Chapitre 32

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Bonsoir mes chatons ! J'espère que vous allez bien aujourd'hui ? ☺️

Je suis heureuse de vous retrouver avec ce nouveau chapitre ! Et je tenais à vous remercier pour vos retours sur le dernier chapitre, que vous avez (pour la majorité) adoré ! Merci beaucoup ❤️❤️

Je vous souhaite une bonne lecture ❤️

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Ce matin-là, j'avais pu goûter à ce qu'était le bonheur d'une bonne grasse matinée bien méritée. Le contrecoup de l'hôpital - qui n'était pas un mensonge monté de toute pièce - m'avait fait sombrer dans un sommeil particulièrement profond, après la petite discussion nocturne que nous avions eue, Jeongguk et moi.

Le lit était magistralement divin. Le matelas était certainement un dernier modèle de qualité à mémoire de forme, dans lequel on souhaiterait s'éterniser à jamais. Les draps sentaient le parfum de la lessive, aux douces senteurs de lavande, qui changeaient de l'odeur de désinfectant et de stérilisation des hôpitaux.

Mais ce qui était encore plus agréable pour cette première nuit en dehors de ma chambre hospitalière, n'était autre que mon petit-ami, blotti dans mes bras et agrippé à moi tel un koala accroché à son arbre.

Certes, l'avant-veille de ma sortie, Jeongguk avait dormi avec moi à l'hôpital. Cependant, le fait de savoir que cette première nuit fut dans notre chambre, dans notre appartement, dans notre lit, et qu'il était collé à moi, le visage parfaitement logé dans le creux de mon cou - comme si c'était sa place destinée depuis toujours - me fit répandre cette douce chaleur démesurée dans ma poitrine.

Mes cils battant dans la faible obscurité de la chambre, doucement éclairée par une forte lueur blanche provenant de l'extérieur, et partiellement diffusée dans l'entièreté de la pièce à travers les volets fermés, je contemplais le visage angélique de mon amant endormi.

Je n'osais pas bouger d'un millimètre, la chaleur de son corps s'étant imprégnée à la mienne, et je crevais de chaud sans broncher une seule seconde. J'aurais pu le dégager sans montrer la moindre gêne, me séparer de lui pour sentir l'air frais me rafraîchir le corps de cette ébullition qu'était son enveloppe charnelle, digne d'un radiateur ambulant. Mais je ne voulais en aucun cas mettre un terme à cette scène, même si j'allais pouvoir la vivre, encore et encore, chaque matin aux côtés de l'homme de ma vie.

Alors, pour combler l'attente de son réveil qui n'avait pas d'heure déterminée, j'avais récupéré mon téléphone, qui tenait en équilibre sur le rebord de la table de chevet, et j'avais ouvert ma boîte à messages, qui, à ma plus grande surprise, était chargée de SMS de ma mère et de mon frère.

Mon frère...

Cela faisait tant d'années que je ne l'avais pas vu en chair et en os. Tant d'années que nous nous n'étions pas échangés un seul message, car il était parti comme un voleur du jour au lendemain, sans m'avoir dit au revoir, sans m'avoir dit qu'il m'aimait.

Si j'étais au courant de sa situation sentimentale, de sa stabilité financière et de l'emploi qu'il tenait à temps plein en travaillant pour le gouvernement français, ça avait été tout simplement grâce à ma mère, qui avait réussi à rentrer à nouveau en contact avec lui, malgré la distance qui les séparait.

Je ne savais pas à quoi il ressemblait à présent, puisque lorsqu'il avait quitté le domicile familial, je n'avais que quatorze ans, et lui, tout juste dix-neuf ans. Mais il n'y avait pas un seul jour où je ne pensais pas à lui, où je me demandais s'il aimait réellement sa vie à Paris, avec sa femme.

A Nos Âmes Écorchées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant