PRINCE POISSON | Ao'nung 𓆝 𓆜

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ᴠᴏʟᴜᴍᴇ : ▮▮▮▮▮▮▯▯▯
SPIT IN MY FACE - ThxSoMch

    LA NUIT SETAIT BIEN PASSEE. J'étais fin prête pour un premier vrai entraînement lorsque la mémoire me revint et je me rappelle que mon " tuteur " n'est autre que Ao'nung.

    De quoi bien plomber ma journée me dis-je. Ne voulant pas passer plus de temps à me faire tourner en bourrique seule j'entrepri d'aller voir les autres prenant avec moi un fruit pour casse-croûte.

    Lorsque je suis sortie je vis que le petit groupe mélangeant les metkayna et ma famille était déjà là à m'attendre sur un rocher.

     Tsireya vint me voir et m'expliqua l'exercice. S'était tous simplement apprendre à contrôler sa respiration afin de mieux nager. Je m'assis entre mon frère et Ao'nung.

    Tsireya était en train d'expliquer. à Lo'ak qu'il fallait qu'il calme son coeur car il battait trop vite.

     J'échange un regard complice avec Neteyam et Rotxo en comprenant bien vite l'attirance qu'ont les deyx jeunes Na'vi.

      Je tourne la tête pour voir comment s'en sortait Lo'ak mais je tombe nez a nez avec Ao'nung qui me regarde de travers, va savoir pourquoi.

     Je le questionne du regard et me dit qu'il m'expliquerait plus tard. L'entraînement du matin étant fini je vis ma mère dans la " maison " seule.

— salut maman dis-je en la saluant de la main — je la rejoins tout en lui faisant signe — bonjour ma grande tout s'est bien passé, plus de problèmes ? Ainsi, je me trouve assise à ces côtés — Non. tous s'est arranger mais —
    Une boule se forme dans ma gorge et impossible de le cacher, les larmes dévalent mes
joues — Dis moi tout ma toute petite — dit-elle en se rapprochant de moi pour passer son bras autour de mon épaule.

   — Je ne veux pas décevoir papa mais je ne me sent pas bien ici-
Je marque une pause, essayant de me calmer — Tu ? M'incite elle d'un ochement de tête réconfortant — Mère enfin maman, la forêt me manque.

— Je ne veux pas rester ici je ne suis pas à ma place, je veux retourner à la maison ici tous le monde est nous observe, nous critique et nous traite de tous les noms juste parce qu'ont est des Omatikaya.
Regarde j'ai cinq doigts je suis pâle je ne suis même pas comme vous — Elle me prit contre elle et me dit calmement, me bercant contre elle — Tu n'es pas un monstre tu es ma fille, la fille de Toruk makto, la petite fille de la tsahik Omatikaya et surtout tu es MA FILLE. S'ils te disent ça s'est qu'ils sont répugnant et qu'ils ne méritent pas que tu pleure pour eux n'est ce pas ma chérie ? Moi aussi je voudrais revenir chez nous mais c'est impossible alors reste forte

Fais le au moins pour moi - Je te vois ma fille, T/P —

    Elle me fit un bisous sur le front et nous restâmes dans cette position, lové l'une contre l'autre.Pour me calmer je me dirigea vers un petit bout de plage calme et tranquille.

    Les émotions me submergent,  toutes plus fortes les unes que les autres. Il me fallait les extérioriser et vite.

    J'en ai marre de me battre pour une chose, une cause pour laquelle nous ne sommes pas responsable par exemple nos cinq doigts ou encore ma peau pâle. Je suis juste née comme ça ils n'ont rien n'a me reprocher car ils ne me connaissent rien de moi. Rien du tout !! Criais-je