𝗱𝗲𝘂𝘅 - 𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗯𝘂𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗻

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Le jour attendu était arrivé.

Heureusement que je me suis levé du bon pied ce matin, et que j'ai mieux dormi que la nuit précédente, sinon ça serait mal parti pour l'équipe.

On allait jouer contre la Pologne dans deux heures exactement, et on était tous très impatient. En ce moment même, on finissait les dernières étapes de notre entraînement avant de retourner à l'hôtel pour se préparer, et je ne pouvais m'empêcher de regarder Giroud.

Ses muscles, sa taille, juste son corps me faisait rêver. Rêver de pouvoir le toucher dans les manières les plus intimes, les manières que seul un époux pourrait faire.

Mais nous étions pas ensemble, ni marié. Lui, il l'était, avec la femme qu'il aimait, il avait déjà des enfants avec elle en plus. Mes chances étaient déjà à l'eau depuis le début, je ne sais même pas pourquoi je suis encore en train de rêvasser, en espérant pouvoir avoir une chance.

Merde.

Il m'a attrapé en train de le fixer, mais à ma grande surprise, il m'a juste souri en retour. Putain, ce sourire va me rendre malade tellement il est beau. J'évite son regard à tout prix, ne pouvant empêcher mon visage de rougir. J'espère qu'il ne l'a pas remarqué.

De retour à l'hôtel, il ne restait plus beaucoup de temps avant le match. On avait à peine le temps de respirer que Didier nous ordonna déjà d'aller se préparer. Mais il avait pas tort, l'entraînement a prit un peu plus de temps que prévu.

Le trajet vers le stade était ambiant et plus tôt bruyant, mais c'était mieux qu'un silence tendu. On était tous agité pour le match, en espérant botter le cul des Polonais pour arriver en quart.

J'avais confiance en mon équipe, on allait gagner, c'était certain.

. . .

Quarante-deux minutes dans la première mi-temps et rien ne se passait, à part que les polonais étaient plus-tôt coriaces et avait la plus grosse possession de la balle. On était foutu si on continuait comme ça—

Quarante-troisième minute, j'avais enfin la balle entre mes pieds. Je scannait vite fait l'endroit, j'étais près du goal mais pas assez pour pouvoir marquer. Mes yeux se pose sur Giroud, qui était pas loin de moi et qui me faisait le signe pour lui passer la balle.

J'obéis directement, envoyant le ballon vers lui, en le voyant esquiver les polonais pour pouvoir se rapprocher du goal, toujours cette emprise sur la balle, tout mes espoirs étaient en lui et il est si près et—-

C'était ça. La quarante-quatrième minute.

Le moment où il a marqué, c'était à ce moment là, que notre victoire serait assurée. Au moment où il a marqué, je l'ai regardé. Son sourire, ses yeux aussi bleus et profondes que l'océan, ses yeux qui me faisaient toujours attendrir dès que je les rencontrais. Ses bras qui me demandaient de l'étreindre.

Alors qu'il venait de se relever de sa glissade de célébration, je me précipita pour sauter dans ses grands bras musclés et tatoués et il m'a tenu fermement à ma taille, ses mains se serrant sur mes cuisses. Je n'ai pas pu m'empêcher de retenir mon souffle à l'action alors que je glissais ma main à l'arrière de sa tête, regardant profondément dans ses yeux.

Je me souviens encore d'avoir regardé sévèrement la caméra, fier du but, mais dès que je l'ai regardé, mon regard s'est adouci à la vue de ses traits.

Je t'aime, me dit-il. Mon sourire pouvais que s'agrandir en réponse à cela. Ses lèvres, si irrésistibles, je ne pouvais m'empêcher de rapprocher mes lèvres des siennes.

Jusqu'au moment où je réalisa ou on était, et qui on était. Je me précipita pour juste tapoter sa joue, une action que je faisais avec tout le monde, comme une signature à moi. Le reste de notre équipe était déjà autour de nous, célébrant le goal. Je les regardais tous, mon sourire ne quitta pas mon visage une seule seconde.

Il n'arrêtait pas de sourire, ce sourire qui me faisait fondre à chaque fois, qui me faisait sentir des papillons dans mon ventre, ce sourire si contagieux.

Conclusion, j'avais raison. On a botté le cul a ces polonais, avec trois buts à un. Je suis tellement heureux qu'on a pu encore passer au quarts de finale!

🕰

Alors que nous étions réunis tous ensemble dans le restaurant de l'hôtel où on séjournait, je ne pouvais m'empêcher de jeter des coups d'œil en direction de Giroud.

Lui, qui nous a fait prendre confiance en nous après ce but, qui nous a poussé à aller plus fort. J'étais tellement fier de lui et de tout mes coéquipiers, mais aussi de moi même.

Pendant que je rigolait avec Antoine et Ousmane entre qui j'étais assis, je commençais soudainement à sentir des nausées bizarres. Je n'arrêtais pas de penser à Giroud en ce moment même, et d'un coup je sens que je vais vomir. Ousmane en a prit compte, tout comme Antoine.

Frérot, ça va? Me demande Ousmane, un regard mélangé de questionnement et d'inquiétude. Antoine me fixait, tout aussi inquiet.

J'me sens pas très bien, c'est tout. J'arrivais à peine à répondre que je me précipita au toilette, en ignorant Antoine et Ousmane pour aller m'enfermer dans une des cabines de toilette.

Accroupi au dessus de la toilette, je commença à tousser et a vomir, ma gorge brûlant alors que je n'y pouvais rien. Quand ça s'est arrêté et que j'ai pris conscience de ce qui se passe, mes yeux ce fixa sur le sang et les pétales de fleurs qui reposa dans l'eau des toilettes.

Mais qu'est-ce que c'est cette merde?

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𝐣𝐞 𝐭'𝐚𝐢𝐦𝐞; 𝗢. 𝗚𝗜𝗥𝗢𝗨𝗗 𝘅 𝗞. 𝗠𝗕𝗔𝗣𝗣𝗘́[☁️]✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant