AU NOM DE L'AMOUR

Chapitre 23

Juan : Jules je suis désolé de te le dire. En fait, écoute-moi bien je ne suis même pas désolé. Mais, tu m'as trahi jamais je n'aurais pensé que tu puisses faire cela. Tu as déshonoré notre amitié

Jules : ce que j'essaye de te faire comprendre c'est que j'étais paniqué. Et de toute façon pourquoi tu te mets dans cet état est ce que tu sais quelque chose dans cette histoire ?

Juan : parce que maintenant tu m'accuses ?

C'est vrai que la réaction de Jules était assez limite face à un ami qui se sentait déjà blessé.

Jules : je ne t'accuse pas mais tu le fais toi-même. J'ai du mal à comprendre tes réactions. Pourquoi est-ce que j'aurais menti dans mon témoignage ? Cela m'aurait apporté plus d'ennuis. De plus, pourquoi cacher cet appel ?

Juan : tu sais très bien que si j'étais arrivé à l'entreprise avant toi, les dégâts auraient été moindres

Jules : je sais aussi que peu importe que j'arrivais avant toi ou pas, il devait quand même avoir des dégâts

Juan : tu savais aussi et très bien que Alma n'était pas vraiment en bons termes avec vous

Zahra : et, à qui la faute ?

Juan : à moi. J'ai été trop con de vous faire confiance comme ça. Tu m'as poignardé dans le dos en livrant ma femme. Car être en mauvais terme, raccrocher l'appel et supprimer sont des éléments qui peuvent servir pour l'accuser

Zahra : tu vas un peu loin. Elle est suspect comme nous d'ailleurs

Juan : et pourquoi ils la gardent depuis ? Vous savez quoi, j'en ai fini avec vous. Mais s'il s'avère que ma femme se retrouve accuse de quoique ce soit, sachez que ça ne s'arrêtera pas là

Jules trouvait la réaction de son ami excessive. Mais, en aucun moment il ne s'était mis à la place de celui-ci. Qu'est ce que ce dernier pouvait ressentir sachant que son ami n'avait même pas fait attention aux détails de sa déposition ? Qu'est ce qu'il pouvait dire ? de son côté, il savait que s'il avait fallu qu'il fasse une déposition jamais il n'aurait mentionné un détail qui pouvait mettre en péril la liberté de la femme de son meilleur ami.

La situation était bien plus compliquée que ce que la femme de Jules, Zahra ne pouvait s'imaginer. Il est vrai que Jules et sa femme ne s'étaient pas mis à la place de cet ami qui avait toujours été présent. Mais lui non plus ne faisait pas d'efforts il pouvait aussi comprendre que dans la pression et face à des autorités comme des policiers il était important de ne pas faire la moindre erreur car cela pouvait coûter cher.

Ce qu'il demandait à son ami était quelque chose de difficile mentir lors de sa déposition ou même faire abstraction de quelque chose qui s'était bien produit.

Même si Alma était là coupable de cela, Juan devait devait simplement accepter cela et ne pas rejeter la faute sur des éléments extérieurs.

Il ne pouvait pas faire autrement et encore, la vie de Melodia pouvait être en jeu. Les choses pouvaient être pire par rapport à ce qui se produisait déjà alors il était important d'être du côté de la police et de tout raconter.

Après cette vive il veut discussion, Juan était parti pour boire du café. Il avait eu l'occasion de parler à sa femme car cette dernière avait été laissée par les policiers.

Juan: alors qu'est ce qu'ils t'ont raconté ?

Alma : je n'ai pas tout compris j'ai eu l'impression qu'ils essayaient de m'accuser de quelque chose. Tu peux me croire je n'ai rien à voir dans cette histoire. Et avant, toi aussi ce matin tu avais tendance à douter de moi et c'est vrai dommage. Je ne sais rien de tout cela moi aussi j'ai été au courant de cet incendie je ce matin comme toi. Tu sais que je suis en froid depuis plusieurs années avec Jules et sa femme alors je ne voulais même pas entendre ce qu'ils avaient à me dire au téléphone. C'est tout simplement la raison pour laquelle j'ai raccroché au nez de celle-ci