chronique de Fatima: mon destin tragique

Chapitre 3

Aujourd'hui tonton Moussa et son fils viennent chez nous pour demander ma main à mon père. Mais bon ce ne sont que des formalités vu qu'ils se sont déjà mis d'accord. C'était un vendredi et j'étais allongé sur mon lit entrain de discuter avec ma meilleure amie khadija par message. Je ne lui avait pas encore dit pour le mariage. J'appréhendais sa réaction et même pour moi tout ceci semblait irréel. Aux environ de 17h, ma belle mère vînt dans ma chambre me demander de bien m'habiller car ils allaient bientôt arriver. Je mis donc un belle longue robe cousu avec un tissu traditionnel que je n'avais porté qu'une seule fois et qui epousait bien mes formes. J'attachais mes cheveux en bun et mis du léger maquillage. Lorsque je sorti de la chambre, je constatais que les invités étaient déjà là assis au salon. Arrivée devant la porte de ce dernier j'hésitais à entrer. Le trac me clouait pratiquement sur place. C'est là que je l'aperçu assis les coudes sur les cuisses souriant à mon père. Il était habillé lui aussi en habit traditionel marron qui allait bien avec son teint clair. J'avoue qu'il etait assez seduisant. J'étais planté là à le mater comme une conne. malheureusement mon père me vit.
Mon père: ah là voilà ma magnifique fille. Entre fatima vient saluer ton oncle et ton futur mari.

Je pris une profonde inspiration essayant de chasser le stress et entra dans le salon. Je commençais par saluer mon oncle en lui serrant la main.

Oncle moussa: comment vas tu ma fille? Tu es vraiment ravissante dans cette robe. Me complimenta t-il chaleureusement.

Je souris tout en le remerciant. Je me dirigeait vers Ousmane pour le saluer. Il ne retirait pas son regard du moi comme s'il m'inspectait dans tous les détails. Pourtant son visage restait neutre. Il ne montrait aucune émotion. Le contact de sa main avec la mienne. Comment dire... j'ai eu des frissons. Je dois dire qu'il m'intimide vraiment. Tout en gardant les yeux baissé je parti m'asseoir a côté de mon père.
Oncle moussa: ma fille je suis vraiment heureux de savoir que tu va devenir ma belle fille. Ton père m'a dit que tu acceptait. Je voudrais quand même te l'entendre dire devant mon fils. Acceptes tu ce mariage?

Ok. Alors je ne comprends pas est ce une sorte de manière de me rabaisser devant lui ou de lui faire croire que c'est parcque j'ai envie de me marier avec lui? Parce que si je le fais c'est uniquement pour mon père. Je regardait ce dernier qui me fit un oui de la tête. Ousmane lui me fixait attendant ma réponse avec une expression que je ne pu comprendre.

Moi: oui tonton. J'accepte ce mariage.

Oncle moussa: et toi Ousmane accepte tu ?

Ousmane regarda son père d'un air... exaspéré? Et puis fis un oui assez rapide.

Mon oncle me félicitat et me dit à quel point il etait fier de m'avoir comme belle fille. Nous discutons de tout et de rien puis mon père et mon oncle quittèrent le salon soit disant pour nous laisser faire plus ample connaissance. Sérieux? Des futurs mariés devraient déjà bien se connaître et en plus être fous amoureux. Tout ceci c'est de la bullshit. Nous sommes maintenant seuls et personne ne parle. Je baisse mes yeux et contemple mes ongles qui sont soudain devenu tres impressionnant. Son portable se mit à vibrer. Il le sorti de sa poche pour décrocher.
Lui: allo.. weh mec tranquil et toi..... pff tu sais même pas à quel point tout ça c'est de la merde... t'inquiète j'arrive juste après je te fais signe. By.
il remet son portable dans sa poche et encore le silence. "Tout sa c'est de la merde".je me demande si il parlait du mariage. Si c'est le cas alors cela veut dire qu'au fond il n'en veut pas. Il faut que j'en ai le coeur net.
Moi: al... alors! Dis je toute timide
Il se tourne vers moi
Lui: alors quoi?
Sa voix est rauque.
Moi: j... je voulais juste savoir pourquoi tu as voulu te marier avec moi alors qu'on se connaît pas bien.
Lui: pourquoi t'a dis oui?
Moi: j'ai posé la question en premier.
Lui: et alors? Si tu voulais pas de ça pourquoi ta accepté? Dit il le plus calmement possible en haussant les épaules.
Moi: si j'ai accepté ce mariage c'est pour mon père. Le tien lui a proposé de devenir son associé à condition que j'accepte de devenir ta femme. Et toi c'est quoi ta raison?
Il eut un petit rire exaspéré puis passa sa main sur sa bouche.
Lui: j'ai promis à mon père de garder le silence aujourd'hui et c'est ce que je fais faire. Tout ce que je sais c'est que femme ou mari ce n'est qu'un titre. N'attends pas à ce que je change mes habitudes ou quoi que ce soit. Je veux pas de crise de jalousie non plus. Chacun fait sa vie comme il le sent.
Moi: ce n'est pas ce que je te demande et pour la jalousie t'inquiète pas ça risque pas d'arriver vu que je te kiff pas.
Lui: on ne sais jamais. Chui quand même un beau gosse. Elles tombent toutes pour moi. Dit il en passant sa main sur ses cheveux.
Moi: désolé mais les prétentieux stupides c'est pas mon genre.
Son visage change soudain d'expression et il passe de calme à super énervé. il se lève du fauteuil et je constate à quel point il est grand. J'avoue j'ai direct regretté mes paroles. Il me pris par le bras et força a me mettre debout. Il rapprocha son visage du mien.
Lui: je rêve c'est à moi que tu parle comme sa. Ecoute moi bien tu me connaît vraiment pas. Tu sais pas de quoi chui capable donc je te conseille vraiment de surveiller ton language.
Moi: c'est bon lâche mon bras tu me fais mal.
Lui: et t'a encore rien vu. Crois pas que parce que j'essaie d'être sympa avec toi tu peut te permettre de me dire tout ce qui te passe par la tête.
Moi(retirant ma main): mais t'es complètement malade. D'où ta été sympa en plus. Tout de façon j'ai rien à te dire. Comme tu dis après le mariage chacun fais sa vie. Et si tu ne veut pas qu'on te parles mal t'a qu'à pas être un idiot.

J'avoue là je le cherche. Mais je suis chez moi et il osera rien me faire parce qu'il y a les darons. En même temps je ne pense pas qu'il soit du genre à frapper une fille.

Lui: tu sais je peux faire de ta vie un enfer tu n'a pas idée. Profite bien de ces instants de liberté qu'il te reste.

Il m'a dit ces mots avec un calme qui me fit froid dans le dos. Mon oncle et mon père arrivèrent et Ousmane pretexta avoir un truc important à régler. Ils sont donc rentré chez eux.
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