𝟎𝟒𝟕. la charge de gandalf et des rohirrims

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« Souvent l'espoir naît quand tout est désespéré

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« Souvent l'espoir naît quand tout est désespéré. »

-Aragorn, repliez-vous sur le bastion ! Sortez vos hommes de là ! ordonna Théoden du haut de la forteresse.

-Au bastion, repliez-vous sur le bastion ! cria à son tour Aragorn en elfique.

-Haldir, au bastion ! criais-je en apercevant le chef Elfe au loin qui finit par se tourner vers moi et hocher de la tête.

Quand Legolas et moi vîmes Gimli continuer de se battre, nous l'attrapâmes par les épaules et le dirigeâmes vers la forteresse. Même mon Dragon prenait la fuite, car un bon nombre d'Orque tentaient de s'en prendre à lui avec leurs lances.

-Qu'est-ce que vous faites ? Pourquoi on arrête de se battre ? grogna le Nain de sa petite taille.

-Au bastion ! cria plus loin Haldir à son armée.

Je relâchai Gimli qui prit la route des marches, accompagné de Legolas, et me retournai vers nos alliés. Bon nombre d'Elfes s'écroulaient au sol, les yeux encore ouverts. Mais ce n'était pas le pire. Au milieu des Orques, Haldir était à genoux, une hache enfoncé dans le dos. J'accourrai et tuai les créatures autour de lui avant de m'agenouiller à ses côtés pour passer ma main sur son épaule.

-Haldir ! criais-je de toutes mes forces sous le brouhaha de la guerre.

Mais c'était trop tard. Sa tête était maintenant reposée sur mon épaule. Ses yeux, encore ouverts, ne bougeaient plus. Haldir était mort, il n'était plus de ce monde. Moi qui le croyais invincible. Mon ami était mort en voyant les siens souffrir le martyre. Je me rendis vite compte qu'il ne restait presque plus d'Elfes.

Seulement, je ne pouvais pas rester là, le devoir m'appelait. Le combat m'appelait, et une rage profonde s'emparait de moi. Des larmes avaient coulé sur mes joues, des larmes de rage. Je fis mes adieux à Haldir en posant ma main sur son cœur, avant de le déposer en douceur sur le sol, et de me relever.

Puis je me jetai dans la masse, armé de mes dagues. Mes lames volaient, d'Orque à Orque, d'ennemi à ennemi. Leur sang noir giclait au sol, et sur mon visage. Leurs cris de douleur retentissaient dans mes oreilles alors que je ne repensais qu'à une seule chose, Haldir. Au bout d'un moment, une main se posa sur mon épaule. J'achevai un dernier ennemi avant de me tourner vers mon interlocuteur.

-Daenerys, rentrons maintenant, m'ordonna Aragorn d'une voix douce.

-Haldir est mort, murmurais-je en essuyant mon visage recouvert de sang.

-Oui, je vous ai vu, tous les deux.

-Les Elfes sont morts, continuais-je.

-Viens, Daenerys, reprit le rôdeur d'une voix douce en agrippant ma main avant de m'emporter avec lui et Gimli.

𝐅𝐄𝐔 𝐄𝐓 𝐒𝐀𝐍𝐆 ࿐ 𝐋𝐎𝐓𝐑 & 𝐇𝐎𝐁𝐁𝐈𝐓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant