Chapitre 13 : l'espoir

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Alma : tu t'attendais à quoi ?

Zahra : tu es mon amie

Alma : amie ? Tu as toujours été au dessus et tu me parles d'amitié ?

Zahra : je ne te comprends pas. Tu es jalouse ?

Alma : de quoi ? C'est nous qui avons tout maintenant. L'entreprise, un enfant qui grandit avec ses parents et un couple soudé. Qu'as-tu pour que je sois jalouse ?

Zahra : rien. Tu sais quoi, j'ai compris Alma. Souvent on croit en des personnes mais ceux-ci n'ont qu'un rêve. Voir notre chute et applaudir

Alma : n'importe quoi !

Zahra : c'est pourtant vrai. Les personnes qui nous font souvent du mal sont les plus proches. Je ris aujourd'hui avec toi, mais demain à la moindre occasion tu n'hésiteras pas à me sacrifier. Je pense qu'on a plus rien à se dire

Alma : tu es conne Zahra. Toi-même tu gâches ta vie

Zahra : je te prie de garder tes conseils pour toi. A dieu

Zahra était partie de chez elle la tête haute mais les yeux remplies de larmes. De nos jours, celui qui nous poignarde est la personne à qui nous confions nos secrets. Être heureux de la réussite des autres est devenue une tache énorme qu'on en perd nos principes. La confiance souvent donnée dans un verre se perd goutte à goutte jusqu'à amener amertume dans nos cœurs.

Dans beaucoup de cas, c'est ce qui se produit. Zahra devait bien observé autour d'elle. Et sûrement se dire que le seul vrai amour qu'elle pouvait avoir venait de son mari. Elle se parlait seule

Zahra : qu'ai-je fait pour mériter ça. Ses larmes coulaient comme une chute d'eau

Zahra : je vous ai pourtant fait confiance. J'ai fermé les yeux et j'étais prête à mettre ma main au feu pour vous. Je n'ai plus de force

Triste , elle se précipita chez sa mère et ça n'allait pas arranger les choses.

Elle entra sans frapper.

Zahra : maman ?

Sa mère s'effraya car cette dernière était dans les bras d'un homme. Zahra lâcha son sac à main et se mit encore à pleurer. Elle voulu partir mais, sa mère l'avait retenue

Maria : non, Zahra

Zahra : quoi maman ? Tu attendais la mort de papa c'est ça ?

Maria : ce n'est pas ce que tu crois

Zahra : heureusement qu'on la réduit en cendre car il se tournerait milles fois dans son cercueil

Maria : ne parle pas comme ça à ta mère

Zahra : ma mère ? Tu sais au moins tout ce que je vis depuis maman

Zahra criait. Elle pleurait et usait toutes ses forces. Elle était à bout de souffle et n'avait qu'une envie tout lâcher et partir loin de là

Zahra : il fait quoi dans la maison de mon père ? Alors, c'est comme ça que tu le remercie maman ? C'est comme ça ? Tu attendais sa mort maman ? Parle-moi putain

Maria : calme-toi. On peut en parler doucement

Zahra : doucement ? Tu y es allé doucement pour faire honneur à la mémoire de papa ?

Le monsieur n'osait même pas parler. Il était parti dans la cuisine prendre un verre d'eau pour Zahra.

Zahra : je n'ai pas besoin de votre hospitalité

Sanchez : jeune fille je peux comprendre que vous êtes blessé

Zahra : ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regarde pas

AU NOM DE L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant