Chapitre 8. " Crise d'adolescence."

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Perdu dans ses pensées Jonathan n'a pas touché à son plat encore pire, il n'écoutait pas ce que sa petite amie lui disait.

- Jonathan, est-ce que tu m'écoutes ?

- Désolé, je...

- Ce n'est pas vrai, je peux savoir ce qui t'arrive ?

- Excuse-moi, j'ai eu une dure journée. Qu'est-ce que tu me conseilles, toi ? Dois-je accepter l'offre de monsieur William ? 

La jeune femme semble hésitante, c'est la première fois que son ami lui demandait conseil sur son travail. Lui qui n'aimait pas mélanger sa vie professionnelle et privé. Lisa comprend vraiment que quelque chose ne va pas.

- Euh... mon coeur.

- Oh désolée Lisa. Je... je n'ai pas à te mêler de cela..

- Accepte.

- Que... quoi ?

- Tu veux sauver ton cabinet ?

- Oui mais...

 - Je sais que t'es un homme bien mais, parfois il faut un peu de sacrifice.

- Lisa, tu me demandes de forcer une victime à retirer sa plainte contre de l'argent ?

- Je sais mon coeur. Cette fille devrait être contente deux millions ce n'est pas rien pour une pauvre.

Jonathan ne s'attendait pas à une telle réaction de la part de sa copine, lui qui pensait qu'elle allait lui faire voir la raison, au contraire elle lui poussait à être un homme malhonnête.

- Tu te rends compte de ce que tu dis ?

- Quoi ?  Tu veux perdre ton cabinet ?

- Non mais en fin... je refuse de faire cela.

Cette dernière lui saisit la main dans la sienne la caressant doucement.

- Mon chéri, tu veux aller travailler avec ton père ? Pour subir sans cesse ses humiliations ? Je suppose que non, alors t'as une chance d'empêcher cela.

- Je croyais que tu étais de son côté.

- Non, ne mélange pas tout mon coeur, c'est parce que tu n'avais pas le choix, mais là, t'en a une.

Le jeune homme respire longuement.

- Tu sais quoi, on arrête de parler cette affaire. 

- Pense-y mon amour.

- J'y penserai ma puce.

- Quand est-ce que tu vas m'inviter à m'installer chez toi ? 

- Waouh ! Je... euh..

- Quoi ? Tu n'y jamais pensé, c'est cela ?

- Non... enfin si, je..

- Ok c'est clair là, je crois.

- Pourquoi tu veux absolument emménager avec moi ?

- À t'entendre on dirait une obsession, pis c'est normal, non ? J'en ai marre de vivre loin de toi. Marre de me lever le matin sans toi à mes côtés. Jonathan, j'aimerais quand j'ouvre les yeux que je te vois. C'est un problème pour toi, ça ? 

- Lisa, tu peux venir autant que tu veux chez moi.

- D'accord, je vois ! Donc, tu n'as jamais envisagé de faire ta vie avec moi en fait ? Tu me prends pour ton objet, c'est cela ? Putain, je t'aime Nat, tu comprends ça ? Lui cria la jeune femme ce qui alerte l'attention des personnes qui dînent dans le restaurant.

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