Chapitre 1: Avant ma naissance

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Dans un peuple lointain, je suis en attente de pouvoir voire un bout de ce que vous appelez le soleil. J'attends et j'attends encore de pouvoir le voir...

Ma mère "Ayuo" avait quelques problèmes avec le monde extérieur à cause de ceux qui viennent du ciel, ceux que vous appelez des humains. Ils ont envoyé des avatars comme ils aiment les appeler, ils nous ressemblent fortement, c'est ce que certains d'entre eux expliquent à mon père et sa tribu. Ils doivent partir avant qu'il se passe l'irréparable.

Mais mon père "Oleto" décida de rester pour défendre nos terres... Nos terres que nous avions défendues depuis toutes ces années.

Mais le pire arriva...

Il y a de quoi provoquer beaucoup d'angoisse pour ma pauvre mère, elle n'en mange même plus...

Ceux qui proviennent du ciel arrivent avec de grosses machines volantes en fer pour détruire tout sur leur passage. Ils sortent leurs lance-flammes et leurs gros attirails de fer qui protègent ces monstres sanguinaires. Ils brûlent et cassent tout sur leur chemin sans aucune pitié...

Les coups de feu se font entendre et les flèches se brisent ou traversent avec un peu de chance ces géants de fer. Les ikrans et leurs cavaliers sont tués en pleins vol ou percutés par les machines de fer. Il y a du sang et des cadavres partout. Cela devient une tuerie et cela n'est malheureusement pas fini...

Il y a beaucoup de morts dont Oleto qui n'a pas survécu à cela et mon frère non plus... Ma mère et cinq autres membres de la tribu furent évacués avec leurs ikrans respectifs. À dos de leurs ikrans, ils survolent les grandes étendues de forêts luisantes à la recherche d'une tribu qui pourrait les accueillir.

Cela faisait plusieurs heures qu'ils planaient s'en savoir où dormir et le froid parcourait leurs corps fins, se faisait ressentir...

Mais très vite, ils aperçoivent un village perché dans un arbre avec de la vie. Ils s'approchent peu à peu du village qui se situe maintenant à moins d'une heure de vol. Le temps passe et ma mère fatigue et deux des rescapés cherchent encore un peu d'air pour survivre...

Ils finissent par arriver...

Tous les Omatikayas sont apeurés de voir arriver des inconnus sur leurs terres. Ils sortent leurs couteaux ou leurs arcs qu'ils braquent sur eux en les menaçant. Seul Jake Sully les connait.

Jake et Neytiri arrivent et se mettent face à celle qu'ils connaissent... ma mère... Neytiri et ma mère se rendent compte qu'elles sont enceintes toute les deux. Ma mère lance la discussion :

A - « Oel ngati kameie Neytiri... Je te vois Jake...

J et N - Oel ngati kameie Ayuo...

J - Que nous vos votre arrivée brutale sur nos terres cher sœur ?

- Je suis venu vous demander refuge pour moi et cinq confrères car nous avons été attaqués par ce du ciel et nous sommes les seuls survivants. Je suis si désolé de vous importuner ainsi.

J - Nous allons vous trouver un endroit où dormir.

A - Je vous en remercie...

N - Mais à une seule condition, vous promettez de vous adapter à nos traditions et à nos lois comme si vous y viviez depuis toujours ! »

Ayuo promet et jure qu'elle et ses confrères vont respecter leurs lois et leurs traditions.

La nuit tombe...

Les lumières bleues de Pandora éclairent la nuit sombre et glacée...

Le silence règne dans la forêt...

On peut entendre les cascades luisantes qui frappent les rochers... Un petit na'vi va bientôt pouvoir voir pour la première fois la lueur de la nuit et ses reflets bleutés.

Il s'appelait Neteyam...

Une célébration avait lieu deux jours après pour fêter sa naissance...

La naissance du fils du grand "Toruk Makto"...

Le tout premier enfant de Jake et Neytiri...

Le futur Olo'eyktan à la suite de son père...

------ cinq mois plus tard ------

Neteyam avait déjà cinq mois...

Mais si c'était si facile pour moi...

Ayuo eut des complications à me faire voir le jour. Ce qui l'a détruit et la broie de l'intérieur, d'après ce qu'elle décrivait, cela ressemblerait à une brûlure intense ou des coups de lames qui traversait son corps fin et sans force.

La douleur l'affaiblissait...

Mais, je la voyais...

Oui, je la voyais...

La lumière... 

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