« Thaïs est inscrite sur un site de rencontre pour footballeur assez spécial où elle propose ses services, et Jude, quant à lui tombe sous son charme et va tout faire pour la sortir de ce milieu néfaste qui n'est autre que la prostitution. »
Jude B...
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Thaïs Vergnet, Home, 13h21.
C'est allongé sur le canapé que j'esquive de peu la télécommande que ma mère vient tout juste de lancer dans ma direction pour me faire du mal, encore une fois, pour ne pas changer.
Maman : Tu peux m'expliquer pourquoi ton lycée m'appelle pour me dire que tu n'es pas allé en cours ? me questionne t-elle en me hurlant dessus.
Sans le vouloir je laisse échapper un petit rire.
Maman : Je peux savoir ce qui te fait rire ? elle me fusille du regard tout en croisant ses bras contre sa poitrine.
Moi : Rien, c'est juste drôle que tu fasses semblant de t'intéresser à ma vie après tout ce qu'il y a eu, lui dis-je en me redressant pour m'assoir.
Maman : Ça ne m'intéresse pas du tout, aucontraire, j'aimerais que tu y ailles afin que je n'ai pas à me faire harceler par ton établissement ! me repondit-elle tout en se servant un verre d'eau.
Moi : Je fais ce que je veux, je suis majeur ! je m'emporte légèrement commençant à en avoir marre de me laisser faire constamment.
Maman : Baisse d'un ton immédiatement, tant que tu vivras sous mon toit, tu te plieras à mes règles ! dit-elle en s'avançant près de moi.
Je ne peux m'empêcher de partir en fou rire.
Moi : C'est grâce à moi que tu peux encore dire, ton toit, dis-je en faisant des guillemets avec mes doigts.
Maman : Espèce de petite ingrate ! elle tente de me gifler mais je la repousse avec mes pieds.
Maman : Après tout ce que j'ai fais pour toi, comment oses-tu faire ça à ta propre mère ?! dit-elle en faisant comme si d'être blessé par la situation.
Moi : Une mère tu dis, je réfléchis un instant avant de reprendre, une mère ne maltraite pas son enfant, une mère n'accuse pas son enfant de la mort de son propre père, une mère défend et protège son enfant quand ce dernier à subit d'horribles choses ! continuais-je les larmes aux yeux.
Moi : Tu n'as plus rien d'une mère, plus rien, c'est toi qui aurait dû mourir, pas papa ! j'éclate en sanglots arrivant à peine à respirer convenablement.
J'entends des bruits de pas se rapprochant, puis une silhouette apparue rapidement devant moi, je relève difficilement la tête pour voir de qui il s'agit.
C'est Yness, ma grande soeur, je ne suis pas plus étonné que cela à vrai dire.
Yness : Répète un peu pour voir ! elle m'attrape par les cheveux et me soulève violemment.
