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La journée avance. Baku et moi, on la passe sans se parler, limite en s'évitant. Moi plus que lui. Je n'y peut rien, des que je le vois, je repense à la veille. Je me sens rougir et je panique.
Tu parles d'un mec virile !
C'est la pire journée de ma vie. J'ai envie de lui parler, de rire avec lui.
Dès que nous retournons à l'internat, j'attrape Mina, Denki et Sero et les embarque dans une chambre.

- Réunions urgente ! Faut que vous m'aidiez !
- D'accord mais pourquoi dans ma chambre ?
- C'était la plus près, désolé Mina.
- Pas de soucis, qu'est ce qu'on peut faire pour toi ?
- C'est... A propos d'un certain blond...
- Ahah !!! Donc j'avais raison ! Envoi la monnaie Sero !
- Tu m'énerve Denki.

Je les regarde sans comprendre.

- J'avait parié que tu t'étais embrouillé avec Baku.
- Bas pas vraiment en fait.
- Ah ah ! Ramène la monnaie Pikachu !
- Arrête de m'appeler comme ça !
- Les gars, calmer vous cinq minutes, écoutons Kirishima.

Je remercie Mina et prend une grande inspiration. Je leur explique le petit accident de la veille, les révisions, les bandages. Je me sens devenir rouge.

- Et après je suis parti en disant n'importe quoi...
- AH AHH ! Envoyer le gain !
- MINA !!!
- Désolé Kiri mais j'avais parié que tu tomberais sous le charme de Baku.
- QUOI ! Qu'est ce qui te fais croire que j'ai un chrush sur lui !?

Elle attrape un miroir sur sa commode et me le colle sous le nez.

- Pour sa déjà.

Je suis aussi rouge que mes cheveux. J'attrape son miroir pour le poser ailleurs.

- Et aussi ta manière de parler de lui, de toujours le coller et d'être malheureux dès que vous êtes séparé trop longtemps.
- Tu crois que je... Que je pourrais ... Être amoureux, de lui ?
- J'en suis sur mais c'est à toi de comprendre ce que tu ressens.
- Et vous trouver pas ça bizarre... Que j'aime un mec !
- Nop !
- J'ai un ami gay.
- Le coeur à ces raisons que la raison ignore.

On fixe Denki.

- Bas quoi ?

Il cache sont tel derrière son dos. On rigole ensemble.

- Merci les amis, vraiment.
- Ça va bien ce passer tu verras. Tout ce que je peux te dire c'est bon courage avec son caractère.
- C'est pas si terrible.

Ils me fixent tout les trois, un sourcil lever et la tête pencher sur le côté.
On rigole à nouveau.
Il est spécial mais tout le groupe l'apprécie et la classe l'accepte tel qu'il est.

À mes yeux, il est parfait.

En retournant à ma chambre, je passe devant la porte de Bakugo. J'hésite à toquer. Je devrai lui parler.
Un bruit sourd résonne.
Un gémissement douleurs.
Je ne réfléchi pas et pousse sa porte.

- Baku ça va !?

Il est accoudé à son bureau, un genoux à terre et la tête baissée, la respiration rapide.

- Ouais... Très bien... T'occupe...
- Te fous pas de moi, je vois bien que ça va pas.
- Ferme là, tout vas bien...

Je l'aide à ce relevé et le fait s'assoir sur son lit. Il prend sa tête dans ses mains et respire.

- Qu'est ce qui c'est passé ?
- ...
- Baku s'il te plaît.
- J'ai... Et toi alors ?
- Moi ? C'est toi qui vient de tomber !
- Tu m'a évité toute la journée. Tes gonflé de te pointer comme ça maintenant.
- C'est pas ce que tu crois, j'avais besoin de réfléchir.
- A quoi ?
- A... A ce que je ressens.

Je ne le regarde pas. Il m'en veut et je m'en veut aussi. C'était idiot de l'éviter et encore maintenant, j'évite son regard.

- J'ai eu un vertige en me levant, rien de plus.
- C'est pas très grave alors. Tu ne t'es pas fait mal ?
- T'oc... Nan.

Jusqu'au Bout Du MondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant