Aphrodi
Cet échange de regard sembla durer des heures à Terumi, pourtant, cela dura à peine quelques secondes.
Puis Kazemaru l'appela, rompant le contact.
Finalement, le blond se tourna vers son nouvel ami et repris son chemin dans la cohue, un peu perturbé par ce qu'il venait de se passer.
Hiroto
La journée avait mieux commencé que la veille pour Hiroto. Déjà, il avait eu ce putain de bus. Ensuite, il avait retrouvé ses amis.
En effet, en arrivant devant la faculté, il entendit un abruti hurler son prénom de bon matin.
- Eeeeeh Hiroto, bah alors tu as décidé de nous faire l'honneur de ta présence aujourd'hui, ricana ledit abruti.
- La ferme Fudou, répliqua le gris avec toute l'amabilité dont il était capable.
- Ooooh quelqu'un est de mauvaise humeur on dirait.
Hiroto ne répliqua pas, ayant la flemme de se lancer dans un énième débat avec Fudou, qui, s'il était l'un de ses plus anciens amis, pouvait aussi l'énerver au plus haut point. Il faut dire que le brun prenait un malin plaisir à emmerder le monde et surtout ses amis.
- Fous lui la paix Fudou, intervint alors d'une voix blasée celui qui se tenait jusque là en retrait, scotché à son portable.
Hiroto se tourna vers cette voix qui appartenait ni plus ni moins à son meilleur ami, Haizaki Ryouhei. Ils se connaissaient depuis le début du lycée et leurs caractères explosifs avaient immédiatement liés ces deux êtres impulsifs. Cela avait surpris beaucoup de personnes qui s'attendaient plutôt à les voir se détester. Au lieu de ça, ils avaient formé une sorte d'alliance, c'était eux contre le reste du monde.
Ce n'était que plus tard que Fudou avait rejoint cette alliance, faisant naître ce trio de l'enfer qui, il fallait bien le dire, mettait le bordel partout où il allait.
- Salut le blasé.
- Salut le fou furieux, lui répondit Haizaki, levant à peine les yeux de son téléphone sur lequel il était toujours scotché.
- Ça a l'air d'aller avec Mizu vu comment tu snobes toujours le monde autour de toi.
- C'est l'amour fou, intervint alors Fudou.
Haizaki sortait en effet avec Mizukamiya Seiryuu depuis un peu plus d'un an aujourd'hui. Cela avait été plutôt compliqué au début car Haizaki avait eu du mal à accepter ses sentiments ainsi que l'idée de faire confiance à quelqu'un. C'est Hiroto qui avait du poussé cet abruti dans les bras de son amoureux, n'en pouvant plus de l'entendre se plaindre.
- La ferme Fudou, tu es mal placé pour parler en plus, rétorqua Haizaki. Sinon Hiroto, l'autre crête de coq n'a pas tort ça fait longtemps qu'on t'avait pas vu.
- Flemme, répondit Hiroto. Il sentait bien les yeux de son meilleur ami le sonder du regard. Mais il se contenta de hausser les épaules et de détourner le regard.
- Bon pour une fois que je vous honore de ma divine présence en cours, on va quand même pas rester dehors non ?
- Bah dis donc t'as toujours autant le melon toi. Je suis sûre que tu ne sais même pas où on a cours.
- Pfff pas besoin, il suffit de suivre la populace.
Fudou éclata de rire.
- Tu m'avais manqué, aller vient on va éclairer un peu la triste vie de la populace par notre présence.
Haizaki se contenta de les regarder blasé alors qu'ils se dirigeaient vers le bâtiment dans lequel se déroulait leur cours. Les trois suivaient en effet des cours de science (mais pourquoi), Hiroto plus par manque d'inspiration qu'autre chose. Néanmoins, Hiroto se rendit compte à sa grande surprise que son ami ne se dirigeait pas vers le bâtiment des sciences.
- Eh l'abruti, c'est pas par là.
- La ferme crétin, on a cours dans le bâtiment de lettres aujourd'hui.
Hiroto ne releva pas se contentant de le suivre. Le bâtiment des étudiants en lettre était blindé de monde, à la grande joie du trio. Surtout Hiroto qui supportait désormais très peu d'être entouré par trop de personnes en même temps.
Il essayait de faire abstraction de tout ce monde en ce concentrant sur le débat de ses amis (un truc à propos de bouffe probablement) lorsque qu'il sentit quelqu'un lui rentrer dedans alors qu'ils attendaient que leur salle de cours se libère.
Il se retourna, déjà prêt à râler sur celui qui avait osé le bousculer lorsque ses mots restèrent coincés dans sa gorge. En effet, en face de lui se trouvait littéralement un ange tombé du ciel. De longs cheveux blonds, des yeux dont la couleur était difficile à définir, marrons par moment voire rouge tellement ils étaient intenses mais surtout un sourire qui fit s'envoler tous les reproches d'Hiroto. Aussi lorsque le blond lui présenta ses excuses, il se contenta de marmonner un vague "Pas grave" en haussant les épaules, trop concentré sur les yeux de son interlocuteur dont il ne pouvait détacher les siens. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi mais quelque chose l'appelait dans ses yeux, faisait écho en lui. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce que c'était mais il y avait quelque chose d'autre derrière la gentillesse et la joie apparente de ses yeux semblables à des rubis.
Finalement, le blond rompit le contact et Hiroto ne tourna à nouveau vers ses amis qui n'avaient rien remarqué.
Cette journée était décidément intéressante se dit-il, en rentrant dans la salle de cours, prêt à passer deux heures en enfer avec son ennemi juré les mathématiques.
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Voilà voilà pour le chapitre 3 avec le trio de l'enfer, vraiment mon trio préféré.
J'ai un peu de retard, c'est pas mal chargé en ce moment au travail, mes plus plates excuses.
Je vous dirais bien comme d'habitude d'aller boire du café mais bon à 23h n'abusons pas.
Donc contentez vous d'aller dormir les enfants.
On se revoit probablement dans deux semaines ou dimanche (yes c'est quitte ou double) tout dépend de si je suis trop épuisée ou si mes 3 heures de bus m'inspirent.
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Et si c'était vrai ?
FanfictionDeux orphelins. L'un d'eux en colère et déprimé, qui ne voit plus que la vie en gris. L'autre, éternel optimiste, qui s'acharne à sourire jusqu'à en avoir mal aux joues. Seront-ils capables ensemble de surmonter leur deuil ? Inazuma Eleven ainsi...