Chapitre 35

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En visionnant les preuves, le policier que rendait compte de la nature humaine qui pouvait parfois dégoûter . Chercher à détruire son semblable pourquoi ? Être proche d'une personne mais la poignarder dans le dos. Entre poison et autres différents coups bas, Elena était passée par tous les moyens. C'était une femme sans scrupule. En plus, elle était à la tête même de la mort du père de sa fille. Qu'elle femme pouvait réagir comme ça ? Qu'elle personne censée pouvait oublier et perdre la raison dans le souci de gagner une bataille qu'elle faisait seule ? Combattre des oursons qui n'ont rien à faire de nous et qui veulent juste vivre leur vie comme ils l'entendent.

Policier : je suppose que cette femme est un robot. N'a-t-elle pas donc de cœur ? Qui peut faire ça même à son pire ennemi ? Qui ? Qu'elle honte

Le policier se parlait à lui-même. Il était parti dans la chambre de son collègue qui était d'ailleurs surveillé

Policier : tu ne dors donc pas

Collègue : comment avec tout ça ?

C'était le Collègue complice et infiltré. Le policier chargé d'affaire voulait savoir les raisons de celui-ci

Policier : alors, pourquoi tu as fait ça ?

Collègue : quand, dans ta vie, tu n'as vécu que pour toi et que ton passé sombre te rattrapé, tu n'as qu'une envie. Te rattraper pour avoir une seconde chance

Policier : que veux-tu dire par là ?

Collègue : je suppose que tu as maintenant toutes les preuves

Policier : oui. Et c'est bien en sécurité. C'était bien Elena. Mais, elle n'était pas seule dans toutes ces histoires. Elle est définitivement tombé aujourd'hui

Collègue : j'ai cherché à donner le meilleur de moi-même. Mais comment quand son image est ternie

Policier : qu'est-ce qui t'a poussé à faire cela ? Tu finissais ton service en beauté. Après toutes ces années à servir ta nation

Collègue : je n'ai jamais été la pour elle

Policier : qui ?

Collègue : quand elle était petite je l'ignorait sans cesse. Je n'étais pas un père aimant. C'est la raison pour laquelle sa mère m'avait quitté pour un autre. J'étais un véritable porc car je n'avais d'yeux que pour moi. A son adolescence elle a voulu recoller les morceaux avec moi, elle voulait simplement avoir un père comme tous les autres. Mais, je l'ai foutu à la porte

Policier : tout s'explique

Collègue : l'aider à ne pas être derrière les barreaux était la seule solution pour moi de me rattraper. Je ne l'ai jamais reconnu comme ma fille et c'est pourquoi elle ne porte même pas mon nom. Je voulais profiter de cela

Policier : c'est atroce

Collègue : je sais. Mais, toi qui as une famille, tu aurais fait quoi ? Voir ta fille derrière les barreaux ? Non, non Antonio je ne pouvais pas

Policier : ce qu'elle a fait est atroce. Pire que ce que j'imaginais

Collègue : c'est ma fille. J'ai essayé et j'ai perdu

Policier : j'ai juste envie de finir cette enquête

Collègue : tu as gagné. Tu es un bon policier. Moi j'ai toujours refusé de monter de grade. Mais, ne t'arrête pas à ce poste. Tu vaux bien plus que ça

Policier : merci

Il était sorti de la chambre, en poussant rapidement sa chaise roulante.

Le lendemain, Alma allait bien. La Policière prenait alors son témoignage. La porte était entre-ouverte. Juan lui avait acheté des fleurs car il pouvait enfin la voir. Il était heureux car sa femme était passée à côté du pire. Il remarqua la présence de la police et il décida d'écouter à la porte

AU NOM DE L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant