Chapitre 12

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...: fait attention à toi Ousmane. Tu connais la raison pour laquelle j'ai voulu que tu te mari. Apprend à devenir un homme et traite la bien.

Je me cachais bien derrière l'arbre et j'évitai de faire du bruit pour ne pas me faire repérer.

Ousmane: je sais papa. J'essayais de changer bien avant que tu ne veuilles me marier. Tu aurais dû me laisser le temps de te le prouver...

Oncle moussa: si je l'avais fait tu serais au fond du gouffre mon petit. Au moins avec ça tu passeras bien aux yeux de mes associés. Tu as complètement changé depuis cet histoire et tu crois que c'est cette bande de merdeux qui peuvent t'aider à aller mieux...

Ousmane: tout ce que tu as fait papa c'est la mettre en danger avec moi. Ce ne sera pas facile pour moi de tout lacher et tu le sais.

Oncle moussa: tu as bien intérêt à le faire ouz. Change tes fréquentations Sinon tu sais ce qui t'attends. Tu n'aura plus de place dans l'entreprise familiale et en plus de cela je te risque de te déshériter.

La mâchoire d'ousmane tomba et il resta là sans rien dire.
La colère était apparente dans le ton d'oncle Moussa. Il planta son fils dans le jardin pour rejoindre la maison. Pour ne pas qu'il me voit je fus obligé de contourner l'arbre et de me retrouver dans le champ de vision d'Ousmane. Ce dernier en me voyant fronça les sourcils et serra les poings.

Lui: oh qu'est ce tu fais là toi?

Moi: moi...euh.. je ne faisait que me promener et...

Lui: as tu entendu notre discussion?

Il s'approchait dangereusement de moi ce qui me faisait perdre un peu mes moyens. Malgré le fait qu'il m'intimidait je ne pouvais pas le laisser paraître. Je croisait les bras en prenant un air suffisant.

Moi: oui je vous ai entendu... enfin une partie. Et je comprends mieux pourquoi tu ne veux pas que je divorce. C'est dû aux menaces de ton père n'est ce pas?

Il se rapprocha encore plus de moi et je fus obligé de lever la tête pour le regarder en face. J'étais toute petite face à lui avec mon petit mètre 65.

Lui: tu devrais vraiment apprendre à te mêler de tes affaires fatima.

Moi: ce sont mes affaires du moment que je suis coincé avec toi dans ce marriage qui n'a d'autre raison que le fait d'essayer de dissimuler tes bêtises. Que peux tu bien faire de grave au point que ton père veuille te déshériter?

Lui: tu ferais mieux de la fermer avant de me faire péter les plombs. Allez viens on rentre.

Il tira mon bras brutalement et me força à le suivre dans la maison. Aussitôt à l'intérieur il fit un grand sourire à sa mère en la remerciant pour le dîner. Il prétexta devoir se lever tôt demain pour que ces parents nous laisse partir sans insister. Nous leur dîmes aurevoir et rentrons dans la voiture. Sa mauvaise humeur de tout à l'heure refit surfave et il serrait les poings sur le volant en accélérant. Son état me stressait et je me dépêchais d'attacher ma ceinture.

Moi: Ousmane ralenti s'teuplait.

Il me regarda avec haine et reporta son attention sur la route tout en allant plus vite qu'avant. Je commençais vraiment à avoir la peur au ventre. Je me disait vraiment qu'on allait mourir s'il continue.

Moi: ARRÊTE OUSMANE! TU VAS NOUS FAIRE AVOIR UN ACCIDENT PUTINN...

Il ne m'écoutais pas et continua d'accélérer malgré le fait que je continuais de crier pour qu'il arrête. On approchait d'un feu rouge et plusieurs voitures passaient. Ma respiration se coupa et je sentis les larmes me monter aux yeux.

Moi: OUSMANE ARRÊTE LA VOITURE.

Il appuya sur le frein d'un coup et la voiture fit un long dérapage. Mon coeur cru s'arrêter quand la voiture fît un bon en avant pour s'arrêter une bonne fois. Je restait ébêtté tentant de reprendre mon souffle.

...: Fatima... t..tu n'es pas blessé. Hey tu vas bien?

Il secoua mon bras attendant une quelconque réaction de ma part. Je le regardai lentement essayant de rassembler mes esprits.
D'un coup je détacha la ceinture, ouvrit la porte et sortit de la voiture. Mon but était de m'éloigner de lui à tout prix.
J'entendis la porte de son côté claquer et je l'entendit crier mon nom. J'accélèrais alors mes pas. Toujours sous le choc mes larmes s'étaient mis à couler.

...: attends fatima...

Aussitôt qu'il m'attrapa le bras pour me mettre face à lui, je lui mis une gifle avec toute la force qu'il me restait.

Moi: NON MAIS TU ES COMPLETEMENT MALADE. TU TE RENDS COMPTE QUE T'AS FAILLI NOUS TUER?

Lui: je sais... je suis désolé. Je sais pas ce qui m'a pris. j'ai perdu le contrôle.

Moi: ah weh eh bien tu ferais bien d'aller te soigner et apprendre à gérer ta colère parce que moi j'en ai marre de toi.

Je me retourne et continue à marcher. Ce gars est vraiment dérangé. Je ne sais même pas dans quoi je me suis engagé. Je n'aurais jamais dû accepter ce mariage.

Lui ( me retenant): où est ce que tu va comme ça. Remonte dans la voiture on rentre.

Je me mis à rire en entendant ses mots. Il est pas croyable.

Moi: t'es sérieux là? Tu crois vraiment que je vais remonter là dedans avec toi? Je tiens à ma vie contrairement à toi.

Lui: très bien... comme tu veux.

Avant que je ne puisse me retourner j'étais soulevé et jeté sur son épaule. Je criais en martelant dos de coup pour qu'il me dépose mais ça le fit rire. Il me fis rentrer à l'arrière de la voiture qu'il verrouilla. Je fis la moue et priait pour qu'il roule normalement pendant qu'il nous conduisait à la maison.

chronique de Fatima: mon destin tragiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant