Chapitre 12 - Peter et le respect

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? : Tu dors pas ?

Elza : Non, j'y arrive pas.

Vous vous attendiez à ce que ce soit Peter non ? Eh... Bien oui, c'était bien Peter. J'avais envie de vous faire marcher et vous laisser dans le doute encore quelques secondes, mais bon, les blagues les plus courtes sont les meilleures.

Peter : Je peux ?

Me demanda-t-'il en désignant le fauteuil à côté de moi.

Peter : On peut parler.. Genre tranquillement de ce qu'il s'est passé ?

Elza : On est vraiment obligé ?

Peter : Je t'oblige en rien.

Elza : Et moi, si je t'oblige à venir à la plage avec moi pour discuter posément, tu dirais quoi ?

Peter : Bah suis-moi.

On quittait donc le jardin de Connor, longea une rue et arrivait près de la plage. J'entendais le doux bruit des vagues. Le ciel et ses étoiles étaient si beaux, si doux, je succombais. La Nouvelle-Zélande est pleine de surprise, la beauté de son paysage est à couper le souffle... Et ses garçons ne sont pas mal non plus.

Peter : Pourquoi tu voulais aller à la plage ?

Elza : Parce que je ne l'avais pas à Toulouse.

Peter : Toulouse ? C'est pas une équipe de rugby?

Elza : Une ville avant tout.

On rit tous les deux. On s'assit sur le sable fin et doux. Une légère petite bise glissait sous nos vêtements, on était bien.

Peter : Je m'excuse encore Elza pour tout à l'heure... Ta voiture, ma façon de t'avoir parler.. Je.. Je suis pas comme ça de base...

Elza : Ça passera, un jour. On a qu'à faire le constat une bonne fois pour toute et tirer un trait sur tout ça.

Peter : Avec quoi tu veux qu'on le fasse ?

Elza : Le sable ça sert à quoi?

Peter : Ah ouais et tu vas envoyer du sable à l'assurance, toi ?

Elza : Bah non, c'est pour ça que tu vas prendre une photo et l'envoyer.

Il sourit l'air de se dire " Ah tiens, pas bête. " Il sortit son portable, m'éclairant avec le flash.

Elza : Bien... Je suis arrivée à 50 km, absence de marquage, et de panneaux... J'ai donc une priorité.

Je dessinais de mes doigts, l'intersection, pris deux petits coquillages pour représenter nos voitures, et remettais les faits sur le tapis. Il n'avait pourtant pas l'air de m'écouter plus que ça. Il avait l'air plus accès sur autre chose, genre mon boule.

Elza : Tu m'écoutes ou tu mates mon cul là ?

Peter : Les deux.

Elza : Pff, t'es con.

Je commençai à effacer du pied tout ce que j'avais réalisé et marchais en direction de la rue, quittant la plage.

Peter attrapa mon poignet, ne me laissant pas filer.

Peter : Eh, ça va je rigole.

Elza : Vas y tu me saoules. Tu peux pas être sérieux 30 secondes ?

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