Chapitre 6

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Moi: OUVRE MOI OUSMANE. C'EST PAS DRÔLE. Ouvre.
je n'arrêtais pas de tambouriner la porte mais je n'ai eu aucune réaction de sa part. Où pourrais je bien aller surtout que je n'étais habiller qu'avec un debardeur et un short qui marrivait à mi cuisse. Y avais vraiment pas moyen pour que je sorte cette nuit. Qui sais quelle sorte de psychopathe je pourrais rencontrer. Je m'asseyai sur le sol près de la porte de la suite et me recroquevillais priant pour qu'il finisse par m'ouvrir la porte. Je suis restée dans cette position et m'assoupie. À un moment et je senti qu'on me tapotait l'épaule droite.
(...) : hey miss.. miss are you okay?
Je levai la tête pour voir un homme debout devant moi. Il était putin de beau avec son teint basané ses yeux marron clair ses cheveux plaqués en arrière  ses muscles. Des beautés pareil j'en voyais qu'à la télé. Dommage que je le rencontre dans une situation pareille. J'avais vraiment trop honte.
Moi: euh... weh je vais bien.. euh... im okay thank you
Lui: que faiteu vous assise toute seul dans ce couloirr.
Bon au moins il parlait français avec un accent certes mais j'aimais bien. Je devrais tout aussi bien lui dire la vérité. Peut être pourra t-il maider.
Moi(hesitante): eh bien... mon génial petit mari m'a jeté dehors et j'ai nulle part où passer la nuit. Alors je suis là devant la porte de notre suite espérant qu'il veuille m'ouvrir. 
Lui: is he insane? Venez avec moi please! Ma suite est juste ici.
Il me tendit la main pour m'aider à me lever. J'hésitais quelques secondes. Comment Ousmane réagira til quand il saura où je suis et avec qui. Oh après tout c'est sa faute si je me retrouve ici. En plus il n'en a rien à foutre de moi. "Chacun fait sa vie" sont les mots qu'il avait employés alors tant pis. Je lui donna ma main et je me levais. J'avais honte vu la manière dont j'étais habillé car il me regardais pendant un instant avec de gros yeux avant d'ouvrir la porte de sa suite et de me faire entrer. Elle était en face de la nôtre et était aussi belle. Je m'asseyais timidement sur un long canapé blanc devant une cheminée.
Lui: je vous sers à boire? Soda?
Moi: oh oui se serait gentil. Merci.
Il apporta deux canettes de soda, prit la peine de les ouvrir et me tendit une. Il vînt s'asseoir à mes côtés. 
Lui: je m'appelle Marc jacobs.
Moi: fatima***.Vous pouvez m'appeler Tima
Lui: very beautiful name. Alors Tima, voulez vous m'expliquer ce qu'une si belle femme comme vous faites avec un crapaud qui vous force à dormir dehors?

Je ris à son allusion.  Si par crapaud il parle de la personnalité d'ousmane alors oui il a complètement raison.  Par contre pour le physique c'est autre chose bien que sa beauté n'égale pas celle de ce jeune homme en face de moi.

Moi: eh bien c'est une assez longue histoire. 
Lui: je crois qu'on a le temps.

Il me fit un sourire encourageant et je me mis donc à lui raconter ma vie. Je lui parlait de ma nationalité, de la mort de ma mère des problèmes de mon père et de comment je me suis retrouvé mariée et expulsée de nôtre suite le jour de ma soit disante lune de miel. Il trouva bien évidemment cela injuste et bisarre mais il ne fit pas plus de commentaires. Quand ce fût son tour de me parler de lui je pu apprendre à mieux le connaître. Marc est un américain de 25 ans et il possède déjà une grande entreprise de télécom avec plusieurs filiales.  Il est en gros super riche. Il a appris plusieurs langue raison pour laquelle il parle si bien le français. Il adore voyager de temps à autre mais il est là pour le boulot. nous discutions depuis un moment déjà jusqu'à ce que mon ventre se mit à crier famine. il le remarqua et nous commanda des pizzas que nous dévorons tout en se racontant quelques annecdotes de notre vie. on n'arrêtait pas de rire. il y avait quelque chose de mélodieux dans le sien. en juste quelques heures je me sentais plus proche de ce jeune homme que de n'importe qui d'autre et surtout plus que de Ousmane. A un moment donné il regarde sa montre.

lui: il se fait tard. déjà 3h du mat. je crois qu'on ferait mieux d'aller dormir sinon on ne sera pas en forme demin. tu peux prendre le lit. je dormirai sur le canapé. 

bien que je ne sache pas où aller je ne veux pas passer la nuit ici. ça semblerait bisarre et je le connais à peine. au fond je suis une vrai trouillarde et je sais qu'on ne connaît jamais les intentions d'une personne même si Marc a vraiment l'air gentil.

moi: oh non je... je ne veux pas te déranger ni t'attirer des problèmes. je ne peux pas passer la nuit ici.

lui: si tu ne compte pas rester alors où va tu passer la nuit dis moi!

il dit ces mots de manière lente et ammusée avec un sourire en coin. je le regarde dans les yeux ne sachant pas quoi répondre.  je sais qu'il a raison et que je n'ai pas le choix.

lui: je te laisse un t shirt et un short en guise de sous vêtements dans la chambre. tu peux prendre un bain si tu l désire la salle de bain est à l'intérieur.

il disparaît dans la chambre et revient quelques instant plus tard avec un drap et un coussin qu'il installe sur le grand canapé me laissant savoir que je peux y aller. je pénétre dans la chambre après lui avoir sussure un "merci". elle est vraiment magnifique avec un bien trop grand lit comme les lits royaux qu'on voit dans les films. j'étais vraiment exténuée alors je mis les habits qu'il m'avait déposé sur le lit et m'endormi mes rêves hantés par un prince charmant s'évadant avec moi me sauvant d'un crapaud aux airs d'ousmane.


chronique de Fatima: mon destin tragiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant