Chapitre 34

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Le policier, très professionnel, avait organisé son équipe de la meilleure des manières.

Policier : ce n'est pas possible. On ne va jamais finir ou quoi ?

Il se précipita dans la maison. Il y avait toujours des coups de feu. Il se doutait alors de quelque chose. Qui aurait pu savoir qu'il était là ? Ce jour-là, à cette heure-là ?

Melodia : elle va bien ta mère ?

Julia : oui elle va même très bien. Elle n'a pas l'air de se plaindre

Melodia : elle t'a parlé de ton père ?

Julia : elle ne m'a rien dit de spécial. Sincèrement je ne sais quoi penser d'elle

Melodia : je suis désolée pour toi

Julia : mine de rien, cela m'a libéré. Je pensais qu'elle allait être différente aujourd'hui mais rien n'a changé

Melodia : j'en ai marre de venir ici tout le temps

Alma quant à elle se parlait à elle-même

Alma : je vais te tuer Elena. Te tuer. Cette histoire ne finira pas comme ça. Par ta faute on me considère comme la fautive. J'espère qu'ils réussiront à résoudre cette enquête. Je n'en peux plus d'être ici. A force, je vais devenir folle. Une vraie folle ce n'est pas en prison que je serais finalement mais dans un hôpital psychiatrique

Elle commença à crier.

Alma : on ne peut pas me garder ici. Je suis innocente. Dites-moi que vous m'entendez s'il vous plaît. Je n'ai rien fait

Une policière arriva dans la salle où elle était

Alma : laissez-moi sortir. Je n'ai rien fait. Je ne peux plus rester ici. Je perds la tête. Prenez tout ce que vous voulez mais, je veux sortir

Policière : madame, vous avez tenté de faire une fuite vers un autre pays. Vous refusez cependant de parler pour vous libérer. La seule solution est de dire la vérité

Alma : je ferai tout ce que vous voulez

Policière : si vous êtes innocente vous aurez votre liberté mais, il faut dire la vérité

Elle se rendit dans la salle d'interrogatoire. Alma s'assit. Elle était épuisée. Elle n'en pouvait plus

Policière : je vous écoute

Alma : déjà, vous devez me croire. Je n'ai rien à voir dans toute cette histoire. Mais, j'ai une piste

Policière : c'est à dire ?

Alma : le jour de l'incendie quand j'ai raccroché au téléphone, ce n'était pas parce que je savais quelque chose mais simplement parce que depuis plusieurs années j'étais en mauvais terme avec Zahra et son mari

Policière : oui vous dites la même chose depuis. Mais, ça ne vous arrange pas les choses

Alma : mais c'est là que tout a commencé

Policière : continuez donc

Alma tremblait comme une feuille tellement elle avait peur

Alma : si j'ai raccroché c'est simplement parce que j'avais perdu

Policière : perdu quoi ?

Alma : tout. Quand elle et son mari s'étaient séparés, il avait perdu la tête et l'entreprise revenait à mon mari

Policière : vous me donnez d'autres preuves pour vous accuser

Alma : non. Car, j'étais sa complice

AU NOM DE L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant