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De retour chez moi, je trouve Lydia en compagnie de Jackson en train de bercer mes louveteaux. Jackson est près de mes enfants... ! Sans m'en rendre compte, je me retrouve devant lui crocs et griffes dehors. La seconde suivante, le blond pose Ashton sur le sol puis recule rapidement.

— Stiles, je suis désolée. Ashton n'arrêtait pas de se transformer et je ne voulais pas te déranger. Alors j'ai appelé Jackson pour qu'il me donne un coup de main. Je ne pensais pas que ça te gênerait.

J'écoute ses excuses tout en me calmant et reprenant forme humaine. Je prends Ashton dans mes bras, vérifiant qu'il n'a ni traces ni bleus. Je m'excuse auprès de Jackson pour ce petit incident et m'assieds sur le sol en compagnie de Lydia et de mes deux autres petits loups.

— Attendez... Stiles arrive à se transformer en une sorte de loup et ça ne te choque pas Lydia ?

— Non, ça ne me choque pas. Que ceux-tu, il a mis au monde trois louveteaux après tout. Ça parait logique qu'il ait des capacités lupines maintenant.

Je regarde Jackson avec un grand sourire tandis qu'il semble regarder loin devant lui avec les sourcils froncés. Il n'a pas encore assimilé ce que venait de dire Lydia, je le vois. Le voir ainsi le donne envie de rire, pour une fois que monsieur je-sais-tout ne comprend pas. C'est presque un instant à graver dans la pierre. Soudainement, le blond secoue la tête.

— Ah d'accord oui. Je viens de comprendre. Tu les as adoptés.

Lydia éclate de rire. Je claque la main contre mon front. Il n'a strictement rien compris. La bonde vénitienne me propose de sortir pour promener les louveteaux, ce que j'accepte avec joie. Je pars chercher la poussette triple tandis que Jackson se lève pour partir. D'après ce que j'ai entendu, il a un entraînement pour le prochain match de Lacrosse.

C'est dans la bonne humeur que mon prenons le chemin de la clinique de Deaton. Lydia est plutôt silencieuse sur le chemin, je peux entendre son cœur battre à une allure anormale. Je me demande ce qu'il ne va pas. Je continue de réfléchir lorsqu'elle commence à parler.

— Je suis désolée d'avoir demandé à Jacks de m'aider sans t'en parler.

Je m'arrête de marcher puis la regarde dans les yeux.

— Ne le sois pas. J'ai seulement eu peur qu'il leur fasse du mal. C'était instinctif et un peu idiot comme réaction. En tout cas, je n'en reviens pas qu'il n'ait toujours pas compris.

Elle se met à rire tout en approuvant mes propos d'un mouvement de tête. Ça m'avait manqué de ne plus entendre son rire. Nous arrivons à la clinique moins d'un quart d'heure plus tard. Lydia pose la main sur la poignée, mais j'entends une personne parler avec Deaton. Je mets ma main sur celle de Lydia pour qu'elle n'ouvre pas la porte et tends l'oreille.

— Noah a dit qu'il y a une réunion de meute chez lui ce soir. Il faut que l'on mette au point un système d'autodéfense contre cette nouvelle menace Derek.

Une réunion de meute. Ce soir, chez moi. Ce n'est pas possible, je ne peux pas tous les revoir si tôt. Et depuis quand mon père s'occupe de toutes ces histoires de loup-garou.

La réunion va bientôt commencer et je suis toujours assis sur mon lit, à me demander si je dois y participer ou non. Ai-je conservé le droit de faire partie de la meute ? Après tout, je ne suis plus le faible petit humain de l'année dernière. Je me lève puis m'habille, je suis revenu ici pour arrêter de fuir, reprendre ma place et être fort.

J'entends mon père ouvrir la porte et un brouhaha retentit. Les trois petits s'étant endormis, je décide de quitter la chambre. Je descends les marches une par une. J'appréhende quelque peu les réactions de ces personnes que j'ai toujours considérées comme étant ma famille.

J'arrive en bas de l'escalier, le silence règne en maître tandis que toutes les personnes présentent — hormis Lydia, Jackson, Peter, Deaton et mon père — me dévisagent.

— Hum... Salut tout le monde !

Alors que personne ne semble décidé à me répondre, Scott est le premier à réagir.

— Toi, ne m'adresse plus jamais la parole. Égoïste. Tu n'aurais jamais dû revenir ici.

Scott 1 — Stiles 0. Prends ça dans ton petit cœur de Stilinski. Je souris brièvement pour ne pas montrer ma tristesse et c'est Deaton qui prend la relève.

— Nous ne sommes pas venus pour ça. Allons nous asseoir afin de discuter des évènements qui se sont récemment produits ici.

Tout le monde prend place sur le canapé familial. Ils s'installent tous à une place précise, comme s'ils ont l'habitude de venir ici. Je m'assieds sur le sol en face de tout ce beau monde et attends que Deaton donne plus d'information sur cette fameuse bizarrerie dont j'entends parler depuis mon arrivée.

— Comme vous le savez tous, deux enfants ont été admis à l'hôpital en piteux état. Constante anormale, pouls faible et énergie vitale presque inexistante. Ils sont à deux doigts du coma ou de la mort. Nous ne savons rien hormis que ça n'a rien de normal, ni même de naturel. Les fenêtres étaient toutes fermées par les parents avant le coucher et toutes réouvertes quelques heures plus tard.

Je me mets immédiatement à réfléchie à quelle sorte de créature nous pouvons avoir a faire. J'en connais un rayon sur le surnaturel et ça depuis presque toujours. Malheureusement, plus je réfléchis et moi il me vient à l'esprit d'une créature d'une telle chose. Il y a bien les Changeling, mais eux capturent les enfants pour prendre leurs places et se nourrissent de l'énergie vitale des parents et non des enfants.

Mon esprit cherche toujours lorsque je vois Scott et Derek respirer l'air tout en changeant d'expression.

— C'est étrange, mais j'ai la vague impression que nous ne sommes pas seuls, je sens une odeur que je ne connais pas.

— C'est peut-être parce que...

Je me fais couper par de petits pas qui résonnent à l'étage puis dans l'escalier avant d'apercevoir la petite tête de Crystale.

— PAPA ! Ashton malade ! Vite ! 

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