MY ZERO ACADEMIA

6. Ça va péter !

◇

Ce matin, je me suis mal réveillée. Cette nuit je n'ai pas dormi, plusieurs pensées ont envahi mon esprit pour que je puisse fermer l'œil.

Après avoir lavé mon visage et vécu mon matin comme les autres. Habillée de mon uniforme scolaire désastreux, je sors de chez moi avec mon sac sur mon épaule.

Sur le chemin, je vois Ochaco de dos, elle marche avec son sac à dos rose. Je n'ai pas osé lui parler, mais elle m'a très vite remarqué quand on s'est arrêtées à la gare du bus.

— Bien le bonjour T/n-chan ! Dit la brune en se rapprochant légèrement de moi, son épaule gauche touche la mienne.

— Bonjour... Je murmure dans ma barbe.

— C'est la première fois que je te vois attendre ici.

— C'est normal, les lignes du train sont fermées à cause de l'attaque d'hier soir.

— Ah oui ! S'exclame Ochaco les poings fermés et les yeux pétillants.

C'est vrai que les héros ont géré pour l'arrêter, même si, l'endroit fût gravement endommagé d'où ma présence dans ces lieux.

Pour le bus ça prend beaucoup plus de temps que le train, environ trente minutes pour arriver en dessous de la colline où se trouve Yuei, alors qu'avec le train, ça prend à peine dix minutes.

Mais bon, il n'y a pas beaucoup de monde qui peuvent payer les billets du train chaque matin, à moins d'avoir un passe illimité, mais il faut avoir les moyens. Hier pour aller à Yuei, j'ai dû "emprunter" de l'argent qui était là par hasard sur l'armoire du salon.

J'espère qu'il y aura de la place, parce que ça me dérangerait de rester trente minutes debout.

Après un temps qui me semble très long et ennuyeux, le bus n'arrive toujours pas.

— Tiens, le bus n'est toujours pas arrivé ? Je demande et m'avance pour regarder la route.

— Ça arrive souvent qu'il soit en retard... un jour, il est arrivé en avance ! J'étais au collège, et je suis arrivée en retard, parce qu'il est arrivé en avance ! Et j'ai été tout de même puni.

J'entends le bruit d'un carton tomber dans du plastique, intriguée je regarde derrière moi, il est là à côté de la poubelle. Sa tête est neutre, ni trop content ni trop pas content, et il se rapproche à côté de moi pour lui aussi... attendre le bus ?

Je ne l'ai jamais vu ici, enfin, je ne suis jamais venu ici jusqu'à aujourd'hui. Du coup, je ne sais pas s'il vient souvent ici. Depuis hier dans la soirée, je ne l'ai pas revue, et je ne sais toujours pas ce qu'il faisant prêt de chez moi. Il faudrait que je lui demande...

— Les lignes du train sont fermées. M'explique t-il en me regardant de son œil gris foncé.

— Ah ! Moi aussi ! Tu prends toi aussi le train de la ligne deux ? 

— Oui.

Comment j'ai fait pour ne pas remarquer ses cheveux depuis pas longtemps-oui bah, la rentrée c'était juste hier-? À part si c'est moi qui est aveugle pour ne pas l'avoir remarqué.

— Tu... T'appelles comment déjà ? Je demande.

Peut-être qu'il me l'avait déjà dit quand on s'est vus en dessous de chez-moi avec l'accident "poubelles d'Ochaco", mais je ne m'en souviens plus du tout.

— Shoto.

— Ohhh ! Crie Ochaco. Qu'est-ce que tu fais ici ?! Merci pour la dernière fois.

— De rien, les lignes sont coupées, pas de chance.