Chapitre 22 : la police

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Jules était avec sa femme et sa fille dans le couloir.

Un policier chargé de l'affaire était venu le voir. Pour, lui expliquer que les vigiles avaient été retrouvés.

Policier : bonjour

Jules : oui. Du nouveau ?

Policier : on a retrouvé les vigiles

Jules : alors ?

Policier : ils étaient dans la zone de contrôle. Assommés, ils avaient perdu connaissance. Ils ont été ligotés dans un coin de la rue

Jules : quoi ? On a donc face à une manigance. Il n'y a aucun doute ; la personne derrière tout ça connaît parfaitement comment fonctionne l'entreprise

Jules se souvint alors de la panne qu'il y avait eu dans son entreprise il y a deux jours.

Jules : je peux voir le policier qui m'a interrogé ?

Policier : il est à la cafétéria

Jules courut vers lui

Policier : dis dons !

Jules : j'ai oublié de vous dire quelque chose. Le jour de la signature de notre nouveau contrat, il y a eu une panne au sein de toute l'entreprise. Pile poil au moment où je devais commencer ma présentation

Policier : détail croustillant

Jules : mon fichier avait été piraté. Comme une sorte de virus et tout était tombé en panne. Heureusement que j'avais tout en format papier

Policier : ça affirme ce que l'équipe se disait. Tout est préparé à l'avance. Quelqu'un vous veut du mal. Qui avait accès à ce fichier qui a été piraté ?

Jules : Juan, Ronaldo et moi-même

Policier : c'est qui ce Ronaldo ? Il n'apparait pas dans les fichiers de votre personnel

Jules : oh, ça c'est une erreur. On n'a pas modifié la fiche. Il est nouveau

Policier : ça fait combien de temps que vous travaillez avec lui ?

Jules : pas loin de six mois

Policier : on va devoir le contacter. Merci pour ces éléments. Si vous vous souvenez d'autre chose n'hésitez passe-moi

Jules : merci

Le policier avait un mandat de perquisition pour le domicile de Juan et même de Ronaldo.

Juan : qu'as-tu raconté aux policiers ?

Juan était en colère

Jules : mec, ça ne va pas ?

Juan : ils ont un mandat pour fouiller chez moi-même

Zahra : comme nous tous ici. Et le personnel de l'entreprise

Juan : étiez-vous obligé de parler de l'appel avec Alma ? Maintenant elle est le suspect numéro un

Jules : mec, avec la pression et le stress

Juan : quand il s'agit de toi c'est toujours comme ça

Jules : que veux-tu dire par là ?

Juan : tu vas me dire que tu n'as pas fait exprès de parler de cette appel ?

Jules : ils posent tellement de questions. Je n'ai dit que la vérité

Juan : en mettant ma femme, la mère de mes enfants en danger. Tu sais très bien que cet appel peut être un prétexte pour la mettre derrière les barreaux car si elle m'avait parlé de cela je serais arrivé le premier sur les lieux

AU NOM DE L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant