6. Space Jam

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- Mais tu collectionnes les blessures ou quoi ?! s'insurgea le jeune médecin alors que Sanji et Franky déposaient le sabreur sur la table d'opération.

- Des blessures de rien du tout, se défendit le cactus, agacé d'être une fois de plus au centre de l'attention.

- C'est pas possible ... Bon, je vais m'occuper de toi, mais tu auras intérêt à suivre mes directives une fois soigné !

- Bon Chopper, on te le laisse, nous on va déterminer notre prochaine destination. Amuse toi bien ! lança le blond en s'éloignant déjà vers la porte.

Mais le renne ne l'écoutait déjà plus, affairé à choisir ses outils et préparer des bandages.

Alors que la porte métallique se refermait derrière les deux chasseurs de primes, Ussop et Kaya les assaillirent de questions : le bretteur allait-il s'en sortir ? Comment avait-il été blessé ? Qui lui avait fait ça ?

- Hop hop hop, calmez-vous les amoureux ! fit Franky en leur faisant signe de redescendre en tension avec ses grandes mains. Il va bien, d'accord ? Et avant que vous ne disiez des bêtises, non, ce n'est pas votre faute !

- Mais, Franky-san ... commença à protester Kaya.

- Franky a raison, ma douce Kaya, la coupa le cuistot en posant une main réconfortante sur son épaule. On est allés dans leur repaire en toute connaissance de cause, et le Marimo vous a protégés de son plein gré, alors tout va bien, d'accord ?

Le couple acquiesça de la tête, un peu rassuré. Puis Ussop prit la parole :

- Alors ... On ne risque plus rien ?

- Non, il ne reste absolument rien de ces criminels à la manque, alors vous allez pouvoir reprendre les affaires sans crainte !

- Les gars ... Je ne sais pas comment vous remercier ... dit le bricoleur, des larmes dans la voix.

- Prenez juste soin de vous, ça nous suffira amplement, sourit le blond.

- Et continuez de nous fournir en cola ! ajouta le cyborg.

- Ahah, ça c'était évident ! conclut Ussop, affichant enfin un sourire radieux sur son visage.

*.*

Le vin blanc crépita joyeusement dans la poêle lorsque le cuistot déglaça ses crevettes. En même temps qu'il reposait la bouteille, il récupéra ses légumes découpés en mirepoix et les ajouta au mélange. Il remua quelques minutes, rectifia l'assaisonnement, et ajouta enfin le riz.

Pour fêter leur garde-manger à nouveau rempli, et aussi pour remettre d'aplomb l'épéiste, Sanji avait décidé de préparer un de ses grands classiques : le riz sauté aux crevettes. C'était un plat nourrissant, une valeur sûre ; ce n'était pas trop sucré – cela conviendrait donc à l'algue sur pattes -, parfumé, et surtout, c'était un plat qu'il pouvait faires les yeux fermés, avec peu d'ingrédients. Un plat qu'il savait faire depuis tout petit déjà, car ... Le vieux lui avait appris à le faire.

Chassant ses souvenirs en même temps qu'il dressait les assiettes, Sanji appela les autres pour le repas.

Lorsqu'il pénétra dans la pièce à vivre, les trois autres l'attendaient, sagement assis sur les canapé autour de la table basse. Le cuisinier remarqua que Zoro avait changé de tenue grâce à ce que lui avait acheté Franky. Il avait donc troqué son t-shirt blanc contre un débardeur bleu nuit, et un pantalon noir assez semblable à celui qu'il possédait déjà. Le blond remarqua pour la première fois que le bretteur portait toujours un bandana noir autour du bras gauche. Cette tenue mettait davantage en exergue sa large carrure.

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