Chapitre 13 - Kisses on the playground.

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Le HAKA commença, nous étions dans les gradins du Stade de Wellington. Il y avait énormément de monde, autant qu'un match de pro. Ahhh, si ma famille, mes amis de Toulouse savaient que j'ai assisté à un match de rugby, ils se plièrent en 2 en mode " C'est une blague ? "


Les jaunes, c'était les Scots. Les rouges, c'est la Wanui.. Wanoui.. Wanuima.. Bref, l'autre équipe, les ennemis quoi. Alec était Demi-d'Ouverture, Maola pilier, Taylor talonneur, et Peter arrière...

En fin de compte, j'étais assez contente d'assister à ce match. Quand les gars terminèrent le HAKA, le stade hurla en folie, impressionné. J'avais surtout remarqué Peter... C'était plus fort que moi.


Emeline : Arrête de mater comme ça, coquine va !


Elza : Hein? Quoi?


Emeline : Alec, tu fais que de le mater.


Non, t'avais tout faux Emeline, moi celui que je ne quittais pas des yeux était loin d'être Alec, portait un maillot jaune 15 et avait un de ses FESSIERS !


Emeline : Il te plait ?


Elza : Hein, qui ?


Emeline: Bah Alec, du con.


Elza : Ahah, bah..ouais. Bon au lieu de me questionner, toi, mate le talonneur !


Elle rit, et se reconcentra sur le match ! Les gars étaient impressionnants ! Eh oui, je le crie haut et fort, CE MATCH EST GÉNIAL ! Le rugby avec eux, est génial ! Je n'en revenais pas d'être autant concentré. Moi qui déteste le sport, et surtout le rugby.


Les Scots menaient largement le jeu, marquait un paquet d'essaie contre l'équipe rouge. Et lorsque le sifflet annonçant la fi du match retentit, une foule de supporter hurlaient et descendait sur le terrain. Emeline prit ma main.


Elza : Tu fais quoi ?


Emeline : Allez viens, on va les voir !


On accouru jusqu'au terrain, où on retrouva les Scots, heureux et fières comme jamais. Il y a avait les copines de James, Jack, Ollie et Connor qui étaient aussi présentes et qui nous saluèrent de loin avec un grand sourire. Elles avaient l'air plutôt gentilles. Elles restèrent près de leurs copains, les félicitant, les embrassant.


Peter, tenant la coupe dans la main, me vit un peu dépourvu entre tous ces couples, au milieu du terrain.

Ce fut comme dans les films. Je ne voyais que lui, arrivant face à moi, un regard revolver, une carrure terriblement sexy. A cet instant même, alors qu'il refaisait rapidement ses cheveux, et qu'il releva la tête, nos regards se croisèrent, et pétillèrent. Mon coeur battait à la chamade, j'avais des papillons dans le ventre, j'avais eu une révélation, un coup de foudre soudain. Il marchait en ma direction.

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