Space Cowboys

3. Ice Cold Jazz

Ouaaaah désolé beaucoup de temps a passé depuis le dernier chapitre !

Je m'en excuse, c'est certainement la dernière fois que ça se produit, mais j'ai passé un mois d'octobre et début de mois de novembre horribles, plein de mauvaises nouvelles et de situations merdiques ...

Bref ça va mieux, mais je m'excuse pour le délai, et le prochain sortira dans des délais plus normaux.

Bonne lecture !

*.*

La Super Franky Rider fendait la neige et la glace, dispersant dans leur sillage des flocons et des morceaux de verglas.

Grelottant dans son manteau noir pourtant épais, Sanji s'agrippait de toutes ses forces à Franky, qui ne semblait pour sa part pas ébranlé pour un sou, que ce soit à cause de la vitesse ou du froid plus que polaire qui les assaillait de toutes parts.

Le cuisinier tourna la tête à sa gauche, et vit à travers sa visière le jeune épéiste, installé dans un side-car bricolé à la hâte par son acolyte. Il semblait bouder – en attestaient ses bras croisés et son casque tourné aussi loin que possible de la moto sur laquelle se trouvaient Sanji et Franky – mais la doudoune orange que lui avait prêtée le cyborg le protégeait au moins du froid, à en juger sa posture relâchée.

Le chasseur de primes ricana intérieurement en imaginant sa mine renfrognée derrière la visière. Sanji changea de fréquence, ne s'adressant ainsi qu'au cyborg via le système d'oreillettes intégrées dans les casques :

- Je crois bien qu'il regrette de nous avoir suivis finalement !

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? répondit Franky, amusé.

- T'as vu sa tronche quand tu lui as présenté le side-car ? J'aurais même pas été surpris qu'il fasse une crise en se roulant par terre.

- Ahah, déconne pas non plus, il a l'air jeune mais ça a pas l'air d'être un gamin pour autant.

- Et ben, on voit bien que c'est pas toi qui l'as ramassé dans les rues !

- Ouais ... Mais pourquoi tu l'as ramené alors ? Et pourquoi t'as accepté qu'il vienne avec nous ?

- J'te l'ai déjà dit, si je l'avais laissé déambuler il aurait foutu un bordel pas possible en ville, laisse tomber la discrétion ! Et pour ce qui est du reste ... Je voulais pas tellement l'emmener, mais il a tellement insisté que j'ai eu la flemme de protester.

- A d'autres, bro, ça fait cinq ans qu'on bosse ensemble, t'es pas du genre à céder si facilement.

- Tu m'fais chier ...

N'empêche que l'ingénieur avait raison ; pourquoi diable avait-il cédé ainsi ?

1 heure plus tôt

- Les gardes ont parlé d'un château en haut des Drum Rockies ou je sais pas quoi, leur rapporta Zoro.

- Les Drum Rockies ! s'insurgea Sanji. Bordel, c'est en surface ... Je déteste cette planète de merde, on va encore se les geler ! T'es sûr de toi le cactus ?

- Aussi sûr que tes sourcils sont débiles, maugréa le sabreur.

- Espèce de crétin ... gronda le cuistot. Franky, on y va tout de suite, j'ai hâte de plus voir sa tronche d'algue.

Le cyborg s'excusa auprès d'Ivankov pour l'humeur exécrable de son collègue, et emboita le pas au cuistot. Cependant, alors que la main de ce dernier se posait sur la poignée, le bretteur l'interrompit :