II - 12 On a tous besoin d'amour

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Macau

- Embrasse moi

- Je vais t'embrasser encore et encore jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer et je vais parcourir avec ma bouche tous les chemins de ton corps, les petites collines, les grandes plaines, les petits ruisseaux humides, les grottes inexplorées...

- Arrête de dire des conneries ! Dis-je en rougissant.

- Je ne dis pas de conneries, je te dis combien je suis fou de tout ton corps. On a rien fait encore et tu sais que je peux attendre que tu te sentes prêt mais laisse moi au moins te faire l'amour en paroles, je sais que tu aimes ça toi aussi.

Il se mouvait doucement comme une panthère qui s'approche de sa proie, il montait sur le lit et se positionnait au dessus de moi. Sa bouche venait doucement vers la mienne. Il sortait le bout de sa langue et le passait sur mes lèvres qui s'ouvraient. Je sortais moi aussi ma langue pour venir la frotter contre la sienne avec un soupir de plaisir. C'était bon ! 

Depuis que nous nous étions avoué nos sentiments et qu'il m'avait embrassé, mon corps tout entier me brulait dès qu'il s'approchait. Il était tellement sexy que je me demandais chaque jour comment j'allais arriver à lui résister.

- Laisse moi te faire l'amour, je vois que tu en as envie toi aussi. Disait New d'une voix essoufflée par le désir en regardant en direction de mon sexe gonflé.

- Nooon ! Laisse moi encore un peu de temps. J'ai peur.

Il continuait à titiller le bout de ma langue. Inconsciemment mon sexe ainsi que tout mon corps se soulevait vers lui malgré ce que je venais de lui dire à l'instant.

Je ne reculais pas le moment où on allait faire l'amour par jeu. Simplement je savais qu'il avait plus d'expérience que moi et j'avais peur de ne pas être à la hauteur. Et puis j'avais peur de la souffrance. Tous les blogs étaient formels, les premières fois étaient douloureuses.

- Dis est ce que tu as déjà couché avec un vierge ?

- Non, c'est pour ça qu'on va y aller tout doucement. Est ce que je peux te faire l'amour avec ça ? Dit il en posant ses lèvres sur les miennes tout en enfonçant sa langue dans ma bouche.

Le baiser fiévreux qu'il me donnait balayait mes dernières résistances. Il levait le regard vers moi.

- Ok ?

- Hum. Il allait devoir prendre ça pour un oui parce que je n'avais plus la force de parler.

Ses baisers descendaient vers mes oreilles qu'il mordillait doucement puis dans mon cou. Je le regardais d'un oeil brulant. Son corps pâle faisait un léger contraste avec le mien plus mat. Il ressemblait à Pete, je le remarquais seulement maintenant.

Plus sa bouche s'aventurait vers le bas, plus je gémissais fort. Il enlevait mon short et mon sexe se dressait fièrement devant son visage.

- Mon bébé je vais te faire crier encore plus fort. Disait il en approchant sa langue du bout de ma queue. Je voulais garder les yeux fermés en savourant le moment mais c'était plus fort que moi je voulais le regarder pendant qu'il me faisait l'amour.

Son visage était rougi par le désir, une veine battait rapidement à sa tempe, il était plus beau que jamais.

Il prenait mon sexe dans sa bouche tout en le maintenant avec ses mains.

- Ahhhh New mon amour tu le fais trop bien, continue...

Nos yeux se croisaient alors qu'il faisait courir sa langue sur toute la longueur de mon membre. Je perdais pied complètement alors qu'il descendait vers mes couilles puis s'arrêtait devant mon trou.

- Ne t'inquiète pas bébé, c'est juste une petite préparation pour la prochaine étape. Dit il en enfonçant sa langue profondément à l'intérieur de mon anus. Il alternait entre sa langue, puis un puis deux doigts qu'il poussait profondément en moi  

Je n'étais pas préparé à cette explosion dans mon corps. Je criais :

- Aaaaaaaaah New je vais jouir ! Alors que mon corps était secoué de spasmes.

Alors que je revenais tout doucement à moi, il me prenait dans ses bras, nos corps étaient scellés l'un contre l'autre, nos jambes entremêlées.

- Ne fais plus jamais, jamais ça à quelqu'un d'autre, ne le fais qu'à moi. Lui dis-je en posant ma bouche contre la sienne.

Je l'aimais passionnément.

Pete

- Venice mon chéri fais moi un sourire.

Grand-mère serrait le bébé contre elle tout en lui caressant le visage. Venice gazouillait en la regardant. Leur complicité avait été immédiate et Venice était devenu le chouchou de toute l'île car grand-mère l'emmenait partout avec elle, le présentant à tous les habitants avec fierté comme son arrière petit-fils.

Depuis les révélations incroyables sur notre famille, nous n'en avions pas vraiment parlé, chacun essayant de digérer toutes ces informations à sa façon. New et Macau avaient disparu et moi je ruminais mon chagrin tout seul en faisant de longues promenades le long de la plage.

- Pete je peux te poser une question ?

- Oui vas y grand-mère.

- Est ce que Venice a une maman ?

- Elle est décédée.

- Ah et elle et toi vous étiez proches ? Je ne comprends pas bien car si elle était la maman de Macau elle devait être bien plus âgée que toi.

- C'est compliqué grand-mère, Macau et Venice ont le même père mais pas la même mère.

- Ah et il y a d'autres enfants dans la famille ?

J'essayais de me maîtriser mais je ne pouvais m'empêcher de retenir mon souffle pendant un instant.

- Ouui. Il y a un fils ainé.

- Pete je ne veux pas te harceler de questions mais tu es mon petit-fils et je t'aime. Je sais quand tu ne vas pas bien.

- Non Grand-mère je t'assure que tout va bien. Dis-je en souriant.

- Tu fais ça depuis que tu es tout petit. Quand ta maman est morte, tu m'as serré dans tes bras disant que tout allait bien. Quand tu venais me voir avec des bleus au visage je te demandais si tout allait bien avec ton père et tu me disais que oui toujours en souriant. J'ai l'impression que plus tu souris, plus tu souffres à l'intérieur. Tu peux mentir aux autres mais tu ne peux pas mentir à ta mamie. Je ne sais pas qui ou quoi t'a fait souffrir et ce ne sont pas mes affaires. Mais j'ai l'impression que ton arrivée soudaine ici était plutôt une fuite. Tu es un adulte maintenant et tu es en âge de comprendre que dans la vie on ne doit pas s'enfuir, on doit affronter les difficultés et c'est comme ça qu'on va de l'avant.

Je la regardais, des larmes au coin des yeux.

- C'est trop dur grand-mère. Tu ne sais pas ce que je suis, ce que je vis, ce qu'il y a au fond de mon coeur.

- Tout ce que j'ai besoin de savoir je le sais déjà. Je t'aime et jamais rien ne changera ça mon petit. Allez sèche tes larmes et sois brave comme tu l'as toujours été. Tiens voilà Grand-père qui arrive. Ah, mais on dirait qu'il n'est pas seul. Qui est ce beau jeune homme brun qui l'accompagne ?

Vegas et Pete - C'est pour ça que je t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant