CHAPITRE - 5

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Les souvenirs..


Avez-vous déjà ressenti le sentiment d'être bien ?

Vous êtes la, le corps épris de petits papillons et vous avez un sourire plaqué sur le visage, ravi de s'être levé tôt, mais surtout d'être bien dans sa vie.

Le temps aujourd'hui est clément, la chaleur est présente, mais pas complètement étouffante avec un léger vent frais qui apporte un peu de légèreté à l'environnement.

Des pétales de fleurs s'éparpillent un peu dans l'espace puis s'échouent contre l'herbe fraîchement tondue.

Le printemps est là.

Ce matin encore, le petit garçon dans son quartier est venu le voir, il a toqué à sa porte avec un ballon entre ses mains et lui a dit de venir jouer à la balle.

Quand il a emménagé, Izuku n'avait personne, même de sa vie d'avant, il n'avait aucun ami et personne s'est proposé à venir a sa rencontre en le traitant de môme bizarre.

En plus d'avoir un comportement douteux d'après les paroles véridiques des enfants, ses cheveux sont vert sapin, reflétant par moment de belles boucles vert plus clair.

De plus, son physique ne plaisait pas, ses taches de rousseur traumatisées plus d'un est, personne ne voulait s'approcher en pensant qu'il était malade.

Mais quand il a fait sa première rentrée à l'école maternelle, sa mère l'a accompagnée jusqu'à la porte d'entrée de sa classe qui allait être sans le savoir son meilleur souvenir.

Quand elle était partie, les enfants qui se tenaient éloignés se sont vite rapprochés alors que le bouclé jouait au capelât à même le sol.

Les adultes ne sont pas là pour réprimander, c'est le meilleur moyen pour faire un effet de groupe.

" Bahhhh, ta fais quoi à ton visage ? " Juge le petit garçon qu'il ne connaît pas.

Ses petits yeux émeraude dévisagent les enfants puis se lèvent.

" C'est quoi ces petites taches la " Appuyant bien grossièrement sur la joue du bouclé"

Et ces petites phrases avaient duré pendant un petit moment, chacun y mettait son petit commentaire, ils avaient tous quelque chose à redire.

Critiquant ses habitudes, ses cheveux, la façon dont il parle, c'était un vrai supplice ne sachant pas quoi répondre, ne comprenant pas pourquoi cet acharnement.

Pendant plusieurs minutes il n'avait rien dit, restant seulement la a écouter toutes ces bêtises et avoir envie que ça cesse.

Les enfants n'ont pas la patience, faut que ça agisse est vite, et le manque de réaction de celui-ci les énerve.

Il ne crie pas, ne parle pas, et quand c'est comme ça, vous avez deux camps qui se forme.

La victime, qui ne comprend pas ce qu'il a fait et se remet en question.

Et l'harceleur, qui ternit l'image qu'il a de sa victime par manque de réponses.

Chacun ce plonge dans une psychose, une atmosphère toxique qui les endoctrine a vouloir soit résoudre le problème, soit l'aggraver.

C'est malheureusement ce qui arrive.

Izuku ce fait bousculer, un peu violemment ce qui le fait grimacer, défiant du regard celui qui a osé le toucher.

Encore là joue c'était pas grave, il n'a pas relevé sur le coup parce qu'il a fallu pas qu'on allait l'harceler des le premier jour.

Il était content, ses habitudes étaient belles avec de super belles paires de paniers, il était bien et heureux, alors tout ce cirque ne l'avait pas affecté.

𝔹𝔸𝕂𝕌𝔻𝔼𝕂𝕌 • 𝔻É𝕊Éℚ𝕌𝕀𝕃𝕀𝔹ℝ𝔼Où les histoires vivent. Découvrez maintenant