The Scandal

Chapitre 57. Notre histoire n'est plus possible.

 Lorie est allongée à plat ventre sur son lit, écouteurs dans les oreilles. Elle tente par tous les moyens d'arrêter de penser à sa mère, qui lui manque malgré qu'elle refuse de le laisser paraître. Elle entend frapper à sa porte avant de voir la porte s'ouvrir laissant apparaître son père.

Mathis lui fait un sourire timide en pénétrant dans la pièce. Il avança vers cette dernière et s'assoit sur la chaise qui se trouvait au pied de son lit.

- Joyeux noël ma puce.

- Joyeux noël papa.

Mathis prend une mèche brune devant ses yeux pour la glisser derrière son oreille.

- Ça va mon coeur ? Tu n'as pas sortie un mot depuis hier soir ?

- Ça va.

- Lorie, tu es très bavarde d'habitude...

- Je vais bien, ne t'en fais pas.

Son père sourit avant de sortir une enveloppe dans sa poche et la lui donne.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Une lettre de ta mère.

Elle lui repoussa la lettre des mains.

- Tu n'es pas sérieux là ? Tu me demandes de lire la lettre d'une meurtrière ?

- Cette meurtrière est aussi ta mère. reprit son père sévèrement.

- Je n'ai pas besoin de sa putain lettre.

- Tu n'as pas envie de découvrir ce qu'elle t'a dit ?

- Pourquoi tu acceptes qu'elle nous écrit ,hein ? Tu devais la retirer de ta vie... couper tout contact avec elle.

- Je ne peux pas, c'est ta mère Lorie.

- Est-ce que tu vas lui pardonner pour t'avoir kidnappé et menti ?  Hein papa, répond ?

Mathis devient subitement étrange. Il se lève de la chaise les mains enfoncées dans son pantalon sans répondre à la question de sa fille.

- Je crois que j'ai ma réponse.

- C'est différent Lorie... C'est ta mère.

- Quoi ? Tu veux être une sorte d'intermédiaire ou quoi ?

- Je ten prie.

- Elle a trahi la confiance que j'avais en elle. Elle a été capable de me mentir dans les yeux et me dire qu'elle n'avait rien avoir avec ta disparition.

Le jeune homme se retourne vers sa fille en s'asseyant sur la pointe du lit prenant sa main dans la sienne.

- Je te comprends, tu sais... elle  meurt d'envie de te voir. Elle aimerait te parler.

- Pourquoi faire ? Elle n'a rien à me dire.

- T'es un peu dure là, tu ne crois pas ?

- Donc, elle a tuée un homme. Elle a failli te tuer, mais c'est moi que tu trouves dure ?

- Chérie...

- Tous le collège m'appelle la fille de la meurtrière. Je n'ai plus d'amis à cause d'elle. Ils ont peurs de moi, tu comprends ça ?

L'adolescente fond subitement en larmes. Mathis la prend dans ses bras pour la rassurer.

- Je ne peux pas la pardonner... je ne veux plus entendre parler d'elle.

- Je suis tellement désolé ma puce.