Devils Like to Dance Partie 2

329. Monstrueux

Écrit par HateWeasel

329. Monstrueux.

Isabelle Bowen fut directement envoyée dans le département de recherche de H.E.L.L.S.I.N.G sous prétexte qu'il s'agissait d'un hôpital privée. Le Docteur Ackerman l'examina personnellement, commençant tout d'abord par ses jambes, puis remontant le long du corps en appliquant, évidemment, les précautions de sécurité. Lorsque la fille demanda à ses assistants et elle pourquoi ils portaient des combinaisons de protection, ils lui dirent simplement que ce qu'elle avait consommé était un produit dangereux, et qu'un simple contact était contagieux.

Les corps des victimes étaient désormais eux-aussi entre les mains de H.E.L.L.S.I.N.G afin de subir une autopsie « unique » signée Hellsing pour trouver de quelconques anormalités surnaturelles. La raison ? Eh bien, c'était ce que le duo de démons cherchait à découvrir en se trouvant dans le laboratoire criminalistique.

Au grand dam de Ciel, un certain sorcier était en mesure d'expliquer le phénomène tandis que le Docteur Ackerman était occupée. Dafydd portait une blouse de laboratoire ainsi qu'une étiquette à son nom, ce qui donnait l'impression qu'il savait ce qu'il se passait. Ciel n'aimait pas du tout cela. Il ne savait pas ce qu'il se passait, et pourtant, de toutes les personnes qui pourraient savoir, Dafydd Blake était au courant. Le sorcier n'était, cependant, pas seul. Il y avait une fille dans la pièce, qui lui indiquait les démarches à suivre ainsi que ce qui devait être fait.

Ses courts cheveux auburn étaient coiffés en queue de cheval, une frange présente, touchant à peine le haut de ses sourcils. Elle n'était pas tout à fait à l'aise, comme si elle ne savait pas vraiment comment se tenir en présence d'autant de personnes, surtout de démons, à en juger par son langage corporel. Elle savait ce qu'elle faisait, et précisément comment le faire, mais c'était comme si elle n'était pas elle-même à cet instant. La fille n'arrêtait pas de remonter ses lunettes rondes sur le haut de son nez en gigotant, mais au vu des informations sur sa blouse ainsi que de son rang sur son étiquette, elle était ici depuis beaucoup plus longtemps que Dafydd, bien qu'elle ait l'air d'avoir son âge. C'était d'autant plus sûr avec son nom...

- Bonjour ! Je m'appelle Miranda. Miranda Ackerman ! salua-t-elle d'une amabilité un peu trop prononcée.

Elle semblait à la fois excitée et nerveuse, alors qu'elle tendit une main pour qu'on la serre. Elle eut l'air d'avoir du mal à se contenir lorsque le bleuté répondit à son geste, et il leva un sourcil d'un air confus.

- Je suis Ciel. Ciel Phantomhive, dit-il en retour.

Il montra la menace blonde.

- Et voici mon petit ami, Jim Macken.

- Bonjour~ ! dit le blond en la saluant, intérieurement exalté que le bleuté l'ait présenté de cette manière.

- Oh, oui, je sais. Ma grand-mère m'a tout raconté sur vous, répondit Miranda.

- Oh ? Alors vous êtes une proche du Docteur Ackerman ? demanda Ciel.

- Ouaip ! Je suis sa petite-fille. Elle me dit tout sur votre monde depuis que je suis petite.

- « Mon monde » ? répéta le bleuté. C'est incorrect. C'est le monde dans lequel vous vivez aussi. Vous savez simplement comment il est vraiment.

Alois gloussa en voyant la confusion sur le visage du bleuté lorsque la fille sembla soudainement à nouveau nerveuse. Il savait que le garçon essayait seulement de faire la conversation, mais n'importe quel humain réagirait ainsi, surtout face à un garçon avec un cache-œil, un costume noir, et une grimace permanente. Ciel avait connu sa grand-mère pendant des années, et elle avait toujours été bonne avec lui, alors il essayait d'être au moins « gentil » à la personne qui la remplacerait sans doute. Ils pourraient très bien travailler ensemble un moment, alors mieux valait probablement tenter de ne pas terrifier ses collègues. Le Phantomhive ne voulait pas être un « monstre ». Il avait fait un effort pour éviter d'en devenir un pendant des années, et depuis sa révélation vis-à-vis de son attitude concernant le meurtre, il avait fait tout particulièrement attention à son comportement. Il va sans dire que les vieilles habitudes ont la vie dure.