Jusqu'au Bout Du Monde

13

La cloche sonne. Je range mes affaires en vitesse et essaye de rattraper Katsuki mais je suis ralentis par tout les élèves dans le couloir. En arrivant au casier dans le hall, il était déjà parti.
Je récupère mes affaires.
Denki me tape sur l'épaule. Il est avec Mina.

- Alors ? Qu'est ce qu'il se passe avec Baku ?
- C'est compliqué.

Sur le chemin du retour, je leur raconte toute l'histoire. Ils m'écoutent calmement.

- Et du coup, je ne sais plus quoi faire. J'ai tout essayer !
- Et tu as essayer de voir les choses de son point de vue. Tu l'as dis, il n'est pas comme toi. Il gère ses problème à sa manière alors peut être que tu dois simplement l'écouter.

Ces mots me frappe comme une évidence.
L'écouter.
Simplement l'écouter.
Ça a l'air simple mais il ne se confie pas facilement.
Dans ce cas c'est à moi d'aller chercher le mal à la source.

- Merci Mina, sincèrement.

Elle me prend dans ces bras.

- Tu sais que je t'adore Kiri, on sera toujours là pour toi.
- Je dois aller voir Katsuki, maintenant.
- Fonce mon pote, on est avec toi.
- Merci Denki.

Un signe de main et je cour jusqu'à l'internat. Je grimpe les marches trois par trois. J'ai un point de côté. C'est chiant mais je m'arrête pas.
J'arrive à sa porte.
Je toque.
Je bourine ça porte.
Il ouvre sa porte après cinq bonnes minutes.
Il me regarde, les yeux cernés.
Je le regarde, essoufflé.

Pdv kats

J'ai mal putain.
Cette journée était super longue. J'ai fait en sorte de rester concentré mais j'ai faillit m'endormir plusieurs fois.
J'était concentré mais pas sur le cour. J'ai passé toute la journée à écrire miles et une façons de m'excuser. J'ai jamais été doué pour ça mais le perde est la vraiment la dernière chose que je souhaiterais. Je préférerais encore crever.
J'ai mal au mains.
Sa pique se foutu désinfectant.
L'eau de l'évier est rosie par le sang dilué. Je change mes bandages.
J'ai honte.
Je lui avait promis.

Je me laisse tomber sur ma chaise et relis les excuses que j'ai passer la journée à écrire. C'est nul. Vraiment nul. Putain je sais pas m'excuser, je vais merder c'est sur.
Je sursaute et fais voler toute les feuille.
Pourquoi ça bourine à la porte.
C'est qui ?
Question débile c'est forcément lui !
Je suis pas prêt. Mes fiches !
Je les réunis à la vas vite et les repasse en lecture.
C'est vraiment nul.
Peut importe.
Je les froissent et les balance dans la poubelle avant de foncer vers la porte.
Je l'ouvre et me retrouve face à lui.

Il est essoufflé. Et fatigué.
Je dois être dans le même état.

Je me sens con. Je ne sais pas quoi dire.

- Kiri... je...
- Il faut qu'on parle.
- Ouais... OK... entre.

Le ton qu'il a employé, je ne l'ai jamais entendu. J'en ai frissonner.
Il s'assoit sur mon lit et me fait signe de le rejoindre. Je m'approche avec reticense.
Je m'assois.
Je fuis son regard.
J'ai honte.

- Qu'est que... qu'est ce tu voulais dire ?
- Ce n'est pas moi qui vais parler. C'est toi.
- Quoi ? Mais je...
- Non, plus d'excuse, plus de cris, plus de détour. Prend ton temps mais dis moi ce qu'il se passe.

Ce qu'il se passe.
Honnêtement je n'en ai aucune idée. Ou peu être que bien que si. Je ne sais pas. Je veux lui parler. Je veux m'ouvrir à lui. Je veux... je veux... je veux...

- Je veux... je veux juste... J'ai toujours voulu atteindre les sommets mais après tous ce qui s'est passé... les combats, les vilains, les entraînements, les missions... j'étais sur le terrain, je cognais les vilains mais à chaque fois que je me sentais atteindre mon but, je remarquais que j'était... que j'étais seul. C'est toujours à ces moment là que je me déconcentrai et que je finissais à l'hôpital ou à l'infirmerie.
- A chaque fois que tu m'envoyais un message, je laissais tout tomber et je foncait te voir. Je voyais bien que tu n'allais pas bien et j'ai essayer de régler ton problème à ma façons.
- J'ai apprécié ses vacances avec toi.
- Moi aussi.
- Mais il y a eu cette dispute et je t'ai dit des choses que je regrette. Je comprend que tu m'en veuille et je... j'aimerais vraiment... je veux... ce que je veux dire c'est que... je suis vraiment... vraiment...
- Désolé ?
- Oui... vraiment désolé.

Il prend mes mains.
J'ai l'impression d'avoir l'air idiot et faible.
Je m'ouvre à lui, je dis les première choses qui me passe par la tête.
Peut importe.
J'ai confiance en lui, et c'est le plus important.

- Je veux atteindre le sommet mais surtout, je veux être avec toi.
- Kats.
- Alors peut importe si je n'atteint pas mes objectifs, peu importe si le nerd ou le double face me surpasse, je veux être avec toi !
- Kats...
- Et puis merde ! J'en ai marre d'avoir peur comme un con ! Marre de me rendre malade avec toute ses question ! Marre de toujours me sentir seul.
- KATSUKI !!!
- Je veux être avec la bande, des amis et plus que tout au monde je veux être avec toi

Il pose ses lèvres sur les miennes.
Une larme.
Je pleure ?
Oui, ce sont mes larmes mais peut importe. J'ai tout lâcher.
Et putain... Je me sens bien !
Comme un poids qui disparaît.

Pdv Kiri

Je l'embrasse enfin. J'ai tellement attendu. Il m'a manqué.
Il s'est enfin ouvert. Il me fait confiance.
Je suis heureux, tellement heureux.
Je ne peux pas m'empêcher de sourire.
On se sépare pour reprendre notre souffle.

- Katsuki, peut importe ce qui arrivera à l'avenir, on ira jusqu'au bout, ensemble.
- Ensemble ?
- Ensemble, jusqu'au bout du monde.

Le noir

Je sens une odeur d'agrumes. C'est agréable.
Il y a une douce chaleur et c'est confortable.
J'ouvre lentement les yeux et sourit quand je vois son beau visage endormis à côté de moi.
Je carresse sa joue. Il se réveille presque automatiquement.

- Hey.
- Eiji, sa va ?
- Ouais, qu'est ce qu'il s'est passé ?
- T'es tombé dans les vapes.
- C'est ironique.
- Tu sais ce que ça veut dire au moins

Je lui donne un petit coup de poing sur le torse.

- Très drôle.
- ...
- J'imagine que ta prévenue le prof
- Il a dit que tu s'était du à la fatigue et à la baisse rapide du stress et de l'adrénaline.
- Alors tout vas bien.
- Maintenant oui.

Il me rapproche de lui et me sers dans ces bras.

- Merci d'être la Eijiro.
- Je te quitterais plus Katsuki
- ...
- Dis donc, t'as été sacrément fleur bleu tout à l'heure.
- Ta gueule !!! Je redeviendrai grincheux demain.
- Alors tu assumes que tu es grincheux.
- Rendors toi putainnnnn...
- Ha ha ha !!!

Après cette discussion, nous nous rendormons ensemble dans les bras l'un de l'autre.