Chapitre 7

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Point de vue de Katia

Une fois que l'entraînement est terminé, je sors de la salle de sport et me dirige vers ma chambre. Et je suis surprise de retrouver Shinjy dans la pièce, je lui demande d'un calme olympien :

Moi : pourquoi es-tu dans ma chambre ?

Shinjy (souriant) : Je suis surpris de tes aptitudes au combat je ne pensais vraiment pas que tu aurais de tel facilité.

Moi : C'est tout parce que je n'ai pas que ça à faire. Je dois aussi me préparer pour sortir faire un footing.

Shinjy : Je viens avec toi et c'est sans discussion.

Moi : Si tu arrives à me suivre !

Il me regarde en haussant un sourcil, je lui dis de bouger son cul et qu'on y va. Et sans plus tarder on descend les escaliers et on part. Je pars devant et me rends vite compte que j'avais raison qu'il n'arriverait même pas à me suivre du coup je continue quand j'entends un « ATTENTION » je me retourne et tombe nez à nez avec une personne que je hais le plus dans ce monde. Comment a-t-il osé venir jusqu'ici mon père aussi lâche qu'il est ! Il ose venir jusqu'au Japon pour encore me faire du mal !! je regarde Shinjy qui lui me fais signe de reculer immédiatement, je ne fais absolument pas ce qu'il m'a dit de faire. Et fais totalement le contraire je m'avance, je vois mon père sourire. Sauf pour lui j'ai changé depuis mon départ ! Et il va s'en apercevoir dans les minutes qui suivent. Je lui dis d'une voix ferme :

Moi : TU CROIS QUE JE SUIS TOUJOURS LA PETITE FILLE NAÏVE QUE J'ÉTAIS AVANT C'EST LOUPER. ET TU AS FAIS UNE BELLE CONNERIE EN VENANT AU JAPON ! MAINTENANT TU ES UN HOMME MORT.

Piter : Tu vas te taire jeune insolente !

Moi (d'une voix pleine de méprise) : Je crois que tu n'es pas forcément en position de force ici. En sachant que tu es seul. J'ai juste a passé un coup de fil et des hommes débarque.

Shinjy : Ce qu'elle dit n'est pas faux, donc parlons sérieusement as-tu mon argent ?

Pendant que Shinjy parle avec mon père j'envoie un message à Nishikiyama pour faire venir des hommes, qui arrive en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Shinjy se tourne vers moi et me fait un signe de la tête. Je comprends immédiatement ce qu'il veut, je m'approche donc et regarde mon père d'un aire dédaigneux. Je m'approche de mon père jusqu'à ce que je puisse être en mesure de ressentir sa respiration, mon père tente de me prendre le bras mais je l'évite avec une aisance et le désarme en prenant l'arme de sa main. Ensuite je retourne auprès de Shinjy, et lui donne l'arme. Je dis à mon père :

Moi (d'une voix sadique) : Tu veux nous dire quelque chose ?

Piter (souriant) : Ouais, aller au diable bande de débille.

Mon père commence à faire des signes dans le vide, et des personnes sortent de partout avec des armes. Shinjy le regarde et souris, et il sort son téléphone et appelle encore des hommes pour nous aider. Un malfrat du côté de mon père s'approche et me lance les hostilités. Je n'ai pas le temps de réagir qu'un couteau se plante dans mon ventre, je réplique malgré la douleur et lui donne un coup de pied en pleine face il tombe au sol. Je fais signe aux hommes de Shinjy de s'occuper de ses imbéciles.

Nishikiyama s'approche de moi, et me protège le temps que je sois à l'abris. Une fois que je suis au QG je m'effondre dans le canapé. Shinjy est encore sur le terrain, je lui écris un message pas qu'il me cherche partout alors que je suis à la villa. Je reçois la réponse très vite qui dit qu'il rentre immédiatement. Quelques minutes plus tard, il rentre en trombe. Il me prend dans les bras, monte dans notre chambre. Il me pose aussi délicatement qu'il le peut ensuite il courre rapidement dans la salle de bain et cherche de quoi me soigner. Puis une fois qu'il est de retour je redoute tellement le moment de retirer le couteau, je lui dis d'une voix souffrante :

Moi : Dit-moi que ça va aller vite.

Shinjy (un regard compatissant sur le visage) : Ça va aller vite mais tu auras mal pendant quelques semaines. D'où je t'interdis de sport et autres effort physique.

Je hoche la tête et lui fait comprendre qu'il peut y aller. Je sens sa main se poser sur mon ventre et à l'aide de son autre il prend le manche du couteau il compte jusqu'à 3 à voix haute ensuite il retire la lame. La douleur est si puissante, des larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse réagir. Il me désinfecte la plaie et à se moment je sens mon corps partir et tombe dans les bras de morphée.

Ellipse de l'intervention

Je me réveille totalement perdue, je tente de me redresser mais je me rends compte que c'est une très mauvaise idée mon ventre me dit tout de suite stop. J'attrape tant bien que mal mon téléphone pour prévenir Shinjy que je suis réveillée. Quelques secondes après mon message je le vois passer le pat de porte. Je lui demande d'une voix enrouée :

Moi : Salut, j'ai dormi combien de temps ?

Shinjy (prenant place sur le lit) : Tu as dormi toute l'après-midi et début de soirée. Il est 20 heures. Et ne me demande pas à ce que tu puisses te lever la réponse est non. Tu dois te reposer.

Moi (le regardant droit dans les yeux) : Et mon père ?

Shinjy : Il est dans nos locaux. Il refuse de parler.

Moi (d'une voix soudoyant) : Laisse moi essayer. Je sais comment le faire parler !

Shinjy (d'une voix ferme) : Non.

Moi (en faisant les yeux doux) : Je te promets que c'est la seule escapade que je ferais. Mais là sa me tient à cœur.

Ayant réussi à le convaincre il m'a posé une seule condition, je ne dois pas poser un pied par terre. Nous allons à la cellule ou mon père est détenue. Shinjy me portant à un bras prend d'avance une chaise et entre dans la pièce. Il pose la chaise et me pose dessus. Je dis à mon père d'une voix douce :

Moi : Papa pourquoi tu ne donnes pas l'argent hein ? Je sais pour toi je suis une traître, mais une chose qui reste en moi c'est que tu es mon père alors pourquoi m'avoir abandonné ? Est-ce que c'est la mort de maman est la cause ?

Piter (les larmes coulent) : Je ne peux pas donner l'argent sinon je risque de me faire tuer mais pas par la banque par un tolard. Je lui ai promis de lui donner l'argent que je lui ai voler.

Shinjy (d'une voix calme) : Est si je te protège à travers mon gang ?

Piter (le regardant) : Tu ferais ça ?

Shinjy : Oui.

Piter : Par contre, ce n'est pas un tolard comme les autres il fait partie de la mafia russe.

Shinjy : Je te propose un marché, si je te sors de ta merde tu bosses pour moi mais directement des US.

Piter : Tout ce que tu voudras. Merci milles fois.

Shinjy : Dit merci à ta fille, elle a insisté pour te parler alors qu'elle est blessée.

Piter : C'est vrai ?

Moi : Oui pas comme un tes enculer d'hommes de mains ma poignarder dans le ventre. Sur ceux on te laisse maintenant rentre au Etats-Unis.

Shinjy libère mon père qui part, une fois que Shinjy à ranger les liens il me porte encore une fois et me ramène à nouveau dans le lit.  

Kidnappée par un yakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant