**Ce chapitre reprend la scène de théâtre depuis le début mais du point de vu d'Eijiro**
Katsuki est assis sur scène, il fait semblant de réfléchir avec la tête dans les bras. Ou peut être qu'il réfléchi vraiment. A comment se barrer d'ici surement. Je prend une grande inspiration. Je suis stressé, cest chiant et motivant à la fois. J'arrive sur scène et m'approche doucement de Katsuki. Aller, ça commence.
- De quoi a tu peur ?
- Je n'ai pas peur.
- T'es yeux disent le contraire. Dis moi, de quoi tu as peur ?
Il y a un silence. C'était prévu. Je retien ma respiration. Vas savoir pourquoi.
- Je n'ai pas peur. Seulement, je n'aime pas le monde.
- Et qu'est ce que tu n'aimes pas ?
- Le monde fait trop de bruit. Il parle, il cri, il juge, il injure, toujours toujours sans jamais chercher au delà du reflet.
- Je vois. Moi j'aime le monde. Il est mystérieux et sauvage. Parfois il peut être sombre, froid, silencieux. Parfois il est coloré, étincelant, plein de vie. Quelques fois il sera triste et la pluie tombera, et quelques fois il sera en colère et les volcans cracherons leur courroux.
Je ne suis plus stressé. Le stress s'est transformé en énergie. J'ai sortie le texte comme si je ne parlais qu'à lui. Après tout, ce texte a été écrit pour nous.
- Le monde a l'air si compliqué.
Je m'accroupi à côté de lui, un sourire léger et rassurant sur les lèvres.
- C'est comme ça que je l'aime. Avec tout ces différent visages.
Il me regarde. Est ce qu'il vois que je pense chaque parole. Tout ce que je lui dit, même si c'était écrit, je le ressens et le pense sincèrement. Les filles ont vraiment bien géré l'écriture.
- Toi, tu n'est pas effrayé ?
- Pourquoi le serais-je ? La peur nous empêche de voir au delà de la forme. Elle nous empêche...
-... elle nous empêche de ressentir pleinement les autres émotions qui nous parcours...
-...elle nous empêche de voir...
-...elle nous empêche de croire...
-...Le monde qui nous entoure.
-...Le monde qui nous entoure.Pendant qu'on enchaînait les réplique, je lui ai tendu la main. Il l'a prise et nous nous sommes relevé, face à face. Je mentirais si je disais que je n'ai pas envie de l'enlacer.
La dernière phrase, on la dis ensemble. On était parfaitement synchro, ça ma surpris.- Je dois t'annoncer quelque chose, s'il te plaît ne t'énerve pas. Je dois te dire que je vais partir.
Je n'aime pas ce passage.
- Ou vas tu ?
(hesitant) - Je vais... je veux découvrir ce monde.
- Et où iras tu ? Que feras tu ?
- Je vais marcher d'abord. Puis je prendrai le bus, la voiture, le train, l'avion... quand je n'aurai plus d'argent, je me construirait un bateaux et je voguerais vers l'horizon.
- Et si tu tombe sur un obstacle.. qu'est ce que tu feras.
- Je le demolirais. A chaque obstacle je sortirais vainqueur. J'irais toujours plus loin, jusqu'au sommet du monde.
- Tu seras bien seul la haut.
Ça a peut air l'air niais pour le public mais pour moi, pour nous, c'est plus profond. C'est réel. Je nous revoie sur la falaise et dans la chambre.
Katsuki me regarde. Je sais qu'il pense la même chose.Comme le veux la scène, il lâche mes mains et s'éloigne. Il répète son texte et marche en rond.
- C'est vrai, je serait seul. Tout seul, si seul. Pourquoi ? Pourquoi quand tu veux trouver un bonheur tu dois en abandonner un autre.
Je revois ses malaise, de ce soir là où je l'ai entendu tombé par delà la porte de sa chambre, à ce jour où je l'ai rattraper alors qu'il avait lâché le mur.
- Alors je viens avec moi. Parcourons le monde ensemble !
Je frisonne, même si c'est moi qui parle.
De l'espoir.- Nous irons ensemble !
Son regard se fait plus triste. Il recule.
Je n'aime pas ce passage non plus.- Ce n'est peut être pas une bonne idée. Le chemin sera dur dans ce monde. Je veux te savoir en sécurité.
J'attrape sa deuxième main, prestement et les ramène devant moi.
- Mais je suis fort ! Je n'ai rien à craindre ! Le monde ne me fait pas peur et je serais avec toi !
Il tourne la tête et lâche mes mains pendant son texte.
- Le monde peut être cruel. Moi je ne peux pas te protéger. Non, ce n'est pas une bonne idée. (Il commence a paniquer) Et si quelque chose arrivait... et si tu était blessé... et si moi j'était blessé... et si nous nous perdions... et si...
Toutes ces inquiétude.
Je les voix paraître sur lui, comme une lames qui s'abat sur la cible. Les lignes rouge de ses angoisse qui lacère son corps.
Ça voix est sincère, c'est plus que le jeux, là, il me parle directement.
C'est trop pour moi.- Et si tu arrêtais de te poser des questions. Quoi ? Tu veux abandonner ? Tu veux retourner de terrer dans ton coin ?
Il me regarde droit dans les yeux.
- Je n'abandonne pas...
- Peut importe ce qu'on rencontreras !
Je m'avance sur scène, les poings en avant comme pour défier des ennemis invisible. Le public me regarde, ça fait drôle. Je prend une respiration et donne toute mon energie
- On affrontera les tempêtes et les typhons ! On bravera les plus haut sommet, découvrirons les plus beau paysages ! Peut être que, parfois, nous auront de la peine, de douleur mais nous seront ensemble contre le monde !
Je parle plus doucement, me tourne légèrement et lui tend la mains vec le sourire.
- Fais moi confiance.
Il prend ma main
- Je te fais confiance.
Il me tire vers lui et nous nous retrouvons à nouveau face à face, plus proche.
- Alors ? Nous irons ensemble ?
- Oui, ensemble.
- Jusqu'au bout du monde.
- Jusqu'au bout du monde.
Je l'embrasse.
Ce n'était pas écrit mais Mina m'a dis d'improviser la fin.
Il semble surpris mais il répond à mon contact.
Je suis heureux.
Lui aussi.
Je le sens sourire.
Le rideau se ferme
Nous nous séparons et attendons. Attendre quoi, je ne sais pas. Je suis juste content qu'on ai fait ça.
Des bruits commence à se faire entendre dans la salle. Bientôt, le public applaudi. C'est tellement satisfaisant.
Iida nous fait signe de libéré la scène tandis que les autres changeait les quelques décors que nous avions.Dans les loges (les vestiaires du gymnase) je bois un grand coup. Je me sens tellement vivant et tellement mort de fatigue à la fois. Je viens massoir à côté de Katsuki. Il ne dis rien et pose sa tête sur mon épaule.
- Alors, c'était cool non ?
- C'était... Pas trop mal. Tu joue bien.
- Je ne jouait pas vraiment.
- Moi non plus.
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Jusqu'au Bout Du Monde
FanficKatsuki veut devenir le numéro un, être au sommet... mais cela veut-il dire rester seul ? Entre l'entraînement intensif, ses sentiment qui se révèle et ses question qui se bousculent dans sa tête, il perd le fils. Il doit apprendre qu'il peut, lui...