Episode 6

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Pendant que le solitaire scannait les livres, je les rangeais dans le chariot pour faciliter la tâche a celui qui devrait les remettre dans les rayons, on fit ainsi jusqu'à l'heure de rentrer.
On était presque sorti de la bibliothèque lorsque je lui balança, << - apparemment, t'as brisé le cœur d'une fille hier.>> Avec le souris pendant que mon cœur palpitait, appréhendant sa réponse.

- les gens on toujours tendance à écouter les plaignants et de se foutre des accuser.

- et si l'accuser se fout de sa défense ? Lui ai-je demandé.

- alors qu'ils le condamnent ! Me dit-il froidement.

- la douceur ce n'est pas ton truc, on dirait. Ai-je chuchoté.

- les choses inutiles ne sont pas non plus. Me dit-il.

Le solitaire était assez bizarre, il reconnaissait et était conscient de la nécessiter de la société pour l'homme, mais désirait être seule et loin de tous.

- en fait... Je voulais te demander... Dans l'éventualité que tu seras d'accord....

Me voyant balbutier sans rien dire, il s'arrêta et me dit.

- raconte-moi ton histoire.

Je lui tendis un bout de papier.

- c'est quoi ?

- l'adresse de mon immeuble. Lui ai-je répondis avec un petit sourire.

- et qu'est-ce qui risque de m'arriver si je me pointe a cette adresse ?

- tu participeras à une belle fête, mon voisin organise...

- Non ! Me dit-il fermement en me donnant immédiatement dos.

Mais je ne m'arrêtai pas sur un refus.

Même s'il m'était difficile de l'approcher, je faisais tout pour l'inviter à chaque fois que je le pouvais, que ce soit pour déjeuner ensemble, pour les équipes lors des cours de sport, les fêtes qu'organisaient mes amis, mais à chaque fois le solitaire refusait.

Je ne savais plus comment m'y prendre, j'avais l'impression de le soûler à insister autant, il semblait se plaire dans ce silence qu'était son monde, mais j'étais décidé à ne pas abandonner.

Tellement de choses me poussaient désormais vers lui.

J'aimais me rendre avec lui à la bibliothèque et aider Madame Froto, j'aimais l'écouter parler des livres, il avait une histoire sur chaque livre qu'il avait lu.
Quand il exposait sa vision des choses, je tentais de le suivre ou de le contredire, ce qui n'était pas chose facile, je me retrouvais à lire tard les soirs des livres que je n'aurai jamais lu d'ordinaire pour contrer un argument qu'il avait exposé dans nos conversations sans que je ne puis répondre.
Je commençais à voir que cela héritait certaines filles de me voir m'approcher de lui.
Toute la classe rigolait lorsqu'il me répondait froidement et mes amis ne comprenaient pas pourquoi j'insistais autant. 

Après avoir passé tous le mois de janvier à lui courir après, il accepta finalement de sortis avec nous. L'invitation était pour un samedi soir, une soirée entre lycéens.

Le soir de la soirée n'aillant pas son numéro de téléphone, je l'attendis sur le lieu de rendez-vous.

Une heure passa et je contasse 45 minutes après. Je l'attendis pendant plus de 1 heure 45, mais il ne pointa pas le bout de son nez.

Me rendant compte qu'il ne viendra pas et retourna chez moi passant ma soirée dans le noir dans à regarder la télé dans l'appartement vide.

j'était triste de n'avoir pas pû aller à la fête, je détestait le silence de mon appartement, je détestait la solitude que je ressentais, je détestait encore plus le solitaire qui m'avais fait espérer sans venir.

J'étais en colère que le solitaire ne vint pas, j'y avais vraiment cru. Le lundi au lycée, il ne me rendit aucune explication.

Il continuait à accepter mais invitation sans venir et moi je continuais de l'attendre chaque soir en espérant qu'il vienne sans jamais le voir je l'attendais des heures, j'avais beau l'attende il ne venait pas.

Mes amis ne me comprenaient toujours pas, comment pouvais-je continuer.

Tout le monde le trouvait arrogant, mais je le trouvais de plus en plus intéressant, et de plus en plus triste, plus je l'écoutait parler, plus j'avais l'impression que son désire pour la solitude était encore plus avait des causes plus profonde que la simple volonté d'aimer être seul.
Il y avait une raison bien particulière, qui le poussait à ne pas aimer la compagnie des autres, une raison qui le faisait se méfier des autres, mais cela m'échappait déjà qu'il m'était impossible de supporter la solitude dans laquelle j'étais une fois chez moi, il m'était impossible de m'imaginer y êtres plonger à chaque instant.

Le SolitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant