AU NOM DE L'AMOUR

Chapitre 25

Melodia discutait avec son ami Guila quand sa mère arriva pour la chercher.

Zahra : bonjour

C'est le grand-frère de Guila qui lui avait ouvert.

Paje : oh bonjour. Melodia est en haut. Je l'appellent

Elle descendit avec son amie Guila

Guila : bonjour madame

Zahra : ça va les filles ?

Guila : oui très bien

Zahra : tu fais une drôle de tête toi!

Melodia : maman, je suis juste fatigué. A lundi Guila. Ciao Paje

Zahra : merci. A la prochaine

Guila et son grand-frère avaient répondu. Dans la voiture, Zahra avait bien vu quelque chose n'allait pas chez sa fille.

Zahra : tu ne veux pas me parler ?

Melodia : pour te dire quoi maman ?

Zahra : je ne sais pas moi. Pourquoi tu boudes ?

Melodia : je ne boude pas

Zahra : d'accord. Pourquoi tu fais cette tête ?

Melodia : maman, j'en ai marre

Zahra : de quoi ?

Melodia : je dois perdre ces kilogrammes que j'ai en plus

Zahra : qu'est-ce que tu racontes ?

Melodia : oui maman. J'en ai marre qu'on me considère toujours comme le dindon de la farce

Zahra : pourquoi tu racontes ça ? Ça ne s'est pas bien passé hier

Melodia : si, maman ne t'inquiète pas

Zahra : tu sais qu'au moindre souci tu peux tout me dire

Melodia : oui maman

Melodia n'avait rien raconté à sa mère. Quand elle rentra, elle ne raconta rien à son père. Elle était décidée à maigrir. Elle avait commencé à chercher des astuces sur internet. Des boissons amaigrissantes et des méthodes parfois dures. Elle s'était faite un planning qu'elle tenait à respecter à la règle.

Alma était sortie avec ses fils. Elle comptait profiter de ce dimanche avec eux. Son mari était resté à la maison. Il était fatigué.

Elle était assisse dans un restaurant et elle buvait avec ses enfants. Quand, en allant chercher ce qu'ils avaient commandés, elle tamponna une dame.

Alma : toi, ici ?

Elena : oh quelle belle coïncidence

Alma : tu m'espionnes ?

Elena : que vais-je gagner derrière toi ? Tu n'as plus rien

Alma : la ferme

Elena : vient la fermer si tu veux

Alma : c'est toi qui es derrière tout ça

Elena : de quoi me parles-tu ?

Alma : l'incendie, c'est toi

Elena : je ne sais de quoi tu parles. Contrairement à toi, j'ai beaucoup changé. J'ai enterré les démons du passé

Alma : tu ne vas pas me faire croire que tu es revenu et que tu ne comptes pas te venger

Elena : j'ai subi et j'ai fait du mal. Cela ne m'a mené à rien si ce n'est porter une charge, ma fille. Donc voila

Alma : tu es une véritable vipère