7-10 Janvier

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Il vit ce qui n'était aujourd'hui que des ruines.
Les souvenirs lui revenaient alors qu'il grimpa ce qui restait des escaliers.

Les souvenirs lui revenaient alors qu'il grimpa ce qui restait des escaliers

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Tout était en miette,même ce magnifique vitrail.
Il se souvenait lorsqu'ils etaient plus jeune lorsqu'une fois,Oda avait monté les escaliers en quatrième vitesse,surexcité de leur montrer le château.
"Hey,Atsushi...
-Hmmm ?"
Il lui donna un regard un peu rieur
"Tu te souviens comment tu t'étais cassé la geule en essayant de suivre Oda la première fois qu'on était venu ?"
Il ria un peu jaune,effectivement oui,il se souvenait,il avait toujours la cicatrice. Il releva sa chemise,revelant d'affreuse cicatrice sur son flan gauche.
"J'en ais eu pour un moment avec cette blessure...c'était comme si on m'avait plaqué du fer à blanc sur la peau."
Dazai ne répondit rien,perdu dans ses pensées.
Les deux hommes continuèrent leur progression dans le chateau tant bien que mal.
"Osamu ? Tu pense que c'est une bonne idée d'allez à Mibivel ? Je veux dire...
-J'ai laissé un mot si nécessaire."
Ils arrivèrent à l'étage de chambres,leur pas crisait sur les planches délabrées.
"Tu te fais plus de mal qu'autre chose tu sais..."
Le brun ne disait rien.
Il n'arrivait pas à formuler de mots.
Il continua dans un couloir ou se trouvait les chambres de la famille royale.
Un grand creux se trouvait en plein milieu du couloir.
"O-o-osamu ? On devrait peut être rebrousser-"
Le concerné sauta par dessus le trou sans grand problème,et regarda le plus jeune avec un sourire en coin.
"Tu viens ? Même moi je peux y arriver."
Atsushi regarda le creux,puis Dazai.
"Je t'attends dehors ok ?
-Bonne idée !"
De toute façon,il avait besoin d'être seul,il allait probablement pleurer.

Il arriva dans la chambre.

Elle etait très délabrée,seul restait les pots de fleurs qu'il venait deposer chaque année

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Elle etait très délabrée,seul restait les pots de fleurs qu'il venait deposer chaque année.
Il regarda un coffre à sa droite au niveau de l'entrée.
En quatre ans,jamais il n'avait eu la force de l'ouvrir.
Le coffre s'ouvrit seulement lorsqu'il dû forcer.
Lorsqu'il regarda le contenu ,il vit deux objets :

Lorsqu'il regarda le contenu ,il vit deux objets :

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Il prit le premier objet,les mains tremblantes.
Son épée.
Elle était poussiéreuse et froide,des larmes tombèrent sur la lame bleu.
Il se rappella du combat entre Chūya et Oda,il eut un petit sourire en se rappellant à quel point Chūya avait mordu la poussière.
Merde,il leurs manquait tellement.
Il serrait la lame,posant son front sur celle-ci et éclata en larmes.
Au final,Oda avait raison.
Il se sentait vide.
Rien ne le faisait se sentir accomplit.
Il posa la lame à sa droite avec délicatesse,encore tremblant.
Il regarda le second objet,le prenant tout aussi doucement.
Son manteau.
Il se rappella de la première fois qu'il l'avait revu,sa voix raisonnait encore dans sa mémoire :

"On manque à tout ses devoirs royaux à ce que je vois Dazai !"

La seconde qui suivit,il hurlait de douleur,pleurant et hurlant à tout les dieux,serrant le tissus chaud dans ses mains.
Il aurait payé pour échanger le sort qui entendait son ami avec le sien.
Si seulement il avait sû !
Dazai s'allongea sur le sol poussiéreux de la chambre.
Il ne voulait pas partir.
Il ne voulait pas laisser Oda,il ne pouvait pas.
Tout ce qu'il voulait actuellement c'était le serrer dans ses bras et s'excuser de ne pas avoir réalisé plus tôt et d'à l'époque,ne pas avoir eût la maturité nécessaire pour comprendre son discours.
Le brun sécha ses larmes et renifla,il passa le manteau au dessus de ses épaules et se leva.
Il allait arrêter cette guerre.
Il serait du côté de ceux qui sauverait les gens.
Jamais,au grand jamais,un de ses amis d'enfances aura à mourrir pour cette putain de guerre.

Dazai avait clairement pleuré.
"Osamu...?" Atsushi remarqua le manteau dont il était après en possession et l'épée qu'il tenait fermement à la main.
Son ami ne dit rien,se contentant de monter sur son cheval,Dazai prit une grande respiration,encore un peu tremblante.
"Je vais tout faire pour arrêter cette guerre,Atsushi."
Il avait trouvé quelque chose,un objectif,quelque chose pour le faire vivre.

"Il avait trouvé quelque chose,un objectif,quelque chose pour le faire vivre

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"Un orage se prépare."
Chūya leva la tête de son enveloppe et regarda Koyo qui était appuyée sur l'encadrement de la fenêtre.
"Tu me semble bien mélancolique,ma chère soeur.
-Je réfléchis.
-À quoi donc ?
-Comment cet assassin a pu prend ma baguette,et pourquoi avait il un mouchoir ensanglanté."
Un silence s'installa.
Le 10 Janvier était toujours un jour silencieux et mélancolique.
Sa soeur se tourna vers lui.
"Tu sais très bien que ces lettres ne leurs parviendrons jamais." Fit elle en regardant tristement l'enveloppe. "Tu as de la chance d'être le fils du roi,sinon on aurait déjà eut ta tête,et encore."
Elle réfléchit un instant "Je me demande si il t'écrit de son côté.
-Probablement pas.
-Tu ne peux pas le savoir,toutes les lettres qui ne sont pas du roi lui même se retrouve brûlé si elles sont a destinations d'un autre royaume."
Un long silence s'installa.
La pluie commençait à tomber dehors.
"J'aimerais tellement que cette guerre s'arrête,Ozaki.
-Chuya..." sa soeur regarda vers lui,ses yeux remplis d'inquiétudes.
Chūya regarda piteusement la lettre qu'il venait de sceller,posée sur sur son bureau. Sa vision se brouilla tellement qu'il ne pouvait plus voir qu'un amat de couleur.
Il sentit des bras l'entourer tendrement,il n'était pas fier,loin de là,mais pour la première fois depuis qu'il avait quitté Osamu,il s'est mis à sangloter.
Et il n'était pas fier non plus,d'admettre qu'il lui manqua.
À vrai dire,il avait presque peur de le revoir un jour.
Ça faisait quatre après tout.
Il ne savait pas dans quel état il retrouverait,ou si il n'était ne serait ce que vivant.
Il n'avait aucun moyen de le savoir,son père lui interdisait l'accès au dossier.
Plus les jours passaient et plus il voulait sentir à nouveau ce qu'il avait sentit en l'embrassant,maintenant ça devenait presque insoutenable.
Mais il avait peur que les choses aient bien trop changé pour qu'il puisse à nouveau avoir ce luxe.

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Chapitre un peu court,mais pas moins important pour autant :)
Pour ceux qui ne savent pas,le 10 Janvier est la mort du véritable Oda !
(J'imagine bien les pauvres vrai auteurs dont sont inspiré les personnages qui se roulent dans leur tombe actuellement)

~Jw

Royalty [S O U K O K U/BL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant