Sans Logique (TOME I)

Chapitre VIII - Cours de potions avancé

NDLR : aucun avis de quiconque pour l'instant, mais je ne perds pas espoir !!! 

Mercredi 13 septembre 1995 – Appartement des préfets en chef

PDV Hermione

Je n'avais pas passé une nuit reposante. Loin de là. Je m'étais tournée et retournée dans mes draps, tout en pensant à ce qu'il s'était passé avec Drago la veille.

Qu'est-ce qui m'avait pris ? Je n'arrivais pas à trouver une explication logique à mon geste. Qui sur le moment m'avait paru anodin. Essuyer son coin de bouche, sérieusement Hermione ? Merde, on commençait tout juste à supporter la présence de l'autre, et il fallait que je fasse tout capoter... Je ne pouvais pas être de mauvaise foi : pour le coup, il n'y était vraiment pour rien !

J'avais bien vu que mon geste l'avait troublé. Tu m'étonnes, je le déteste depuis la première année...

Je repasse la scène dans ma tête, encore et encore, sans pouvoir trouver d'explication logique. Sur le moment, c'est comme si une force inconnue m'avait poussée à faire ce geste. Comment vais-je faire désormais pour le croiser, voire avoir une conversation avec lui sans que cela ne soit gênant ?

Toute occupée à mes préoccupations, je me saisis de ma baguette afin de faire un brin de rangement dans ma chambre. Nos cours ne commençant qu'à 10h, j'avais encore un peu de temps, il n'était que 7h...

J'aligne d'un coup de baguette mes livres et parchemins en désordre sur mon bureau, et fais mon lit au carré proprement. Je balance également mon linge sale de la veille dans la panière prévue à cet effet, qui les fait disparaitre magiquement. L'avantage d'être à Poudlard : ne pas avoir à gérer la lessive ! Bien que je sois pour la protection des elfes de maison, il faut avouer que c'est quand même super quand ils sont là...

Munie de mon linge propre, je me dirige vers la salle de bain afin de faire ma toilette. Sans penser à frapper, j'ouvre la porte, tombant nez à nez avec un Drago sortant de la douche, le corps ruisselant d'eau.

Criant de surprise, je détourne rapidement la tête, préservant la pudeur de mon camarade. Ce dernier ne se formalise pas de ma présence, et fait comme si je n'étais pas là. Il se dirige vers moi tout en nouant sa serviette autour de sa taille, un petit sourire aux lèvres.

« La place est libre Hermione » dit-il, me dépassant afin de rejoindre sa chambre.

Je reste statufiée, estomaquée par son attitude. Mais que venait-il de se passer ? Son comportement était incompréhensible. Il m'était passé devant, comme si de rien n'était ! Interdite, je me contente de fermer la porte de la salle de bain à l'aide d'un collaporta. Je me déshabille, tout en me dirigeant vers la douche précédemment occupée par Drago.

Ce n'est qu'à ce moment-là que je réalise alors que je venais de voir Drago en tenue d'Adam. Et il était loin d'être vilain... Un corps musclé là où il faut, tout en étant fin et tonique... des fesses rondes et musclées que l'on a envie de croquer... et puis, un pénis qui... comment dire ? Bien qu'inexpérimentée en la matière, je savais tout de même reconnaitre un homme bien pourvu. Les frasques des jumeaux Weasley m'avaient fait comprendre que la nature n'était pas juste envers tous les hommes. Et concernant Drago, il fallait avouer qu'il n'y avait rien à dire... Faudrait être difficile pour lui trouver le moindre défaut physique, surtout à ce niveau.

Toutes ces pensées me donnaient chaud. Je devais me soulager, je ne pouvais pas rester dans cet état d'excitation. Autrement, mon humeur serait exécrable toute la journée...

Contrairement à ce que pouvaient penser les gens, je n'étais pas si coincée que ça. Naturellement, je m'étais déjà masturbée, comme beaucoup d'autres filles de ma connaissance, ce qui m'a permis de découvrir ma féminité et le fonctionnement de mon corps. Il n'y avait aucune honte à cela, nous en avions déjà discuté à plusieurs reprises avec Ginny. Mes parents étant médecins dentistes, ils s'étaient également préoccupés à avoir toutes les conversations « gênantes » en la matière... et puis Mme Weasley en avait rajouté une couche avant la rentrée, à mon plus grand désarroi.