XXXVIII. Venizia, città dell'amore... o della libertà

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TW : sexual contents

PDV : Aphrodite

Je me réveille avec une nausée intense et une affreuse migraine. Je porte ma main à ma tête en poussant un grognement, qui résonne douloureusement dans ma boîte crânienne. Je me retourne dans ce qui me semble être un lit, essayant de regarder autour de moi.

Je ne boirai plus jamais de ma vie.

On sait tous que tu recommenceras.

Le soleil s'est couché dehors, remplacé par une nuit noire. J'appuie sur le premier interrupteur que je trouve, allumant évidemment l'énorme plafonnier LED. Je grommelle en me relevant, essayant de retrouver l'équilibre avec des coups de marteau dans le crâne.

Je déteste devoir boire comme un trou pour retrouver mes émotions. Mais l'alcool me rend plus sensible, ce qui « réveille mon humanité ». Je dois passer pour une folle, mais c'est la réalité. Et en plus de réveiller mes émotions, ça réveille ma gueule de bois.

J'attends patiemment que la pièce arrête de tourner avant de me mettre debout. Je crois que je suis dans une chambre d'hôtel, ce qui veut sûrement dire que nous sommes arrivés à Venise. Je trouve un carte de visite griffonnée sur le comptoir de l'immense cuisine.

« Regarde ton téléphone -Alexander ».

Je lève les yeux au ciel, avant de fouiller la pièce du regard. Mon téléphone charge à côté de l'énorme canapé. Je me prépare un Efferalgan avant de m'affaler dans le sofa. J'avale mon verre en grimaçant avant de déverrouiller mon téléphone. Sans surprise, un message d'Alexander m'y attend.

Babe <33 : Nous sommes arrivés à Venise. Reste à l'hôtel, je dîne en ville avec des collègues pour des négociations. Mange ce qu'il y a dans le four, ça absorbera l'alcool dans ton estomac. Dors.

Toujours tout commander.

Je ne me souviens pas bien de ce qu'il s'est passé quelques heures auparavant. Il est vingt-trois heures, donc Alexander ne devrait pas tarder à rentrer. Je le préviens de mon réveil, avant de me diriger tel un zombie vers le four. Un sac en carton laisse échapper une délicieuse odeur de fast-food. J'en sors un cheeseburger et des frites, accompagnés d'un énorme burger au bacon.

- Oh Alexander, si tu savais comme je t'aime.

Je ramasse le sachet au sol, me relevant en traversant la suite pour m'affaler de nouveau dans le canapé. Je démarre la télé, mettant les vidéos d'un youtubeur français, qui raconte des histoires d'horreur. Dix minutes plus tard, je regrette tellement je flippe toute seule dans cette énorme chambre inconnue en pleine gueule de bois. Je mange le cheeseburger en passant à la deuxième vidéo, qui me fait tout autant peur.

- Ça va ?

Je pousse un cri strident qui me fend le crâne en entendant la voix d'Alexander, qui fronce les sourcils.

- Tu m'as fait peur !

Je pose une main sur mon cœur, qui bat à une allure effrénée. J'entends Alexander ricaner, traversant la pièce pour me rejoindre.

- J'ai vu ça.

Il me vole des frites, et je lui tape sur les doigts en attrapant le paquet.

- Touche pas à ça ! C'est moi qui ai l'impression qu'un éléphant m'a piétiné le crâne !

- Si tu n'avais pas tant bu, tu n'aurais pas ce problème, tesoro.

Je déglutis sans répondre. Il s'affale dans le canapé à côté de moi, m'observant attentivement.

Lets Have Fun TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant