AU NOM DE L'AMOUR

Chapitre 37 FIN

Julia : tu es sérieuse ?

Elena : je n'ai jamais été aussi sérieuse ma fille. Je n'ai pensé qu'à moi car je me disais toujours que je mérite le meilleur. Je t'ai délaissé

Julia : oui mais, il est trop tard maintenant

Elena : quand j'avais ton âge, je n'espérais qu'une seule chose. Que mon père revienne et me dise qu'il m'aime. Il ne l'a jamais fait. J'ai dû grandir et me forger avec une blessure qui jusqu'aujourd'hui n'a jamais cicatrisée. Je ne veux pas la même chose pour toi. Tu peux me croire sur parole

Julia : tu vas me dire que c'est à cause de lui que tu as cherché à détruire une famille ?

Elena : il y a des choses que moi-même je ne saurais t'expliquer Julia. Jules je le voulais. Je voyais en lui le mari parfait et le père parfait. Je l'ai toujours aimé

Julia : ce n'est pas une raison suffisante maman

Elena : je sais

Julia : et mon père ? Qu'as-tu à dire ? Il est mort par ta faute maman. Et de surcroit, tu as assassiné son petit ami

Elena : il m'avait dit qu'il m'aimait alors qu'il couchait avec un homme

Julia : et alors ? Qu'est-ce que tu avais à faire de sa vie ? Tu ne l'aimais pas maman

Elena : ce n'était pas un vrai homme. C'était soit lui soit moi

Julia : c'était une raison pour me priver de mon amour paternel ? Non maman. Ça jamais je ne te le pardonnerai

Elena : il n'a jamais été là pour toi

Julia : car tu lui as privé de moi. C'est tout. Tu es une femme méchante

Elena : tu penses vraiment que j'ai besoin de ça ?

Julia : tu as besoin de quoi ? Maman, tu vas finir en prison. Ta sentence tombe tout à l'heure. Mais, j'ai l'impression que tu es incapable de te remettre en question

Elena : Julia la seule chose que je te demande c'est ton pardon. Je sais que c'est dur. Je suis même incapable de te parler comme une mère car je n'ai pas appris à transmettre de l'amour

Julia : j'avais juste besoin que tu me dises que tu m'aimes. Que tu sois là pour moi

Elena : je t'aime. Je t'aime vraiment Julia. Tu es toute ma vie et jamais je ne te ferai de mal

Julia : tu m'en as beaucoup fait

Elena : et je suis vraiment désolé. Je ferai tout ce que tu veux

Julia était triste. Sa mère encore plus. Elle qui pensait que sa mère faisait une comédie s'était rendue compte du contraire. Elle était sincère envers sa fille.

Les policiers avaient retrouvé les deux complices de celle-ci. Ces derniers n'avaient pas encore quitté le pays. Ils étaient bien cachés mais pas assez pour des professionnels. Ils étaient déçus car Elena avait juré ne jamais les dénoncer. Elle avait rompu le pacte et ils étaient tombés avec elle.

Alma : bonjour

Juan tourna la tête

Zahra : bonjour Alma

Jules : bonjour

Alma : je sais que vous êtes au courant de tout

Juan : fallait-il vraiment en arriver là ?

Jules et sa femme se levèrent pour laisser le couple discuter.

Alma : non, restez

Zahra : d'accord