Nous sommes arrivés à la plage, dans une atmosphère détendu cette fois. Nos différents entre Tetta et moi, reste présent mais je pense que, pour cette sortie, nous les mettrons de côtés. J'ai soigneusement pris soins de prendre une serviette pour pouvoir cacher mes blessures de la veille, je l'enroulerai autour de ma taille et si je souhaite me baigner je camouflerai avec du maquillage waterproof.
Nous retrouvons Shūji un peu plus tard dans l'après-midi et j'aurai juré avoir vu du coin de l'œil qu'il essayait de noyer un enfant. Mais j'ai probablement dû rêver...?
Je cherchais une cabine pour pouvoir me changer, mais je me suis vite rendu compte qu'il n'y en avait pas.
Kisaki et Hanma avaient déjà mis leur maillot sous leur vêtements. Et immédiatement je me sens complètement stupide, je reste planté là comme une idiote et mon problème est évident.— Change toi. me dis Tetta en dressant une longue serviette en guise de bouclier.
Il restait devant moi, cachant ma nudité avec une serviette, un regard de travers et il me verrait nu.
Mais je lui fais confiance, plus qu'à n'importe qui. Shūji, paressait indifférent à tout cela. Il se contentait simplement d'observer le paysage pour ne pas me mettre dans l'embarra.
Après avoir enfilé mon maillot deux pièces rouge, je remercie d'un grand sourire mon ami, Tetta.
Je me baisse et prend une énorme bouée en forme de donuts.
Les yeux de Shūji se mettent à briller d'une lueur enfantine et je me surprends à apprécier ce regard juvénile.— Tu me l'a prête, Éden ? me demande t'il, impatient.
J'acquiesce mais je me doute pertinemment qu'il va la dégonfler au cours de ses activités.
— En échange, paye moi une glace goût fraise et vanille et une autre au goût pistache chocolat. Marchandais-je.
Tetta paraît ennuyé du comportement de Shūji mais ne relève pas, il sort de son sac une crème solaire et commence à l'appliquer sur sa peau déjà doré.
Tout ses gestes sont gracieux et splendides. Son regard croise le miens lorsqu'il commence à étaler la crème sur son torse. Je baisse instinctivement les yeux prise de gêne.
Il affiche un rictus et continue son manège. Shūji a déjà disparu de mon champ de vision, il est allé acheté des glaces, cet idiot...— Tu devrais en mettre.
M'ordonne t'il en me tendant la crème solaire.
Je me plis à sa volonté et machinalement je m'applique la crème.
— Pourquoi tu as pris deux glaces ? Ton goût favoris est fraise vanille.
Se questionne t'il.
Je ricane gaiement.
J'applique la crème sur mon visage et dit :
— Et le tiens, Tetta, réfléchis, quel est ton parfum de glace favoris ?
Le taquinais-je en lui faisant un clin d'œil.
Ses yeux trahissent sa surprise et il reprend rapidement le contrôle de ses émotions. Il retire ses lunettes.
— Comment tu sais ?
Je hausse les épaules et refuse de répondre.
Soudainement il se redresse et sort de son sac un frêle porte monnaie, rose avec de ridicules lapins brodés dessus.
Il me sourit et s'approche de moi.
Mon cerveau a déjà compris d'où provient cet objet mais surtout à qui il appartenait.
— J'avais prévu de t'acheter la glace avec ça, mais il semblerait que tu sois plus maline que ce que j'imaginais.
Vilipender t'il.Son corps colle pratiquement au mien, avec la chaleur nos deux corps, la tension ne fait qu'augmenter. Il s'abaisse à ma hauteur et étale la crème que j'avais mal appliqué sur mon nez.
Il se concentre pour ne laisser aucune trace disgracieuse. Mes joues prennent une teinte rosés et je peine à déglutir.
Il me sourit ensuite.
— « Merci. »
Dit-il avant de rompre notre promiscuité.
Je reprends enfin ma respiration et touche inconsciemment l'endroit avec lequel il a eu contact sur mon visage.
Pourquoi mon cœur ne s'arrête pas de louper des battements ? Il s'assoit et j'aperçois Shūji qui revient, avec deux glaces. J'aurai préféré que Tetta paye, j'aurai au moins eu la garantie de revoir ma bouée à la fin de cette perfide sortie.
VOUS LISEZ
The Soapwort.
FanfictionObsession, tel est le mot qui caractérisait leur relation. Personne ne savait ce qu'il avait dans la tête. Mais ce qui était sûr, c'est que Kisaki Tetta avait un plan pour chacun de nous. Et que certains d'entre eux, étaient plus que macabres. Quel...