Destins liés

Chapitre 12

Buck buvait sa bière en regardant sa sœur faire les cent pas.

Quand Maddie était entrée, elle les avait trouvé Christopher et lui enlacés, ce n'était pas rare, mais elle avait surtout vu ses larmes dans ses yeux. Elle lui avait demandé ce qu'il y avait, il lui avait dit qu'il lui en parlerait quand Christopher serait couché, mais qu'il n'y avait rien de grave. Il ne voulait pas l'inquiéter pour rien.

Le repas s'était bien passé et dès que son fils s'était endormi, sa sœur l'avait attiré dans la cuisine puis elle lui avait simplement dit '' Alors ? ''. Il lui avait donc tout raconté.

Sa sœur avait été dans le même état que lorsqu'il avait découvert la vérité. Elle avait paniqué, il avait essayé de la prendre dans ses bras pour la calmer, mais au vu de son regard presque noir, il avait reculé et maintenant, il attendait qu'elle se calme toute seule.

- Tu es vraiment sûr qu'il ne va pas demander la garde de Christopher ?

Il alla dans le meuble de la salle à manger où se trouver les papiers important, il en sortit celui qu'Eddie avait fait faire à son avocat, puis il l'amena à sa sœur.

- Et Christopher ? Il ne veut pas le connaître ? Eddie. Enfin, je veux dire ...

Là, il la prit dans ses bras, les yeux de sa sœur n'étant plus noir de colère. Sa sœur lui rendit son étreinte.

- Eddie veut connaître Christopher, mais pas comme un père car pour Eddie, le seul père de Chris c'est moi. Il ignorait la grossesse de Shannon, il a fait le test plus par curiosité que pour m'enlever Chris. Et Chris, je suis aussi pour lui, son seul papa. Eddie c'est mon ami pompier, pas son papa de sang.

- Bien, bien.

- Puis tu crois que Bobby le laisserait m'approcher si il pensait une seule seconde qu'Eddie voulait lui enlever son petit prince ?

- Non, c'est certain et Athena l'aurait déjà arrêté.

Il sourit, il n'y avait pas pensé, mais sa ma' en était capable.

- Tu sais, jusqu'à hier, je repoussais encore Eddie car malgré ce papier, j'avais peur, mais papa m'a poussé à aller voir Eddie et j'ai vu combien il tenait à moi. Pas à moi, père de son fils, mais moi, Evan Buckley, l'homme qu'il aimait. Je lui donne une seconde chance et j'espère que tu en feras de même.

Ils se séparèrent.

- Avant de te répondre, je voudrais une rencontre, un dîner pourquoi pas ? Je veux voir comment il agit envers Chris et toi.

- D'accord, je l'inviterais. Merci grande sœur.

Il posa un baiser sur son front.

¤¤¤

Il venait de déposer son fils à l'école, il avait encore du temps avant sa garde, il alla chez Eddie.

En le voyant, ce dernier sourit grandement.

- Salut.

- Salut toi. Entre ?

Il le fit puis il se retrouva avec les lèvres de son amant sur les siennes.

- Je préfère un bonjour comme celui-ci, lui dit ce dernier.

- Moi aussi.

Ils s'embrassèrent une nouvelle fois.

- Tu veux un café ?

- Non, merci. Désolé de venir à l'improviste.

- Ne t'excuses pas de venir. Je suis heureux, même si je suis surpris, de te voir.

- C'est gentil. J'aurais pu t'en parler à la caserne, mais j'avais envie de te voir un peu avant la garde.

Il eut droit à un nouveau baiser. Ce qu'il aimait embrasser son homme. Il se sentait à chaque fois fondre contre les lèvres du brun.

- De quoi voulais-tu me parler ? Lui demanda ce dernier en le tenant par la taille.

- Chris sait qui tu es pour lui, Maddie aussi et elle aimerait que tu viennes à la maison.

- Buck, pourquoi tu l'as dit à Christopher ? Je ne veux pas qu'il soit perturbé, c'est ton fils et ...

Il le coupa en l'embrassant.

- C'est ce qu'il a dit. Même s'il sait, rien n'a changé.

- Tant mieux. Et ta sœur ? Comment l'a-t-elle prit ?

- Aussi bien que moi quand je l'ai appris, mais maintenant, elle veut voir si tu tiens réellement à moi sans arrières pensées.

- J'ai pourtant énormément d'arrières pensées, surtout en te sentant ainsi contre moi.

- Je ne parle pas de ça, dit-il en rougissant.

- Dommage.

- Eddie, on a une garde dans une heure.

- Et il ne faut que vingt minutes pour aller à la caserne.

Son amant l'embrassa en passant ses mains sous son tee-shirt.

- Eddie, pour le repas ?

- C'est d'accord. Maintenant ...

Le brun l'embrassa de nouveau en le poussant vers sa chambre.