XL. Sicilia, isola della mafia (vol. 1)

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TW : sexual contents

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PDV : Aphrodite

Le jet atterrit sur le tarmac de l'aéroport de Palerme.

Finalement, nous sommes restés avec Pierre hier soir au lieu de retourner en Sardaigne, et je ne vais pas me plaindre. Une semaine sur les plages siciliennes m'attendent, et je compte bien en profiter. Je me demande tout de même comment les journées vont se passer ici, mafieusement parlant. C'est certes le territoire d'Alexander, un territoire où la justice est corrompue.

- Alexander ?

- Si, angelo mio ? Répond-t-il en me regardant à travers ses lunettes de soleil Prada.

Je me mordille la lèvre inférieure en cherchant la meilleure formulation.

- Est-ce qu'on est vraiment en sécurité ici ? Je veux dire, clarifiai-je en voyant ses sourcils se froncer, par rapport aux mafiosi.

- Ne t'inquiète pas, angelo mio. Après Cala Gonone, la Sicile est l'endroit où nous sommes le plus en sécurité sur Terre. Il n'y a pas un seul mouvement d'homme qui m'est inconnu sur cette île. Tu as une semaine de vacances devant toi dans le sud de la Méditerranée, finit-il en m'adressant un clin d'oeil derrière ses lunettes fumées.

Il fait beaucoup plus chaud ici qu'en Sardaigne ou dans le nord de l'Italie. J'ai bien fait de mettre un short avec une chemise légère, accompagnés de simples sandales plateformes Prada.

Alexander nous mène jusqu'au garage du jet, où nous trouvons notre mode de transport.

Une moto.

Je pâlis en la voyant, sentant mon sang quitter drastiquement mon visage.

- Artemide ?

Mes yeux quittent la machine tueuse noire pour croiser le vert des iris d'Alexander. Ma raison me revient par la même occasion.

- JAMAIS JE MONTE SUR CET ENGIN DE MALHEUR, ALEXANDER ! T'es complètement frappé ! Tu veux peut-être te suicider, mais je ne veux pas participer à ton projet mortuaire ! Je te préviens, j'ai beaucoup trop de choses à faire dans ma vie pour mourir tout de suite.

Alexander croise les bras sur sont torse en souriant, pendant que je m'agite pour essayer de lui faire comprendre qu'on va mourir. Je lui donne encore un milliard d'arguments pour ne pas monter tandis qu'il se contente de me fixer en souriant toujours plus.

Il attend que j'ai terminé avant de prendre la parole.

- Tout va bien se passer, il mio angelo.

- MAIS T'AS RIEN ECOUTE DE CE QUE JE VIENS DE TE DIRE ?

Il enfile une veste en cuir au-dessus de son t-shirt blanc, me distrayant quelques secondes.

Foutus livres et leur fantasme du motard sexy.

- On n'a pas d'autres moyens de locomotions. Soit tu montes sur cette moto, soit tu fais le trajet à pied, me propose-t-il.

- Non, tu ne ferais pas ça...

Je secoue la tête pour nier l'évidence.

- Tu sais très bien que oui.

Je grogne de frustration, tout en grattant machinalement mes avant-bras.

Anxiosity issues.

Il me balance une veste, que j'enfile en chouinant et en essayant de négocier. Malheureusement, Alexander commence à bien me connaître et ne craque pas face à mon caprice.

Lets Have Fun TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant