« Je me souviens.M'as-tu vraiment aimée ?
Je me souviens, nos premières années.
Je me souviens, ta tendresse.
Je me souviens, tes caresses.Je me souviens, ton sourire et ta chaleur.
Combien tu me faisais rire, grande était ta douceur.
Je me souviens, ce jour, tes premiers cris.
Je me souviens, ce jour, mon corps meurtri.Je me souviens, ce jour, ta tendresse devint violence.
Je me souviens, ce jour, tes caresses devinrent souffrance.
Je me souviens, le silence.
Je me souviens, l'obscurité... »...
- Maman ?
...
Je fis un léger sursaut quand mes paupières s'ouvrirent, mais était-ce parce que je n'avais plus sommeil ou était-ce parce que je sentais des mains dans mon dos entrain de me recoudre une ouverture ?
Bonne question...
- évite de bouger il faudrait pas que t'a plaie s'ouvre alors que je viens de la recoudre.
C'est qui lui ?
Deux options s'offraient à moi. La première : je lui retournais une gifle, la deuxième : j'attendais qu'il finisse de me recoudre et je lui retournais une gifle.
Je fis volte face et dirigea ma main avec force vers son visage, l'aiguille encore planter dans ma plaie s'arracha en même temps qu'un morceau de ficelle qui était à moitié rentré.
J'ignora la douleur et la sensation du sang qui coulait dans mon dos. Mais alors que j'étais partis pour lui asséner un coup de poing au visage, ma trajectoire ce fit arrêter par une main qui faisait deux fois la mienne. Sa main serrée mon poing et m'empêchait de repartir, c'était sans douleur mais c'était désagréable d'être privé d'un de ses membres.
Au lieu de me frapper en retour, ce qu'aurait probablement fait n'importe qu'elle homme d'une compagnie, il entremêla nos doigts et m'embrassa le dos de la main avant de ce présenter :
- Bonjour chaton, je m'appelle Azraël.
...
- Je suis ton guide personnel dans ce monde de taré, mais tu peux m'appeler Aze ça ne me dérange pas.
Mais...
- Et toi comment t'appelles-tu ?
Wow ses yeux sont d'un bleu...
Il allait ouvrir la bouche pour dire autre chose mais la porte de la chambre s'ouvrît brutalement. J'essayais tant bien que mal d'enlever ma main de celle d'Azraël mais il ce mit a la serrer encore plus fort dans la mienne.
- on joue pas avec les prisonnières. Dit le mec qui venait de rentrer. Surtout quand elles sont rousses. Paraît que c'est les plus dangereuses.
Même moi je le savais pas.
Il poussa Azraël pour prendre sa place en face du lit ou j'étais assise, l'étreinte de Aze me quitta enfin et l'autre abrutis était entrain de me dévisager comme si j'avais insultée sa mère.
Il a qu'à me regarder encore plus près.
- bon ! Commence t-il. On va commencer par le commencement. T'es qui ?
- toi t'es qui ? Répondais-je
- on va pas jouer à ça, ils t'ont envoyés le plus gentil pour t'interroger alors fais pas trop la maligne.
- envoie moi le plus méchant alors.
Il haussa un sourcil avant de répondre :
- d'accord.
Et sur ces mots il parti. Je tourna ma tête vers Aze qui, vu sa tête, était sûrement en train de se demander ce qu'il foutait la. Il planta son bleu azur dans mon vert pomme avant de se rassoir sur la chaise en face de moi.
- vous allez me tuer ? Demandais-je.
- pas si tu coopère chaton.
Il passa sa main sous mon t-shirt et toucha la plaie qu'il y avait dans mon dos. Il appuya légèrement dessus et rentra son doigt dans ma peau, plus précisément dans l'espace qu'il était entrain de coudre avant que je l'interrompe.
Un petit cris de douleur m'échappa, je planta mes ongles dans son avant bras et de l'autre mains j'essaya d'attraper sa main pour l'enlever de mon dos.
- pardon, excuse moi, je suis désolé. Il fallait juste que je vérifie l'intérieur pour y passer une plus grande aiguille.
Comment on peut être si barbare et avoir une voix si douce en même temps ?
La porte de la chambre s'envola en éclats, ce qui me fit descendre de mon petit havre de paix. Un viking avec une bâte de baseball venait de faire apparition dans la pièce.
Je me leva pour tenter de m'enfuir mais j'oublia un petit détail : les os de ma jambe étaient en milliers de morceaux.
Je trébucha sur le sol en marbre de la chambre, mais avant que je puisse me relever, un pied de la taille d'un titan m'écrasa la main. Mes phalanges blanchissaient et le sang avait arrêter de couler dans mes veines.
- touche là et je fais sauter ta cervelle.
C'était pas la voix d'Azraël mais je l'avais déjà entendu hier quand j'avais tenter de voler le dossier. Part contre lui...il me terrifiait. Et la manière dont tout le monde avait arrêter de respirer quand il était rentré n'arrangeait pas les choses.
Je vais passer un sale quart d'heure.
Fin.
Darcy : Le traître qui dort est pire que l'ennemi éveillé.
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BONUS
Mystery / ThrillerUne seconde... Il a fallut d'une seule petite seconde d'inattention à notre chère Kalvin pour que toute sa vie bascule dans une course poursuite...une course contre la montre. - merde elle est passée ou ?!! Une seconde pour la retrouver... - t'e...