Chapitre 34

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Bonsoir mes chatons, comment allez-vous ?

Je sais que ça fait plusieurs jours que je n'ai pas posté, mais avec l'approche des fêtes, je n'ai pas le temps de prendre de l'avance sur mes écrits, comme je le faisais jusqu'à maintenant !

En tout cas, j'espère que tout va bien, et je vous souhaite une bonne lecture ! ❤️

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Trois jours s'étaient écoulés depuis les fêtes de Noël. Trois jours, où Jeongguk et moi nous passions la majorité de nos journées ensemble, cloîtrés dans notre appartement, emmitouflés dans des plaids à regarder des films et séries en tout genre, en se goinfrant de biscuits de Noël et de chocolats chauds, préparés avec soin par mon homme.

Mais c'était aussi trois jours auxquels je n'avais toujours pas répondu aux messages de mon grand frère.

J'avais songé à le faire le lendemain, mais je m'étais retrouvé face à une étrange page blanche, sans savoir par où commencer exactement, sans savoir quoi lui dire en premier pour engager la conversation. Car j'imaginais que ça avait dû être la même chose de son côté, puisque ça faisait plus d'un mois que ma mère l'avait rejoint à Paris et qu'il m'avait seulement contacté le jour de Noël.

Pourtant, il y avait énormément de choses qui se bousculaient dans ma tête, tellement de questions que j'aimerai tant lui poser et pouvoir discuter avec lui jusqu'à pas d'heure.

Cependant, une fois que j'ouvrais mes messages, cliquant sur la conversation pour pouvoir enfin lui répondre, tout disparaissait en une fraction de secondes, me laissant comme un idiot à relire ses messages et cette phrase ; « Ton frère que tu as aimé », qui me poignardait le cœur à chaque fois que je la lisais dans ma tête.

Et encore aujourd'hui, je ne cessais de penser à lui, en étant blotti dans les bras de Jeongguk, qui était absorbé par le film qu'il avait mis à la télé. Et ne me demandez pas ce qu'il était en train de regarder, je n'en avais pas la moindre idée. Mon esprit était plus préoccupé par la manière dont je pouvais commencer le début de mon foutu message, que sur ce que mon homme était en train de visionner, tout en piochant dans son paquet de chips pour s'empiffrer de ces cochonneries qu'il allait dépenser à la salle de sport.

Le portable entre mes mains, je le faisais tourner mécaniquement depuis plusieurs minutes, tout en le fixant avec attention, jusqu'à ce qu'un soupir d'agacement ne m'échappe en venant plaquer brutalement mon cellulaire contre ma poitrine.

- Qu'est-ce qui ne va pas, bébé ? Tu n'aimes pas le film ? me demanda Jeongguk, tout en embrassant le haut de mon crâne, et bouffer quelques mèches de mes cheveux en prime. On peut changer, si tu veux ?

- Hein ?

- Deux, me répondit-il avec amusement, ce qui le fit rire et moi rouler des yeux, en soupirant une nouvelle fois d'agacement.

- Tu es chiant.

- Quoi ? s'exclama-t-il d'un air ahuri, avant de se mettre à rire un peu plus fort, tout en resserrant son emprise autour de moi. Je ne t'ai rien fait, bébé ! se défendit-il dans un gloussement. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse, tu es trop expressif pour qu'on ne le remarque pas.

- C'est une critique ? dis-je en tournant mon visage vers le sien, le transperçant de mon regard qui s'était soudainement assombri.

Toutefois, il ne semblait pas tellement perturbé, puisqu'il affichait ce fichu sourire goguenard sur le coin de ses lèvres, qui le rendait si attendrissant et terriblement mignon.

A Nos Âmes Écorchées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant