La princesse au Sharingan doré. { Kakashi Romance }

Repère

PDV extérieur:

Durant 1 semaine les ninjas de l' ANBU de Konoha se d'emmenèrent pour récolter des informations sur l'emplacement du repère d'Orochimaru afin de sauver la mystérieuse "Itami". Durant une semaine, Asuma vivait avec un poid sur le cœur. La culpabilité. Si cette femme souffrait, c'était parce qu'elle l'avait sauvé. Il lui devait la vie. Et il était là autour d'une table avec Kurenaï et Kakashi à boire du saké en essayant de se remémorer un élément qui pourrait les mener au repère du déserteur.

Asuma se plongeant dans de sombres pensées, inquiétaient ses amis. Posant une main qui se voulait rassurante sur son épaule, Kurenaï lui demanda silencieusement de partager ses songes. Il poussa un profond soupir avant de répondre à sa requête.

Asuma: -Je ne peux m'empêcher de me sentir coupable pour cette femme...
Ses deux amis le regardent en silence, attendant qu'il continue.
-Elle m’a sauvée la vie. Elle savait ce que cette marque allait lui faire, j'ai vu dans ses yeux, au delà de la douleur, de la résignation et une profonde tristesse. Elle m'a sauvée la vie et en a payé le prix.

Kakashi: -Tu l'as dis toi même, elle savait qu'elle allait payer le prix de ton sauvetage. Elle a CHOISI de te sauver en dépit des conséquences. Tu ne peux pas te sentir coupable d'un choix qui ne t'appartient pas.

Asuma baissa les yeux, méditant les paroles de son amis.

(Pendant ce temps au repère d'Orochimaru)

Ayamé, tapis dans l'ombre de sa cellule, attends patiemment que son bourreaux quitte la pièce. La jeune femme se redresse lentement, faisant fit de ses blessures, une fois la porte fermée. Elle s'assure que plus aucun garde ne se promènent dans le couloir menant à sa cellule, avant de sortir une clef dissimulée sous la pile de ses vêtements entassés dans un coins de la pièce.

Elle revêt ses guenilles, déchirées durant les sévices qui lui ont été infligés. Ses mouvements sont lents et sa vue vacillante. Si elle n'avait pas été entraînée durant son enfance à supporter la douleur, la faim et la déshydratation, elle serait morte depuis plusieurs jours.
Orochimaru a fait d'elle un monstre. Un monstre capable de se battre, même sur son lit de mort, sans grande difficulté.
Elle note dans son agonie que sans la cruauté de son maître, elle n'aurait pas été capable de volé cette clef durant cette partie de jambe en l'air forcé. Elle a développé un mental au delà de la limite humaine.

À ce stade, elle n'est vivante que par son coeur qui bat et le souvenir de son nom enfin retrouvé. Son corp est mort. Lacéré, brûlé, estropié et souillé. Il ne reste que son coeur..Un coeur battant pour la liberté que son esprit avait enfin retrouvé. Il ne reste d'elle que son nom.

Il ne reste plus qu'Ayamé Uchiwa et son inébranlable détermination à revoir son village une dernière fois.

C'est avec cette conviction qu'elle a réussi, malgré son état, à élaborer un plan de fuite.
Elle devait attendre sa torture quotidienne "ne pas s'évanouir". Son bourreau allait, comme chaque fin de séance, la violer "rester concentrée". C'est à ce moment là qu'il est le moins vigilant. Elle lui subtiliserait les clefs durant la pénétration "Ne pas paraître suspecte". Elle cacherait les clefs sous ses vêtements et attendrait qu'il ai fini son affaire "Être discrète". Lorsqu'il sortirait de la petite cellule, il demandera, comme à son habitude que les gardes ferment la porte à sa place. Il ne remarquera pas tout de suite que ses clefs ont disparues. Elle attendrait que le changement de garde ai lieu, quelques minutes plus tard pour s'évader.

Son plan s'est, pour l'instant parfaitement déroulé. Après quelques minutes, elle ouvre la porte de sa cellule, en espérant que le changement de garde soit bien en cours. Elle sort silencieusement de cette pièce lugubre et avançe dans le couloir à petit pas. Tout ses sens en alertes, elle guette le moindre bruit suspect. Elle estime que si elle rencontre des gardes sur son chemin, elle pourrait en tuer 2. Son corps n'est pas capable de se défendre face à plus de 2 personnes. Et après avoir tuer ces hypothétiques gardes, elle ne serait plus capable de bouger le moindres muscles. En clair, elle est dans la merde...

Elle déambule dans les couloirs sombres du repères et entre dans une salle. La salle d'armement. Elle y trouve son masque, ses catanas et ses kunaïs. Elle enfile son masque et s'équipe rapidement de ses armes avant de continuer son chemin. Le dédale de couloirs et de pièces lui semble interminable. Les quelques torches disposées dans chaques couloirs n'éclairent pas grand-chose. Cette obscurité dégage quelques choses de glauque. Le coeur d'Ayamé accélére sous l'angoisse et l'effort.

Elle se sait proche de la sortie. Un sentiment de plénitude l'envahit quand elle aperçoit la lumière du jour au fond du couloir qu'elle a emprunté. Elle ne sait pas combien de temps elle a été enfermée dans sa cellule. Mais elle sait que la simple vue de la lumière du soleil après ces longs jours d'agonie lui fait du bien. Elle fait quelques pas, tendant la main vers cette lumière salvatrice. Elle est sur le point de poser un pied dehors lorsque d'un coup, une main l'attrape par la nuque et la tire vers l'obscurité du couloir...

À suivre:

Chapitre plus court que d'habitude mais je pense que j'ai bien fait d'arrêter l'intrigue ici. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me faire part de vos théorie et vos avis sur l'histoire! 😘

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