Je gravis en trombe les courtes marches en pierre qui menait au barreaux de l'immense prison dans laquelle j'avais été condamné à passer mes cinq prochaines années d'existence. Je passai la porte et guettai chaque recoins du hall à la recherche de quelconques individus qui pourrait éventuellement rôder dans les parages et risquer de compromettre mes plans à nouveau.L'attention posé sur la grande bée vitrée qui se situait sur ma gauche, j'observais le troupeau de petit bourges entassés dans cette minuscule cour de récré. Une lignée de professeur empêchait l'accès au vestibule pendant que notre cher proviseur donnait un discours en l'honneur de la mort de la gamine.
Tous faisaient mines d'être dévasté pour quelqu'un qu'ils venaient à peine de rencontrer.
Ridicule.
Voilà l'un des plus grands défauts de l'humanité.
La moitié d'entre eux ne savaient même pas qu'une nouvelle élève allait débarquer. Ils ne la connaissaient pas, pourtant ils pleuraient les larmes de leurs corps, une vrai bande d'hypocrites.
Et toi un psychopathe qui devrait rapidement se faire interné, souffla cette voix dans ma tête.
Je m'en remettrai, mais pour l'instant j'ai un problème de la plus haute importance à régler.
Mes enjambées me guidèrent jusqu'au fins fonds du couloir de droite , les lumières tamisées du corridor apaisaient ma vue. J'avais l'impression de revenir sur les pas de mon crime.
En même temps c'était le cas.
Flashback,
Stanford university
Quelques heures plus tôtAdossé au mur de la salle du réfectoire, j'observais sans gêne chaque fais et geste de la nouvelle. Elle venait de finir son déjeuner, et quittait la salle suivie de malory.
Je suivis ces dernières jusqu'à la deuxième cour de récré de l'université qui se situait juste a côté du gymnase. Elles faisaient le tour de la cour et discutaient de choses futiles, banales et inintéressantes.
C'était une vrai tortue d'écouter leur conversation, mais il fallait que je garde un œil sur l'autre brune là.
J'aurais mieux fait d'emprunter un flingue à tyl et trouer sa cervelle. Mais au lieu de ça me voici à me cacher derrière chaque mur que je trouve pour espionner une pauvre gamine tel un puissant dégénéré mental.
Comment avais-je pu mal tourner comme ça ?
Quant à l'autre blonde là il serait peut-être temps qu'elle lui lâche la patte, j'en ai pas pour toute la journée bordel de merde.
Après une heure d'attente, UNE putain d'heure d'attente, ces deux connes se séparèrent enfin.
Elle entrèrent dans le hall et chacune parti de son côté.Il était temps !!!
Elle s'aventurait dans le couloir, les cuisses serrées entre elles cherchant désespérément les toilettes.
Vue la manière dont elle se tortillait, ce n'était pas difficile de comprendre qu'elle avait besoin de vider sa vessie.Heureusement qu'il n'y avait personne d'autre que moi dans le couloir, parce que bon nombre d'élèves se serait foutu de sa gueule.
Elle finit par trouver la porte des chiottes et se dépêche d'y entrer. Je sorti de ma cachette et m'avançai jusqu'à l'entrée des toilettes. J'attendis qu'elle sorte pour enfin pouvoir passer au chose sérieuse.
L'attraper, lui bander les yeux, l'emmener dans la voiture de tyl, qui demandera une rançon un mois après sa disparition à ses parents.
Ce plan... était lamentable.
Mais la faire disparaître durant un mois permettrait à betany d'intégrer ma classe. Et puis la brune sera toujours en vie, donc tout le monde était gagnant.
Des pas se rapprochèrent de la porte, j'attrapai le bandeau noir qui séjournait dans mon pantalon et m'apprêtai à le lui enfiler mais la sonnerie retentit et me stoppa dans mon élan.
FAIT CHIER !!
Le monde était contre moi, je le jurais.
Elle sortit des toilettes le sourire au lèvres et s'en alla rejoindre malory.
Cette situation commençait à sérieusement me taper sur les nerfs. Si elle continuait à gâcher mes plans, ça n'allait pas juste être dans le sous sol d'une maison à trois heures d'ici qu'elle risquerait de finir...
Fin du flashback
Pourvu que le concierge ne soit pas dans la salle de visionnage, il fallait d'abord entrer dans le bureau du proviseur pour atteindre les registres des caméras de surveillance. Et J.P devait nettoyer le bureau comme chaque jour une fois les quatre heures de l'après-midi sonné.
Il fallait d'abord que je m'assure qu'il y'avait bien une caméra près de l'escalier qui menait au rez-de-chaussée avant de m'aventurer chez le proviseur.
Je ne voudrais pas prendre de risque inutile.
Je jetai un dernier coup d'œil derrière moi, aucun être humain à l'horizon, je continuai donc d'avancer.
Un bruit sourd mit fin au silence de ce corridor, une vitre venait d'être brisé, quelques morceaux de verre tombèrent sur le carrelage mais seulement quatre d'entre eux avaient réussi à descendre l'escalier sur lequel j'allai monter.
- PUTAIN BETANY, hurle une voix qui me semblait être celle de myler.
En entendant son nom, mes jambes s'activèrent machinalement, je montai ces marches à une vitesse ahurissante.
Arrivé en haut, mes yeux se posèrent avec effroi sur le corps de betany allongé contre le sol. Myler de ses mains tremblantes lui tenait le visage. Son beau visage inexpressif sur lequel déverse de son front un liquide rouge écarlate au parfum de fer.
Il n'avait pas osé...
Ses prunelles grises sacrèrent dans les miennes qui noircissaient un peu plus sous l'effet des flammes de cette colère qui m'irradiai de l'intérieur.
Il n'avais pas osé putain...
Les envies de meurtres que j'avais refoulé pendant toutes ces années remontèrent à la surface prêtes à faire en sorte que cette fois la tentation me serait irrésistible.
Au point où je la laisserai avoir le dessus sur mes moindre faits et gestes.
Mes poings étaient si serrés que j'entendais mes os craquer. Je m'approchai de l'enflure qui avait osé porter la main sur betany.
Une série de meurtre apparaît dans mes pensées, je m'imaginais une vingtaine de manière de buter cet enculé de la façon la plus brutale dans les secondes qui suivront.
Ça n'allait pas louper.
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Coucou!!!!!!!!
J'espère que ce chapitre vous aura plu! N'hésitez pas à m'envoyer vos retours.
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Et je vous dis à la prochaine pour un nouveau chapitre.
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Immortal she
Lãng mạnDepuis cette nuit là il y'a trois ans, son visage et le son de sa voix hante ses nuits. Il pense qu'elle est morte. Il a vue l'accident ... Mais il n'a pas vue ce qu'il c'était passé par la suite. Histoire publiée le 19 décembre 2022.