Chapitre 37 - Les mecs sont compliqués.

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En relisant plusieurs fois ce message, le stresse montait peu à peu. Peter dormait paisiblement sur mon ventre, délicatement, son souffle se coupait sur ma peau, ses mains retenaient mes hanches, les miennes se baladaient dans ses cheveux, un tout petit ronflement retentissait. C'est à cause ce type qui essaie de se rattraper par message que j'avais perdu Peter, à cause de Tom que des moments aussi simples et aussi merveilleux comme celui-ci étaient bannis. A cause d'un simple baiser, j'avais perdu Peter, à cause d'un simple message, je ne voulais pas le perdre à nouveau. Je supprimais ce message, ainsi que le numéro en priant le seigneur que ce type n'allait plus refaire surface. Je m'endormis, la boule au ventre, je me sentais perturbée, et a la fois très frustrée. Je ne savais pas vraiment pourquoi un message arrivait à me mettre dans un tel état.

Ce matin, je fus réveillée par les fins rayons de soleil qui éclairait mon visage. Peter était toujours dans mon lit. Il était face à moi, les yeux rivée sur moi, sa tête appuyée sur son avant-bras , son autre main qui caressait ma joue.

Peter : Bonjour mon amour.

Je frottai mes yeux. Je suis tendance à être assez grognon le matin. Je ne dis rien, approchai seulement les bras de Peter qui m'était grand ouvert afin de le serrer dans mes bras. Je me détachai après un long câlin, me relaissant tomber sur l'oreiller moelleux. J'avais parfaitement bien dormi, le lit était d'un confort juste irréprochable. Peter me regardait, les yeux toujours pétillants, m'observant me réveiller doucement.

Elza : Qu'est-ce qu'il y a ?

Peter : T'es très belle quand tu dors.

Je souris timidement, et retombai dans ses bras. Ce matin, Peter était ultra agréable. J'en étais presque surprise. Habituellement, il est du genre à ne pas parler, à ne calculer personne, et ne doit surtout pas être dérangé. Soudainement, on entendit toquer. Peter était totalement surprit, tout comme moi par ailleurs, personne ne devait savoir pour nous deux, ou.. du moins pas maintenant. Ni une, ni deux, j'enfilai un tee shirt et partis ouvrir. Je découvris Maola au pas de la porte.

Maola : Salut toi !

Il me fit la bise, et commença à entrer. J'étais totalement en panique.

Elza : Euh, non rentre pas, c'est le bordel.

Maola : Oh Elza, s'il te plait, je suis un gros bordélique.

Elza : Oui.. Mais...

Il s'avançait dans la chambre, ça y est c'était foutu, tout le monde allait être à nouveau au courant pour Peter et moi.
Je le suivis, le retenant presque.

Maola : Mais qu'est ce que tu racontes, c'est pas le bordel.

Il me regardait avec incompréhension, je pénétrai, me rendant compte que Peter n'était plus là, il n'y avait plus ses habits, son caleçon, son portable, rien, nothing, nada, nani mo!

Elza : Enfin, pour moi le bordel, c'est le lit pas fait.

Il se mit à rire et se posa sur mon lit.

Maola : J'ai eu mon père au téléphone, il nous invite à manger chez lui à midi, donc ce matin, je pensais qu'on pourrait un peu se balader dans Tokyo.

Elza : Carrément oui !

Il me sourit, se leva, et embrassa mon front.

Maola : Elza, je peux te poser une question ?

Ôla, je m'attendais au pire.

Elza : Oui ?

Maola : Peter et toi ça va ?

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