Chapitre 4

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Buck et Eddie prenaient leurs petits-déjeuners dans un café de la ville.

- Tu viens souvent ici ? Lui demanda le brun. Ils ont l'air de bien de connaître.

- Nous venons avec Christopher, Maddie et Bobby, une fois par semaine, le jour où Joe fait ses muffins à la myrtille. Ce sont les meilleurs au monde.

- Vraiment ?

- Demain, tu es libre ?

- Oui.

- Alors rendez-vous ici à six heures trente, tu auras ta réponse.

- J'y serais. Surtout si je peux passer du temps avec toi.

Il rougit sous le regard du brun. Il ne rêvait pas, Eddie le draguait ?

Devait-il flirter en retour ?

Le brun lui plaisait, mais même s'il avait envie de se laisser aller un moment, que désirait Eddie ?

- Tu veux passer du temps avec moi ? Qu'aimerais-tu faire ?

Venait-il vraiment de poser cette question ? Il ne pouvait pas être moins lourd ?

- J'ai de nombreuses idées, mais aucunes ne peuvent être faîtes ici.

Il rougit furieusement. Le message était clair. Eddie ne voulait que coucher avec lui. Pourquoi pas ? Il n'avait eu personne depuis presque neuf ans. Mais vu le caractère du brun, ce ne serait pas lui qui serait en dessus. Était-il prêt au rôle du dessous ?

Un regard vers le brun, il eut sa réponse.

- Elles peuvent être faîtes chez toi, après ce petit-déjeuner ?

- Oui. Mais je te garantie que je ne pense plus à mes pancakes maintenant, alors nous devrions nous dépêcher.

- Et si je veux te faire languir ?

Eddie se pencha vers lui.

- Je te garantie que tu le ressentiras.

Bordel ! Lui aussi, il n'avait plus trop envie de ses pancakes.

- Jay ! On va prendre à emporter.

Il vit le brun sourire.

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Il eut à peine le temps de poser les sacs sur la table de la cuisine, qu'il se retrouva plaqué contre le plan de travail avec des lèvres dévorant les siennes des mains sur ses joues. Il répondit en posant ses mains sur les hanches d'Eddie.

- Enfin.

- Enfin ? Répéta-t-il surpris.

- Depuis notre rencontre, tu me plais, mais je ne pensais pas que c'était réciproque. Alors quand j'ai remarqué que je te troublais...

- Tu me l'as fait comprendre, me troublant encore plus.

- Oui. Et je languissais de t'embrasser.

- Juste m'embrasser ? Alors je peux part...

Il sourit sous les lèvres du brun. Ce dernier se colla un peu plus sur lui, faisant ainsi s'effleurer ce qui les rendaient homme et qui étaient encore couverts de leurs pantalons.

- Tu n'as pas intérêt de bouger de là. Tu ne partiras que pour aller chercher ton fils.

- Tu penses tenir jusque-là ?

- Ce serait une provocation, Buckley ?

- Possible, Diaz. Répondit-il en souriant en coin.

Sourire qui fut caché par les lèvres d'Eddie.

- Défi accepté.

Ils s'embrassèrent encore, mais leurs mains furent des plus baladeuses.

Depuis le temps qu'on ne l'avait pas touché, il frémissait au plus petit effleurement. Quand Eddie glissa ses lèvres sur son gorge du côté gauche, il se mordit furieusement la lèvre inférieure. C'était une de ses zones sensibles. Il glissa ses mains le long du torse du brun pour les poser sur sa nuque et la lui caressa.

- J'ai toujours aimé ton parfum, Buck.

Il s'accrocha aux épaules du brun quand ce dernier l'effleura de son nez sous son oreille gauche. Le souffle d'Eddie se répercutait sur sa peau.

- Je t'en offrirais une bouteille. Répondit-il avec difficulté.

- Non. Je préfère m'en imprégner sur ta peau.

Il ne savait pas comment il faisait pour tenir encore debout. Eddie lui faisait un effet dingue après autant de temps sans relation.

Maddie lui avait dit plusieurs fois de sortir, de profiter un peu qu'elle pouvait garder Christopher, mais il n'arrivait pas à quitter son fils. Et il devait être honnête, même s'il le savait en prison, il avait toujours peur que Doug s'échappe et s'en prenne à sa sœur. Il n'avait pas pu la protéger pendant plusieurs années, alors il devait le faire à présent. Mais Eddie avait su le troubler au point de vouloir se laisser aller à la luxure.

Il prit le visage de ce dernier entre ses mains, puis il l'embrassa passionnément en changeant les positions.

Il sourit en voyant qu'il avait surpris le brun.

- Il y a aussi quelque chose que je désire faire depuis quelques temps.

Il lui retira son tee-shirt puis il glissa ses lèvres dessus.


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