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Thaïs Vergnet,Dortmund, 23h02

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Thaïs Vergnet,
Dortmund, 23h02.

Je reste pendant un long moment en état de choque suite à ce nouvel abus que je viens de subir, c'est très dur pour moi.

Je m'attendais vraiment à tout sauf à ça, il avait l'air pourtant gentil et complètement inoffensif, enfin un peu comme le meilleur ami de mon père.

Je suis trop bête, je n'aurais jamais dû baisser ma garde, mais j'étais tellement mal qu'un peu de gentillesse venant de sa part, ma mise en quasi totale confiance.

Au bout d'un certain temps, je finis par me rhabiller avec mes vêtements déchirés qui sont éparpillés un peu partout sur le parking.

J'essaye de faire du mieux que je peux pour cacher diverses parties de mon corps, mais ça reste très compliqué, car ils sont vraiment en piteux états.

N'arrivant pas à cacher toutes les parties de mon corps de façon convenable, je finis par abandonner et me mis enfin en chemin pour rentrer chez Jude.

... : Eh mademoiselle, c'est combien une pipe ? me dis un homme au loin.

... : C'est plus qu'une pipe que je veux moi, dit une autre personne.

Je baisse la tête et avance le plus vite possible en essayant de ne pas prêter attention à ce qu'ils me disent, mais ils se font de plus en plus insistant et en viennent même à me siffler pour m'appeler.

... : Oh grosse pute, hurle un des hommes, réponds quand on te parle, c'est la moindre des choses si tu veux avoir ton salaire à la fin du mois, il ricane fier de sa blague merdique.

Je ne lui réponds toujours pas et nis une nis deux, je me mets à courir le plus vite possible afin de rejoindre une rue un peu plus animé et éclairer.

Je me sens dévisagé par les passants mais j'essaye de ne pas prêter attention à tout ça même si ce n'est pas forcément très évident.

Au bout d'un certain temps, j'arrive enfin devant l'immeuble de Jude, et j'en profite pour entrer à l'intérieur en même temps qu'une personne qui en sort, et comme je n'ai pas pensé à prendre les clés, le timing est juste parfait.

L'ascenseur s'ouvre et la première chose que je vois c'est mon reflet dans le miroir de ce dernier, et c'est vraiment horrible à regarder, je ne ressemble à rien du tout, je suis juste dans un état pitoyable, et je ne parle même pas de mes vêtements.

Au fur et à mesure que l'ascenseur monte pour regagner le dernier étage où se trouve l'appartement de l'anglais, je me sens mal, j'appréhende beaucoup sa réaction, tellement que je n'arrive même plus à respirer de façon convenable.

Sugar Daddy - Jude Bellingham Où les histoires vivent. Découvrez maintenant