Chapitre 9

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Point de vue Ousmane

Assis devant la télévision , une tasse de café a la main , j'essayais vainement de suivre le match qui se jouait devant mes yeux. Mais je n'arretais pas de repenser a ce qui s'est passé aux Bahamas.

Flashback
Dès que je claque la porte de la suite un sentiment étrange émerge en moi . Je regrette d'avoir réagis comme sa et d'avoir jeté Fatima dehors a une pareil heure de la nuit . Mais elle me met dans des états pas possibles , m'énervant au plus haut point . Seulement, le fait de lui rouvrir peut la laisser croire des choses. Alors je partit me coucher .....
Je me reveillai très tôt et fis ma toilette a la hâte . J'ouvris la porte de la suite pensant retrouver Fatima juste devant mais elle n'y était pas . Et Merde!

Fin du Flashback

Des images de Fatima main dans la main avec cet homme me revenaient en tête et cela m'exasperait . Je l'avais cherché partout avec la peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. La retrouver ainsi..aussi belle dans cette robe et surtout les yeux brillants de joie avait fait naître de la colère et surtout une jalousie en moi. Ressentir cela m'étais inconcevable. J'étais jaloux de cet inconnu qui l'avait rendu si heureuse.
Je me levai d'un bond, totalement dépassé par la tournure que prenaient les choses et surtout énervé de ressentir des choses pareils.

Fatima: Tu sors?

Je me retournai et la vit debout au pas des escaliers , habillée d'un jean et d'un chemisier légèrement entrouvert au niveau de sa poitrine, inconsciente de l'effet qu'elle me faisait . Putain..

Moi: Ce ne sont pas tes affaires

Je lui avais craché ces mots , dégoûté de mes propres pensées . Je sortit et claquai la porte derrière moi.

Retour Pdv de Fatima

Sérieusement? Je reste bouche bée après la réponse d'Ousmane . Hier soir encore il se foutait de moi tout sourire et la il me parle comme s'il me haïssait. Ça peut paraître bizarre mais à chaque fois qu'il réagit de cette façon avec moi une douleur nait dans ma poitrine. Oui on ne s'aime pas vraiment mais le respect n'est pas interdit non plus .
Je repense sur le coup a Marc et des larmes se fraient leur chemin sur mes joues . Lui ne ferait jamais cela ...
J'essuyais mon visage lorsque le téléphone fixe se mit a sonner du salon.
Moi: Allô oui ?
Tante Aicha : Bonjour Fatima chérie . Moi: oh..Bonjour ma tante ! Vous allez bien ?
Elle: Très bien Al Hamdoulilah . Jai appris par mon fils que vous etes rentrés plus tôt que prévu ..Ça n'est rien de grave rassure moi ?
Je deglutis à sa question et cherchai une réponse plausible.
Moi: Ne t'en fais pas tata. Ce n'est rien.
Je priai pour qu'elle n'insiste pas .

Elle : Hum..d'accord! Vous dînez a la maison ce soir. Préviens ton époux et ne tardez pas . Bisoux.

Elle raccrocha et je soupirai . Je partis me faire des Oeufs que j'avalai difficilement puis retournai au salon.
Je m'assoupis une heure après devant une émission que je ne suivais pas vraiment.

.....

Je sursautai a l'entente d'un bruit provenant de la cuisine. Je frottai mes yeux et me levais , marchant vers cette dernière. J'apperçu Ousmane debout , chancelant , tentant de se servir un verre d'eau .

Moi: Ousmane? Tu vas bien?

Je m'approchai de lui et il se retourna . Ses yeux etaient injectés de sang et une odeur répugnante d'alcool émanait de lui . De l'alcool?
Je reculai instinctivement et le fixai. Un sourire narquois et ..flippant habillait son visage .

Moi: Tu as bu ?

Je n'arrivais pas a y croire . Je ne savais aucunement qu'Ousmane consommait de l'alcool. J'étais totalement perdue et surtout déçue face a ce qui se passait , et je ne le vis pas avancer vers moi .
Je reculais d'un pas lorsqu'il voulut tenir ma main et son visage se durcit. Ses yeux et surtout le regard qu'il posait sur moi me faisaient froid dans le dos.

Lui: Approches .

Il ordonnai d'un ton glassant. Je reculai et senti mon coeur battre dans ma poitrine frénétiquement. Il me faisait peur et je ne savais pas si je devais lui obeir .
Je ravalai ma salive et le rejoignis très lentement me forçant à ne pas pleurer. Il attrapa mon visage qu'il caressait de son pouce et je fermai les yeux luttant contre les larmes qui menaçaient de sortir.
Lui: J'ai terriblement envie de toi Fatima.
Il prononçait ces mots en humant mon cou et je me figeais de stupeur.

Que vient-il de dire?

Je voulus reculer mais il m'aggripa très fort et me tira violemment vers lui. J'étais totalement apeurée .

Moi: Tu me fais mal Ousmane.

Il m'ignora et parsemai mon cou de baiser . Je ressentis soudain une brûlure quand il me fit un suçon durement . Je me delectai malgré tout de sa bouche qui aspirai ma peau et me maudis d'y trouver un quelconque plaisir.
Je repris mes esprits et le repoussai vivement.

Moi: Tu n'es pas toi même Ousmane. Vas te coucher .

Lui: Reviens là .

Il criait presque et je sursautai, tremblante comme une feuille.
Je ne pensai plus quand je courus vers ma chambre . Il ne risquai pas de m'écouter et j'étais terrifiée a l'idée qu'il me fasse quelque chose . J'étais sur le point de fermer a clé la porte mais je vis Ousmane et cru m'évanouir . Il calait la porte de son pied et me regardai d'une manière indéchiffrable. Putain.

Lui: Tu ne devais pas faire ça.

Il me menaçait et ouvrit complètement la porte la refermant derrière lui .

Il me poussa violemment sur le lit et enleva la chemise qu'il portait . J'étais paralysée le fixant . Il grimpa sur moi m'ecrasant de tout son poids.
Sa bouche s'ecrasa durement sur la mienne et il appuyai sur ma hanche . Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait et j'avais peur .

Moi: Ousmane s'il te plaît ..je suis désolée . Arrêtes..

Mes larmes coulaient abondamment et j'éclatai en sanglots.

Lui: La ferme. Tu ne veux pas que je te blesse ,si ? Alors tais-toi !

Je pleurai de plus belle et fermai les yeux , dégoûtée , lorsque sa main effleura ma poitrine . Il tira sur le chemisier que je portai faisant éclater les boutons du vêtement . Je me retrouvai en soutif .
Il quitta ma bouche et embrassai mon cou . Il refit un suçon beaucoup plus douloureux que le dernier et je me débattu voulant juste qu'il se reprenne. Rien qu'à l'idée qu'Ousmane puisse abuser de moi me rendait malade. je ravalai mes larmes et lui attrapa le visage . Je la tirai jusqu'à coller nos fronts et lui touchai la joue.

Moi: Regarde moi..Ousmane s'il te plaît . Ne fait pas ça.

Il posa ses yeux sur moi et je crû ressentir le regret a travers son regard.

Lui: Dégages.

Il se relevai et me lançai mon habit .
Je me redressai ne le quittant pas des yeux. J'avais peur de bouger.

Lui: Vas-t'en tout de suite..

Il criai , jetant par terre un vase qui decorait la table de chevet . Je me levais alors précipitamment et alla m'enfermer dans ma chambre.

chronique de Fatima: mon destin tragiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant