Destins liés

Chapitre 5

Eddie et Buck étaient en sous vêtements. Le brun fermait les yeux en se mordant la lèvre inférieure sous les baisers et les attouchements du blond sur son torse et son bas ventre.

- Bordel, Buck ! Dit-il en se cambrant.

Le blond le mordillait l'entre cuisse.

Depuis leur première fois il y avait quelques semaines, ils se voyaient de plus en plus souvent quand Buck n'avait pas son fils et si au départ ils parlaient tranquillement, ils finissaient toujours pas coucher ensembles. Et il ne le regrettait vraiment pas. Il n'avait jamais de plaisir aussi extrême que sous les lèvres, les mains de Buck et en étant en lui.

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Il reprenait sa respiration en souriant au blond et en l'embrassant par accoue soit sur les lèvres, soit sur son épaule droite.

Il le vit regarder l'heure.

- Désolé, je vais devoir y aller.

- Mais il n'est pas encore quinze heures ? Nous avons encore le temps pour...

Il l'embrassa langoureusement.

- Chaque vendredi, j'amène Christopher chez le physiothérapeute. L'école sait combien il est difficile d'avoir un rendez-vous donc elle accepte qu'il sorte plus tôt.

- D'accord. Vas prendre une douche. Tu seras plus à l'aise pour la fin de ta journée. Et ton fils est un petit gars courageux pour y aller chaque semaine.

- En parlant de mon fils...

Son amant se redressa.

... Christopher m'a demandé si tu serais d'accord pour venir manger à la maison. Il t'a bien aimé et... Enfin, ne te sens pas obligé par rapport à ce qu'on fait en dehors de nos gardes. Peut-être que ça...

Il lui tourna le visage puis il l'embrassa.

- J'adorerais venir chez vous. Tu me dis quand.

- Pourquoi pas mardi ?

- C'est parfait.

Après un autre baiser, il laissa Buck se lever, mais ce dernier lui prit sa main droite.

- Et si tu prenais ta douche avec moi ?

- Avec grand plaisir.

*****

Buck était nerveux. Eddie son collègue et surtout son amant, venait passer la fin d'après-midi et la soirée avec son fils et lui.

Il sursauta quand la sonnette de la porte d'entrée se fit entendre.

Il alla ouvrir.

- Hey. Souffla-t-il.

- Hey. Lui répondit le brun avec un sourire aux lèvres. Du vin pour toi et une bricole pour ton fils.

- Tu n'étais pas obligé.

- Ça me fait plaisir.

- Merci Ed...

Le brun lui vola un baiser.

- Respire. Rassures-toi, il n'est pas là. Mais tu es trop sexy pour ton propre bien.

Il souffla longuement en souriant.

- Christopher, notre invité est là. Je vais mettre le vin au frais.

- D'accord.

Il vola à son tour un baiser au brun avant d'aller dans la cuisine.

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En revenant, il vit son fils et son amant s'enlacer. Il se sentit tout drôle. C'était étouffant, mais agréable.

- Papa, regarde, il m'a acheté le jeu que je voulais.

- Tu l'as remercié ?

- Oui.

- Merci Eddie.

- Je suis heureux d'avoir bien choisi.

- Papa, on peut l'essayer ?

Comment dire non à cette bouille toute mignonne ?

- D'accord. Mais seulement avant souper.

- Promis. Merci papa.

Son fils lui fit un câlin avant de prendre la main gauche d'Eddie pour aller dans le salon.

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Ils s'étaient bien amusés tous les trois, même s'il allait de temps en cuisine voir si le repas cuisait bien.

Ils étaient à présent à table.

- Tu cuisines vraiment trop bien Buck. Entre le cap et toi, c'est difficile de juger qui cuisine le mieux.

- Mamie, tata Maddie, tata May, Harry et moi, on dit pareil. Dit son fils. Papa et papy sont les meilleurs cuisiniers au monde.

- Tu as raison. Dit Eddie.

Il rougit sous le regard du brun.

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Tout se passait bien. Il avait été nerveux pour rien. Mais il avait trouvé qu'Eddie était ailleurs pour le dessert, après qu'il soit allé voir la chambre de Christopher le temps qu'il commence la vaisselle.

À présent, le brun s'en allait après qu'ils aient bordé son fils.

- Eddie ? Tout va bien ?

- Oui. Merci pour cette soirée. Ton fils... Christopher est vraiment un gamin génial et toi, tu es un père incroyable en plus d'un excellent cuisinier et...

Le brun vint contre lui et approcha ses lèvres de son oreille gauche.

- ...un excellent amant.

Il rougit, mais le brun ne lui fit pas remarquer, ce dernier l'embrassa tendrement.

- Je te vois à la prochaine garde ?

- Oui. Fais attention sur la route.

- Ne t'en fais pas.

- Écris-moi quand tu rentres, ça me rassurera.

- D'accord. Tu es vraiment adorable.

Après un nouveau baiser, le brun s'en alla.