Chapitre 3

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Les deux de Vilebrequin s’étaient donc rejoins chez Valentin, loulou possesseur d’une magnifique M3 E46 GTR, la même que le célèbre jeu vidéo Need for Speed:Most Wanted. Il les avait invités chez lui pour se rencontrer et pour présenter le véhicule. C’était un jeune homme d’une petite vingtaine d'années, pas beaucoup plus grand que Sylvain mais avec une silhouette un peu plus carré. Sa maison était très spacieuse et reflétait l’aisance financière de sa famille. L'accueil s’était fait directement dans une bonne ambiance et l’hôte les convia à s’installer dans le salon. Le feeling était bon, plus particulièrement avec Pierre. Le loulou et lui s’étaient trouvé plusieurs passions communes, comme la photographie et tout ce qui était dans la technique des lumières. Valentin avait une superbe collection d’appareil photo qu’il lui présenta avec beaucoup d'attention, en prenant le temps d’expliquer chacune de leurs particularités. Il avait également un site internet de photo, plutôt basé sur les voitures de sport. Pierre lui, avait un petit compte instagram avec ses photos, il adorait les paysages, particulièrement à des heures propices de la journée, quand la lumière était la plus belle. Il faisait quelques clichés de son chien, de belles voitures évidemment et quelques portraits. Les quelques portraits étaient souvent représentés par un même visage, un visage familier. C’était un modèle qu’il avait régulièrement sous la main, un beau jeune homme, pas loin de la trentaine. Les cheveux souvent décoiffés par le vent et le regard fuyant l’objectif. Pierre aimait faire des photos de Sylvain, il rendait vraiment bien à l'image, plus particulièrement sur des moments spontanés. Il ne posait d’ailleurs pas souvent, l’appareil photo de Pierre l'intimidait plus que sa caméra.
La nuit était déjà tombée, l’ambiance était toujours joviale bien qu’un peu moins pour Sylvain, mis de côté par la nouvelle complicité de Pierre et Valentin. Les jeunes hommes s’étaient mis tous les trois d’accord sur plusieurs dates à valider pour le tournage, le but étant d’y consacrer une bonne journée et donc de réserver un circuit. L’hôte les invita pour le dîner mais Sylvain refusa poliment en prétextant qu’il devait rentrer chez lui et que Pierre aussi. Un au revoir plus tard, le duo était dehors et Sylvain poussa un petit soupire avant de marcher en direction de leur voiture. Pierre lui emboitait le pas.

“J’ai passé une bonne après-midi, Valentin est un super loulou, je n'ai pas vu le temps passer.
-Moi je l’ai bien vu passer le temps, tu m’a laissé de côté, c’était super.
-Eh… ça va, en général c’est toi le bavard de nous deux, pour une fois que ça change. Il adore la photo comme moi et aussi tout ce qui touche à la lumière ! Je ne pouvais qu'être intéressé ! Je l’ai trouvé très agréable comme garçon.
-Pas moi. Sa façon de parler était très agaçante. Pierre regarde mes photos, regarde mes voitures, regarde mes appareils.
-N’abuse pas. On a bien parlé, c'est tout.
-Bah écoute, propose lui un date la prochaine fois mais sans moi, que je ne tienne pas la chandelle.”
Pierre accéléra un peu le pas pour rattraper son ami. Il lui agrippa le bras pour l'arrêter et le retourna pour qu’il se retrouve face à lui. Il plongea son regard dans le sien en fronçant légèrement les sourcils.
“C’est quoi ton problème ?
-Rien, je n’ai aucun problème. Je n’ai juste pas accroché avec lui, c’est tout.
-Moi je l’aime bien. Il me fait un peu penser à toi d’ailleurs, niveau caractère.
-Pour ça que ça ne passe pas alors, il y a que toi pour me subir. Je ne risque pas de supporter quelqu’un comme moi.
-Pas besoin de me faire une crise de jalousie alors, c’est pas grave si tu ne l’apprécie pas.
-C’est pas le souci que je ne l’apprécie pas.
-Alors quoi ?
-C’est que toi tu as l’air de beaucoup l’apprécier et j’ai pas passé une bonne soirée, c’est tout.
-Oh mais ne t’inquiète pas, tu restes mon préféré.”
Sylvain s'apprêtait à râler après cette dernière phrase mais il fut interrompu par les grands bras de Pierre qui venaient l’enserrer chaleureusement. Sylvain posa ses mains au niveau de l’abdomen de son ami comme pour le repousser mais il n'en avait pas réellement envie. Il se contenta de fermer les yeux et de respirer l’odeur familière qui l’entourait. Pierre lui tapota le dos avant de se reculer et de lui sourire. Ce sourire si contagieux que le plus petit ne pouvait pas s'empêcher d’y répondre. Impossible de rester bien longtemps de mauvaise humeur avec quelqu’un comme Pierre. Il était maintenant temps de se dire au revoir et les garçons regagnèrent leurs voitures respectives pour rentrer chez eux.
Un peu plus tard dans la semaine, Sylvain avait une soirée de prévu dans un bar avec Camille et un couple d’amis. Aux alentours de 20 heures ils s'étaient rendus dans un quartier animé de la capitale pour s'installer dans un petit pub aux multiples couleurs. L'ambiance y était festive. Une petite piste de danse trônait au milieu et tout autour, des tables et des banquettes. Il y avait aussi un petit couloir au fond qui donnait accès à une autre petite pièce avec une lumière beaucoup plus tamisée, plus intime. Les deux couples s'étaient installés à une table non loin de ce fameux couloir, surtout car les toilettes n'étaient pas loin. Point très important pour leur amie, enceinte de 7 mois. Tous avaient commandé des cocktails et de quoi grignoter. Les sujets variaient autour de la table, c'était convivial et agréable. Sylvain passait un bon moment, ça lui faisait vraiment du bien de se changer les idées. La future maman caressait son ventre et adressa un regard tendre à Camille.
"Et vous, c'est pour bientôt ?
-Non, non, pas du tout.
-Mh oui, pas maintenant. Ce n'est pas encore dans nos projets avec Sylvain. Pas dans l'immédiat en tout cas."
Sylvain avait répondu très rapidement et avant Camille. Celle-ci lui adressa un regard un peu interrogatif avant de retourner discuter avec son interlocutrice. La soirée se prolongeait et les cocktails s'enchaînaient. Bien qu'au bout d'un moment Sylvain avait très envie d'aller aux toilettes. Il se retira poliment du petit groupe avant de se diriger vers ce fameux couloir. Malheureusement pour lui, il y avait un peu d'attente en face de la porte. Le jeune homme s'attardait donc sur les détails du lieu ainsi que la clientèle. Petit à petit, Sylvain prit conscience que le lieu était clairement LGBT-Friendly. C'était super évidemment, aucun souci pour lui. Mais son regard commençait à se perdre sur certaines personnes. Certains hommes. Des échanges de regards avaient lieu, des sourires lui étaient adressés. Peu à l'aise, il s'engouffra sur le côté, à l’entrée de la grande pièce peu éclairée. Sauf que c'était vraiment une toute autre ambiance… Il y avait des hommes et des femmes en train de parler simplement, d'autres s'embrassaient et en regardant un peu plus loin dans la salle, certains faisaient bien plus que ça. Sylvain avait un peu de mal à réaliser ce qu’il voyait et en continuant d’épier la salle, il s’arrêta sur un duo. Deux jeunes hommes desquels il ne pouvait pas détacher le regard, l'un adossé à un mur, pendant que l'autre lui dévorait la bouche. Il sentait son corps être parcouru d'un étrange courant électrique qui lui provoquait des frissons mais en même temps lui donnait très chaud. Son cœur battait vite et une sensation bien connue commençait à se propager dans son bas-ventre. La porte juste à côté de lui s'ouvrit, le sortant de son activité voyeuriste. Sylvain s’empressa de s’y enfermer à clé, avant de se poser contre le mur. Sa tête tournait et c'était compliqué de reprendre ses esprits. Les images des deux garçons qui s'embrassaient tournaient en boucle dans sa tête. En déboutonnant son pantalon, pour faire ce qu'il était venu faire de base, il réalisa que la vision précédente avait eu beaucoup plus d’effet physique que prévu. Il avait un début d’érection. Avec un peu de difficulté, il se concentra pour faire son besoin, avant de se laver les mains et de se passer de l’eau sur son visage. La fraîcheur de celle-ci contrastait avec celle de son corps et après un petit moment, son état revenait à la normale. Il devait maintenant rejoindre le groupe et après cet événement, ça allait être compliqué de ressurgir et agir comme si rien ne s’était passé. Malgré tout, Sylvain y retourna et prit place à côté de Camille. Il plaça de manière affective une main sur son genou. Le reste de la soirée fut moins amusante pour le jeune homme qui s'efforçait à ne pas paraître bizarre.
La semaine suivante Pierre et Sylvain devaient se retrouver aux alentours de Montargis afin de faire du repérage pour un futur tournage. Le concessionnaire qui allait prêter la voiture était dans le coin et le plus adapté était de tourner le plus proche possible de la ville. Pierre avait déjà des idées et il espérait trouver ce qu’il voulait. Les garçons étaient partis en milieu d’après-midi pour trouver le lieu idéal avant que le soleil ne se couche, car c’était justement à ce moment-là que le cinéaste voulait faire ses plans. Pierre avait rejoint Sylvain chez lui pour l’embarquer avec sa voiture, c’était plus simple de faire comme ça à chaque fois qu’ils devaient se déplacer. Le plus petit était particulièrement silencieux aujourd’hui et un Sylvain silencieux, c’était jamais bon signe. Pierre essayait d’engager la conversation de temps en temps mais ce n’était pas gagné.
Une fois dans la ville de Montargis, il était maintenant temps de se concentrer sur le repérage. Tout d’abord, il fallait un endroit avec beaucoup de verdure et ça, ce n’était pas le plus compliqué. Pierre était très attentif en observant les alentours, il avait des images précises dans sa tête mais les retranscrire à l'oral pour que Sylvain ait les mêmes, c’était autre chose. Ils s’étaient arrêtés à divers endroits, faisant quelques photos et enregistrant la localisation pour retrouver facilement le lieu, si jamais il était choisi.
En fin de compte, Sylvain ne servait pas à grand-chose et se contentait juste d’observer son collègue faire ce qu’il avait à faire. Au début, il le regardait prendre les paysages en photos, donnant son avis quand il pensait que c’était utile. Puis petit à petit ce n’était plus les paysages qu’il observait, mais juste lui. Juste Pierre. Sa silhouette, sa posture, sa façon de marcher, ses gestes, ses mimiques. Ensuite, ses observations se focalisaient un peu plus vers son visage. Ses sourcils froncés quand il se concentrait, son nez retroussé quand il avait du mal à voir ce qu’il faisait avec son portable, Pierre avait vraiment une mauvaise vue. Puis la peau de ses joues qui commençaient à rougir avec le froid ou encore, ses lèvres qu’il pinçait quand il n’était pas sûr de lui.
La nuit arrivait bientôt et le vent s’était levé. Pierre comme à son habitude était bien couvert, au minimum un sweat et une veste par dessus. Sylvain lui n’avait pas du tout réfléchi à sa tenue avant de partir et il avait seulement un léger pull. Il commençait à avoir vraiment froid, ce qui n’avait pas échappé au plus grand. Une fois assis dans la voiture avant de trouver un dernier lieu, Pierre retira sa veste et son sweat pour tendre ce dernier à son collègue.
“Tu as l’air gelé Sylvain, enfile ça.
-On a bientôt fini non ? Ça devrait aller.
-Enfile ça. Tu as les mains rouges de froid et tu commences même à avoir ta petite tache entre les sourcils. C’est mon repère pour savoir quand tu te cailles vraiment.”
Pierre eut un petit rire et posa son sweat sur les genoux de son voisin avant de remettre sa veste. Sylvain bégaya un remerciement avant d’enfiler le vêtement encore chaud. L’odeur et le reste de chaleur de Pierre sur le vêtement lui procurait un drôle d’effet dans le creux de son ventre. Un effet beaucoup trop proche de ce qu’il avait ressenti il y a quelques jours dans le bar. Il resta silencieux et se laissa conduire au dernier lieu de repérage.
Sur le retour Sylvain somnolait, bercé par les mouvements de la voiture sur la route, pendant que la voix de Pierre, qui racontait des anecdotes de tournage, lui servait de berceuse. Il y avait un peu moins de deux heures de route mais cela avait suffi pour que le plus petit s’endorme.
Sylvain fut réveillé par des chatouilles au niveau de la tête. Il ouvrit difficilement les yeux même s’il n’y avait quasiment pas de lumière. La voiture était garée dans une rue familière, le moteur ne tournait plus et Pierre était penché vers lui, à caresser ses cheveux pour le réveiller en douceur.
“Vous êtes arrivé à destination Monsieur Levy. Désolé de vous réveiller, j’ai essayé de faire en douceur.
-Mh, oui merci. Désolé de m’être endormi.
-Non non ne t’inquiète pas pour ça. Ça va toi ? Tu avais l’air… ailleurs aujourd’hui. Et tu étaist silencieux, c’est surtout ça qui m'inquiète.
-Je suis fatigué en ce moment et je me prends la tête avec pleins de choses…
-Eh… Tu veux parler ?
-Non…”
Pierre ne voulait bien évidemment pas insister. Il lui sourit juste et lui donna une petite tape sur la cuisse pour l’encourager à bouger du siège. Sylvain le salua brièvement avant de descendre de la voiture et de rejoindre son appartement. ÀA mi-chemin, il se retourna en direction de la voiture mais celle-ci était déjà partie. Sylvain avait encore le sweat de Pierre sur lui.
Les jours suivants Sylvain n’arrêtait pas de penser à Pierre, il était maintenant un peu plus certain que son regard envers lui avait évolué. Il ressentait beaucoup trop souvent des picotements dans son ventre et une pression au niveau de sa poitrine. Sylvain avait instauré malgré lui une certaine distance avec Camille, sa conjointe, en espérant que ça soit temporaire. Peut-être qu’il était en train de se redécouvrir sexuellement, il n’était jamais trop tard pour ça. Et comme Pierre faisait partie de son entourage très proche, c’était plus simple de l’avoir lui comme modèle masculin pour ses questionnements. Sylvain avait toujours été très à l'aise avec Pierre, tout était toujours simple avec lui et sans jugement. Camille avait bien remarqué un changement de comportement chez Sylvain mais elle le laissait tranquille et ne le questionnait pas. Peut-être qu’il avait des soucis de tournage, d’organisation, d’annulation de projet, de rush ou autre en lien avec son boulot. Elle restait là pour lui en lui adressant l’affection qu’il méritait même si la plupart du temps celui-ci n’était pas rendu. Sylvain acceptait les gestes tendres tant qu’ils n’étaient pas trop intimes. Il ne voulait pas, il ne voulait plus.
Un soir, Camille voulait essayer une approche un peu plus osée, une qu’elle savait infaillible pour Sylvain. Elle avait sorti le grand jeu pour essayer de changer les idées de son petit ami. Quand le jeune homme était enfin de retour dans son appartement, l’ambiance était différente de d’habitude. Plus chaude, plus sombre et une douce odeur sucrée qui flottait dans l’air. Curieux, Sylvain avançait en direction de la pièce d’où venait une petite musique et il y trouva une jeune femme, très peu habillée, allongée sur le lit, et qui lui adressait un grand sourire charmeur. Sylvain lui sourit en retour et s’avança vers elle pour déposer un baiser sur son front puis s’assit à ses côtés. Camille se rapprocha un peu plus et commença à défaire le pantalon de Sylvain tout en promenant ses lèvres sur la peau de son cou. Le jeune homme restait immobile, essayant de profiter des mains délicates de sa conjointe, qu’elle avait maintenant glissées dans son sous-vêtement. Les caresses étaient douces et sensuelles mais rien ne se passait vraiment concernant Sylvain. Il était légèrement crispé, il n’arrivait pas à se détendre et vraiment profiter. Malgré les efforts de Camille, le jeune homme la repoussa avec douceur en s’excusant de ne pas être dans l’ambiance ce soir. Le problème était qu’il n’était plus dans l’ambiance depuis quelque temps maintenant et si le grand jeu de Camille ne fonctionnait plus, c’était qu’il y avait vraiment un souci. La jeune femme, un peu vexée quand-même, enfila une robe de chambre pour se couvrir avant de couper la musique et de rétablir une ambiance normale. Un silence un peu lourd s’était installé dans l’appartement avant que Sylvain ne se lève après avoir réajusté son pantalon, pour rejoindre Camille. Il passa doucement sa main sur l’avant bras de celle-ci en s’excusant une nouvelle fois.
“Il se passe quoi Sylvain ? Je t’ai pas posé de questions jusque là. C’est quoi le soucis ?
-Je n’ai pas la tête à ça en ce moment.
-Pourquoi ? Parle moi !
-Non, c’est rien. Ça va passer. Je me prends la tête pour plein de sujets en ce moment…
-Tu t’es pris la tête avec Pierre ? Je sais que ça t’atteint beaucoup quand c’est le cas.
-Non, on ne s’est pas pris la tête…
-Tu as quelqu'un d’autre ?
-Non Camille…
-Je ne comprends pas…
-Moi non plus. C’est bien le problème, c’est que moi non plus je ne comprends pas Camille, donc arrête maintenant !”
Sylvain avait élevé la voix pour sa dernière phrase et un nouveau silence s’installa dans l’appartement. Camille avait les larmes aux yeux et ne savait pas quoi rajouter, pas plus que son copain. Elle se changea rapidement avant de préparer un sac avec quelques affaires pour ne pas rester ici ce soir. Sylvain ne l’en empêcha pas et resta statique au milieu de la chambre jusqu’à ce que la porte d’entrée claque. Le jeune homme poussa un long soupir avant de finalement s’allonger sur le lit, les bras croisés sur son front.
Plus tard dans la soirée, Sylvain était fatigué et fila sous la douche. La pression de l’eau sur sa nuque l’aidait un peu à se décontracter, il avait les yeux fermés et son esprit divaguait malgré lui, imposant à son inconscient l’image d’un grand brun à lunettes. Sylvain passait ses mains sur son corps en fantasmant qu’elles ne lui appartenaient pas. Pierre avait pris possession de son imagination et il sentait un bouillonnement monter dans son bas-ventre. Sylvain continuait de balader ses mains pour finalement les diriger vers cette source de chaleur. Après quelques mouvements répétés, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour atteindre une immense vague de plaisir, avant qu’elle ne s'évanouisse lentement, laissant un petit Sylvain dans un état brumeux et de détente. Il venait de se faire du bien en pensant à son meilleur ami. Cette réalité le rendait honteux et il se dépêcha de terminer sa douche pour regagner son lit et se coucher. Il se blottit sous la couette, seulement vêtu d’un caleçon et d’un trop grand sweat à l'odeur enivrante.

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