Je me réveillai avec une mine affreuse, vestige de la nuit agitée que je venais de passer. Je pris une rapide douche et m'habillai chaudement avant de descendre dans la salle de repas, qui était vide de monde. Je pris mon plateau et y déposai un yaourt nature et une pomme avant de m'installer sur une table à l'écart. Je fus rapidement rejointe par la dernière personne que j'avais envie de voir.
« Salut ma belle fleur. Comment ça va depuis tout ce temps ?
- Casse-toi Benjamin !
- Oh... t'es encore en colère après moi ?
- Tu m'as violée bordel ! Tu pensais quoi ? Que je serais heureuse de te revoir ? Après ce que tu m'as fait ?
- Arrête de crier au viol ! Tu en as avais autant envie que moi ! T'as pas arrêté de m'allumer depuis le premier jour, il fallait bien que ça arrive !
- T'es vraiment qu'un sale enfoiré ! m'énervai-je en quittant la table.
- J'en ai pas fini avec toi salope ! »Il m'empoigna le bras et me poussa contre le mur me bloquant la respiration en enfonçant mon coude dans la gorge. Les larmes commençaient à couler sur mes joues, sachant pertinemment comment cela allait une nouvelle fois se terminer.
« Tu vas encore me violer c'est ça ?! »(POV Lucas Hernandez)
J'avais attendu que Griezmann finisse de se préparer et nous étions tous les deux descendus déjeuner. Pensant être les premiers, je fus surpris d'entendre des voix provenir de la salle des repas. Après avoir rempli nos plateaux, nous nous installâmes sur la toute première table et discutâmes de notre reprise depuis la coupe du monde.« Comment vont mes petites nièces et neveu préfères ?
- Super bien, Érika est au bout de sa vie avec les trois mais tout semble bien se passer. J'ai hâte de les retrouver même si ça ne fait que deux jours que je suis parti. Et toi alors ? Tu comptes faire quoi avec Flora ?
- Comment ça ? T'es au courant ?
- On a discuté hier soir, elle allait pas super bien et je pense qu'elle avait besoin de parler. Tu sais que tu t'es comporté comme un connard ?
- Oui je sais, pas besoin de me le rappeler. Mais j'avais besoin d'être sûr avant de lui avouer la vérité. J'aurais simplement pas dû lui mentir.
- T'as essayé de parler avec elle ?
- Elle m'ignore ou alors fait comme si on ne s'était jamais parlé.
- Tu devrais lui parler, justement elle est là profites-en. »Je me retournai et vis que la jeune femme s'apprêtait à sortir de la pièce. La scène qui suivit se passa tellement vite que je n'eus pas le temps de comprendre réellement ce qui se passait. Je vis le nouveau photographe pousser violemment Flora sur le mur, la coinçant contre son corps. J'entendis très distinctement la jeune femme prononcer un « Tu vas encore me violer c'est ça » et sentis Antoine se lever en même temps que moi. Mon meilleur ami empoigna le photographe et le poussa avant de prendre Flora dans ses bras. La phrase résonnait encore et encore dans ma tête « tu vas encore me violer ». Je levai mes yeux vers la jeune photographe et voyant son visage déformé par la peur, j'abattis violemment mon poing sur la pommette de Benjamin.
« T'allais faire quoi ? Hein ! Qu'est-ce que tu allais lui faire ? Réponds ordure ! m'énervai-je, lui assénant de nombreux coups de poing.
- Lucas arrête, tu vas le tuer si tu continues, essaya de me calmer mon ami.
- Je veux qu'il me réponde, Antoine ! Qu'est-ce que tu voulais lui faire ! »J'allais lui asséner un nouveau coup lorsqu'une main se posa sur mon poing. Je plongeai mes yeux dans ceux plein de larmes de Flora et perdis toute colère. Je lâchai le photographe avant de prendre la jeune femme dans mes bras, recouvrant son pull de sang, et sentis ses larmes couler sur mon épaule.
« Ça va te coûter très cher ce que tu viens de faire Hernandez !
- Benjamin barre-toi ! Si jamais tu reviens, je porte plainte tu m'entends ? Retourne au Brésil ou dans n'importe quel autre pays. Mais si je te revois un jour ou si j'apprends que tu as fait quoi que ce soit contre Lucas ou Antoine, je ferais de ta vie un enfer tu m'as bien comprise ? »
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Erreur de destinataire.
Fanfic+336******** à moi : Bonjour Monsieur Durand, après avoir fait expertiser la voiture, des réparations ne seront pas nécessaire. Aucun intérêt pour moi de déposer le constat. Bonne journée. M. H. Moi à +33******** : Bonjour Monsieur H., vous avez du...